Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Jeu, dans lequel nos mains et pieds s'entrelacent" groupe 24 â grille n°1 Twister Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đ
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Etfinalement, la soirĂ©e sâĂ©tait poursuivie dans la douceur de lâamour et la violence des Ă©changes corporels. Le tout se terminant dans un romantisme quâArty connaissait bien et que je dĂ©couvrais sous Kiwicot. Jâen venais presque Ă regretter que les effets ne soient pas permanents. Que lâon reste ainsi, nus, allongĂ©s sur lâherbe refusant de penser Ă une rĂ©alitĂ© meurtriĂšre
JEU DANS LEQUEL NOS MAINS ET PIEDS S ENTRELACENT - Mots-FlĂ©chĂ©s & Mots-CroisĂ©s Recherche - DĂ©finition Recherche - Solution La meilleure solution pour JEU DANS LEQUEL NOS MAINS ET PIEDS S ENTRELACENT Solution DĂ©finition TWISTERJEU DANS LEQUEL NOS MAINS ET PIEDS S ENTRELACENT EN 7 LETTRES Solution DĂ©finition SOLIL EST SOUS NOS PIEDSON Y A LES PIEDSSOUS NOS PIEDSTERRAIN SUR LEQUEL ON BATITTERRAIN SUR LEQUEL ON MARCHETARSESILS SONT A NOS PIEDSOS DES PIEDSPARTIES DES PIEDSPARTIES POSTERIEURES DES PIEDSTARSEDANS NOS PIEDSIL EST A NOS PIEDSJEU D'OSSELETSEDREDONCOUVRE-PIEDSIL RECHAUFFE NOS NUITSETFAILLIT RESTER LES PIEDS SUR TERREUN PLUS AVEC LEQUEL ON PEUT COMPTERPRIEREACTE DE JOINDRE LES MAINS ET DE S'ADRESSER A DIEUACTE PAR LEQUEL ON S'ADRESSE A DIEUCIREURUN HOMME QUI SE MET A VOS PIEDSDAIMBETE A NOS PIEDSSA ROBE PEUT FINIR A VOS PIEDSISISFEMME DE NOS REVESLA FEMME DE NOS REVESLIGOTER NAGEFAIT DES PIEDS ET DES MAINSNAGEUSE ALTIMETRECOMPTE LES PIEDSIL PEUT MESURER NOS ENVOLSMET LES PIEDS DANS LE COCKPITCAISSIERA LES MAINS DANS LE LIQUIDEIL ENCAISSE NOS ACHATSCIRAGES'ETALE A NOS PIEDSDDTNE FAIT PLUS DE MAL DE NOS JOURSPOUDRE POUR LES PIEDSEXTREMITES JARDINIERE PINCESDES PIEDS ET DES MAINSSAVATEELLE EST A NOS PIEDSSE TRAINE A NOS PIEDSJe propose une nouvelle solution ! Compte-rendu de la recherche pour JEU DANS LEQUEL NOS MAINS ET PIEDS S ENTRELACENT Lors de la rĂ©solution d'une grille de mots-flĂ©chĂ©s, la dĂ©finition JEU DANS LEQUEL NOS MAINS ET PIEDS S ENTRELACENT a Ă©tĂ© rencontrĂ©e. Qu'elles peuvent ĂȘtre les solutions possibles ? Un total de 21 rĂ©sultats a Ă©tĂ© affichĂ©. Les rĂ©ponses sont rĂ©parties de la façon suivante 1 solutions exactes 0 synonymes 20 solutions partiellement exactes Esquissepremier jet du dessinateur Coiffeur pour hommes Inconnu Bloc de glace qui flotte a fait couler le Titanic ProvoquĂ© par un sĂ©isme sous-marin Le cycliste a les pieds dessus Puissance nĂ©cessaire pour effectuer une tĂąche Bart et Marge font partie de la famille __ Cheval lĂ©gendaire Ă une corne Amande coupĂ©e en fines lamelles Jeu dans lequel nos mains et pieds s'entrelacentChers fans de CodyCross Mots CroisĂ©s bienvenue sur notre site Vous trouverez la rĂ©ponse Ă la question Jeu dans lequel nos mains et pieds sâentrelacent . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous nâouvrirons ici que les rĂ©ponses correctes Ă CodyCross Sous lâocĂ©an. TĂ©lĂ©chargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau. Cette page de rĂ©ponses vous aidera Ă passer le niveau nĂ©cessaire rapidement Ă tout moment. Ci-dessous vous trouvez la rĂ©ponse pour Jeu dans lequel nos mains et pieds sâentrelacent Jeu dans lequel nos mains et pieds sâentrelacent Solution TWISTER Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Sous lâocĂ©an Groupe 24 Grille 1 Solution et RĂ©ponse.
Eneffet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Jeu dans lequel nos mains et pieds sâentrelacent. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. Câest la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă trouver Ă partir de leurs dĂ©finitions. Explorer la nature de maniĂšre ludique avec le sens du toucher Le plus grand organe du corps humain est la peau. GrĂące Ă elle et Ă nos rĂ©cepteurs sensoriels, nous percevons des stimuli Ă chaque instant de la douce caresse des vĂȘtements sur notre peau Ă une brise rafraĂźchissante, en passant par le chatouillement des brins d'herbe sur nos chevilles. Bien que le sens du toucher soit constamment actif, nous ne percevons consciemment qu'une partie de ce que notre peau ressent. Pour promouvoir spĂ©cifiquement le sens du toucher chez les enfants, vous pouvez essayer des jeux dĂ©veloppant le toucher ensemble dans la nature. En outre, une promenade pieds nus sur un sentier, une visite Ă un zoo pour enfants ou Ă une ferme pour enfants vaut toujours la peine de prĂ©senter Ă votre petit de nouveaux dĂ©fis passionnants. Dans cet article, nous vous montrons comment vous pouvez redĂ©couvrir le sens du toucher avec votre enfant. Sommaire Jeux tactiles Ă©ducatifs et crĂ©atifs Sentiers pieds nus et DIY pour un parcours sensoriel Ă la maison IdĂ©es de sorties zoo et ferme pour enfants Jeux sensoriels pour enfants dĂ©velopper le sens du toucher par des expĂ©riences dans la nature Une excursion dans la nature est une expĂ©rience particuliĂšrement intense pour les enfants. S'ils peuvent s'Ă©battre en toute libertĂ© dans la forĂȘt et les prairies, vous devez Ă©galement leur offrir des moments de calme dans l'environnement naturel. DĂ©couvrez ensemble les diffĂ©rentes plantes et animaux, jouez avec des matĂ©riaux naturels et laissez-vous imprĂ©gner par toutes ces sensations que procure la forĂȘt. Ainsi, votre enfant apprendra Ă traiter la nature avec respect dĂšs son plus jeune Ăąge, et comprendra comment utiliser son propre corps et ses sens de maniĂšre ciblĂ©e. Dans la vie quotidienne, lorsquâil sâagit dâidentifier un objet, la vue sera plus souvent employĂ©e que le sens du toucher. Pourtant, pour les enfants en particulier, le sens du toucher est crucial afin de comprendre les objets, les contours, les matĂ©riaux naturels, les textiles et bien d'autres choses encore dans leur intĂ©gralitĂ©. En tĂątant soigneusement les objets du bout des doigts, les enfants entraĂźnent Ă©galement leur motricitĂ© fine de maniĂšre naturelle. Il leur est ainsi plus facile d'apprendre Ă Ă©crire plus tard Ă l'Ă©cole, par exemple. C'est pourquoi vous trouverez ici des jeux tactiles Ă©ducatifs et crĂ©atifs que vous pouvez essayer en famille ou avec vos amis. Le terme perception tactile » est souvent employĂ© pour dĂ©signer le sens du toucher ». Cependant, le terme tactile » dĂ©crit plutĂŽt la sensation d'ĂȘtre touchĂ©, tandis que perception haptique » qualifie le sens du toucher lorsque nous ressentons consciemment un objet par exemple identifier des clĂ©s sans les yeux. Le terme perception tactile » est souvent employĂ© pour dĂ©signer le sens du toucher ». Cependant, le terme tactile » dĂ©crit plutĂŽt la sensation d'ĂȘtre touchĂ©, tandis que perception haptique » qualifie le sens du toucher lorsque nous ressentons consciemment un objet par exemple identifier des clĂ©s sans les yeux. Le jeu des paires tactiles Que ce soit avec toute la famille ou en groupe dâamis, vous pouvez jouer Ă ce jeu. Plus il y aura de joueurs, plus le jeu sera difficile et amusant. Pour prĂ©parer le jeu des paires tactiles, le meneur de jeu doit collecter divers matĂ©riaux naturels tels que des feuilles, des branches, des noix, des chĂątaignes, des petites pierres et bien plus encore. Il est important que chaque objet soit en double afin que des paires puissent ĂȘtre formĂ©es. Tous les joueurs ferment les yeux et placent leurs mains derriĂšre leur dos, avant que le meneur de jeu leur donne Ă chacun un objet. Les joueurs ont maintenant quelques minutes pour tĂąter soigneusement leur objet. Ensuite, et toujours les mains dans le dos, chaque joueur est autorisĂ© Ă ouvrir les yeux. Chacun doit dorĂ©navant dĂ©crire prĂ©cisĂ©ment l'objet Ă ses camarades de jeu afin de trouver son semblable. La boĂźte mystĂ©rieuse Dans ce jeu de perception, le meneur de jeu doit Ă©galement rechercher au prĂ©alable des matĂ©riaux naturels intĂ©ressants. Ensuite, il ne vous reste plus qu'Ă transformer une boĂźte Ă chaussures en une boĂźte mystĂ©rieuse tactile. Pour y parvenir, dĂ©couper un trou sur le devant celui-ci devrait idĂ©alement ĂȘtre rond et suffisamment grand pour que votre enfant puisse facilement mettre sa main Ă l'intĂ©rieur de la boĂźte. Vous pouvez bien Ă©videmment dĂ©corer la boĂźte avec votre enfant pour rendre encore plus jolie. Pour commencer le jeu, votre enfant ferme les yeux pendant que vous placez un objet naturel dans la boĂźte et que vous la refermez. Votre enfant doit maintenant passer sa main par l'ouverture et essayer de deviner l'objet seulement par le toucher. Pour rendre les expĂ©riences tactiles plus intenses, vous pouvez encourager votre enfant Ă dĂ©crire la texture des surfaces. De cette façon, il associe ses impressions sensorielles Ă des mots et est encouragĂ© Ă rĂ©flĂ©chir davantage Ă ce qu'il a ressenti. Pour rendre les expĂ©riences tactiles plus intenses, vous pouvez encourager votre enfant Ă dĂ©crire la texture des surfaces. De cette façon, il associe ses impressions sensorielles Ă des mots et est encouragĂ© Ă rĂ©flĂ©chir davantage Ă ce qu'il a ressenti. Mandala en matĂ©riaux naturels Pour cette activitĂ© crĂ©ative, nous vous recommandons de lâessayer dans la nature. Chaque participant reçoit un petit panier ou cagette dans lequel il collecte divers matĂ©riaux. Tout convient ! Aussi bien des petites pierres, des noix et des brindilles, que des fleurs, diverses feuilles, des brins d'herbe, ou mĂȘme des Ă©corces. Lorsque tous les joueurs auront trouvĂ© suffisamment dâĂ©lĂ©ments naturels, il sera temps de crĂ©er de petites Ćuvres d'art naturalistes. Les plus petits peuvent crĂ©er des illustrations Ă partir des matĂ©riaux collectĂ©s, tandis que les plus grands peuvent dĂ©jĂ s'essayer Ă la rĂ©alisation de beaux mandalas gĂ©omĂ©triques Ă partir des Ă©lĂ©ments naturels. Pour rendre le jeu plus intĂ©ressant et mettre au dĂ©fi la perception du bout des doigts, vous pouvez bander les yeux de votre enfant. Ainsi, ils doivent non seulement identifier les matĂ©riaux qu'ils recherchent au toucher, mais aussi tracer le tableau les yeux bandĂ©s. Cela peut ĂȘtre trĂšs amusant lorsque votre enfant enlĂšve le bandeau plus tard. La chasse au trĂ©sor tactile Il existe diffĂ©rents moments dans lesquels vous pouvez rĂ©aliser une chasse au trĂ©sor tactile, par exemple pendant une promenade ou lors d'une fĂȘte d'anniversaire d'enfants. Pour cela, vous prĂ©parez une petite liste avec diffĂ©rentes textures Ă rechercher et Ă trouver. Les points suivants peuvent vous inspirer doux dur chaud froid humide sec veloutĂ© fripĂ© rocailleux rond soyeux pointu lisse piquant Maintenant, la tĂąche des enfants consiste Ă trouver des Ă©lĂ©ments dans la nature qui ressemblent Ă ces descriptions. Les enfants plus ĂągĂ©s peuvent cocher les objets qu'ils ont trouvĂ©s et Ă©crire Ă cĂŽtĂ© ce qu'ils ont trouvĂ©, tandis que les plus petits peuvent vous apporter les objets et vous rĂ©flĂ©chissez ensemble pour savoir si l'objet possĂšde les caractĂ©ristiques qu'ils recherchent. Pour rendre les promenades dans la nature encore plus intĂ©ressantes, vous pouvez toujours emporter de la pĂąte Ă modeler. Ainsi, vous pouvez l'utiliser pour faire des empreintes d'Ă©corce d'arbre, de pierres, de feuilles et bien plus encore ! Ensemble, vous pouvez ensuite sentir l'Ă©lĂ©ment dâorigine du bout des doigts et le comparer avec l'empreinte. De cette façon, vous pouvez dĂ©couvrir de nombreux dĂ©tails passionnants. Pour rendre les promenades dans la nature encore plus intĂ©ressantes, vous pouvez toujours emporter de la pĂąte Ă modeler. Ainsi, vous pouvez l'utiliser pour faire des empreintes d'Ă©corce d'arbre, de pierres, de feuilles et bien plus encore ! Ensemble, vous pouvez ensuite sentir l'Ă©lĂ©ment dâorigine du bout des doigts et le comparer avec l'empreinte. De cette façon, vous pouvez dĂ©couvrir de nombreux dĂ©tails passionnants. Sentiers pieds nus pour ĂȘtre plus proche de la nature Avec le bout de nos doigts tout comme avec la plante de nos pieds, nous percevons consciemment diffĂ©rentes surfaces. Par exemple, grĂące Ă la plante de nos pieds, nous ressentons clairement une diffĂ©rence entre l'asphalte dur et le sol meuble de la forĂȘt. Nous percevons ces subtilitĂ©s de maniĂšre encore plus intense lorsque nous marchons pieds nus. L'herbe, le sable, le gravier ou l'argile rĂ©vĂšlent donnent des sensations diffĂ©rentes sous les pieds et Ă©veillent l'esprit de dĂ©couverte chez les enfants. Afin d'explorer pieds nus de nombreuses surfaces, et ce, en toute sĂ©curitĂ©, il serait plus judicieux de se rendre sur un sentier pieds nus prĂšs de chez vous. Vous y trouverez sur place des surfaces intĂ©ressantes avec lesquelles votre exploration sâeffectuera dans un environnement sĂ»r pour vos pieds. Une promenade sur le sentier pieds nus vous fera dĂ©couvrir des sensations particuliĂšres et vous permettra une sortie pour le moins atypique. Bricolage dâun mini sentier pieds nus pour chez vous Sâil nâexiste pas de sentier pieds nus Ă proximitĂ©, vous pouvez tout aussi bien crĂ©er le vĂŽtre. Pour y parvenir, vous aurez besoin de quelques couvercles issus de boĂźtes en carton. Si vous nâen possĂ©dez pas, vous pouvez Ă©galement rĂ©aliser quelques couvercles en dĂ©coupant directement dans du carton. Remplissez ensuite les couvercles de divers matĂ©riaux naturels tels que du gravier, du sable, des feuilles, du paillis d'Ă©corce, de lâherbe coupĂ©e ou de la terre. Ensuite, placez les rĂ©cipients les uns prĂšs des autres et rĂ©aliser ainsi un petit chemin. Votre enfant nâaura plus quâĂ enlever ses chaussures et marcher dâun contenant Ă l'autre. Laissez-les vous dĂ©crire la sensation des diffĂ©rentes surfaces sous leurs pieds ou essayez par vous-mĂȘme. IdĂ©es de sorties Ă©ducatives encourager le sens du toucher avec les zoo et ferme pour enfants Pour tous les enfants, voir les animaux de plus prĂšs et mĂȘme les caresser est un moment spĂ©cial. Non seulement la fourrure procure une sensation agrĂ©ablement douce sous leurs paumes, mais pouvoir les toucher peut Ă©galement rĂ©duire le stress et leur remonter le moral. GrĂące aux rencontres directes avec les animaux, les enfants apprennent Ă©galement Ă faire preuve de considĂ©ration et d'empathie envers les autres crĂ©atures vivantes. Dans un mĂȘme temps, la visite d'une ferme pour enfants peut permettre aux petits de bien comprendre d'oĂč vient notre nourriture le grain poussant dans le champ qui deviendra du pain, le lait qui est ensuite transformĂ© en beurre et ainsi de suite. Les enfants apprennent le cycle naturel de la nourriture et l'apprĂ©cient donc Ă©galement. La visite d'un zoo pour enfants ou d'une ferme pour enfants combine ainsi de nombreuses leçons importantes sur le plan Ă©ducatif. Pour que la rencontre entre les animaux et les enfants soit harmonieuse, voici quelques conseils utiles pour votre prochaine sortie Il est prĂ©fĂ©rable de rester aussi calme que possible avec les animaux. Touchez toujours les animaux avec douceur, sĂ©rĂ©nitĂ© et prĂ©caution. Si les animaux se retirent et ne veulent pas ĂȘtre caressĂ©s, respectez-les. Pour que les animaux ne soient pas trop agitĂ©s, votre enfant doit d'abord les approcher sans nourriture. Si votre enfant a peur des animaux, il est prĂ©fĂ©rable de les regarder de loin et d'observer leur comportement. Parlez-en ensemble et approchez-les lentement si votre enfant le souhaite. Il est souvent utile de caresser les animaux ensemble. MĂȘme aprĂšs avoir caressĂ© un animal, vous devez toujours vous demander comment vous avez ressenti la fourrure ou les plumes de l'animal. Vous pouvez Ă©galement parler de ce que votre enfant a appris en traitant avec les animaux. Cela fera de votre sortie une expĂ©rience trĂšs spĂ©ciale et mĂ©morable. Conclusion DĂšs le dĂ©but, les enfants dĂ©couvrent le monde Ă travers le sens du toucher. Lorsqu'ils sont bĂ©bĂ©s, ils apprennent Ă connaĂźtre les objets en les suçant et en les assimilant avec leur bouche. Ensuite, tout ce qui est tangible pour les tout-petits est pris en main et examinĂ©. Ainsi, les enfants explorent le monde et apprennent Ă©galement Ă le comprendre. Pour encourager davantage cette curiositĂ© enfantine, vous pouvez expĂ©rimenter avec votre enfant nos jeux de perception et nos idĂ©es d'excursion. Sources 02/06/2021 02/06/2021 02/06/2021 Sources des images Lelecteur suit le jeune narrateur, Anacharsis, un barbare scythe, au fil de ses voyages. Dans cet extrait, Anacharsis se rend Ă Olympie en l'an 356 av. J.-C., pour assister Ă la grande fĂȘte qui rĂ©unit tous les quatres ans tous les citoyens de l'Hellade: les jeux panhĂ©lleniques Ă Olympe. BarthĂ©lemy reconstitue, avec un luxe de dĂ©tails Harry Potter 2005 ~€~ Autres Lieux Magiques ~€~ Les villagesKohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Parc de Godric's HollowKohane W. Underlinden, le Sam 13 AoĂ» - 1454 AtmosphĂšre je-ne-sais-quoi. D'une pression invisible, inconsistante peut-ĂȘtre mĂȘme inexistante. Mais il y a quelque chose. Cette fille... Une chose qui nous rapproche et nous Ă©loigne en mĂȘme temps. Une tristesse, une nostalgie commune. Un besoin de se voir du coin de l'oeil, s'effleurer du bout des doigts et se fuir Ă grandes enjambĂ©es. Parce que l'autre est le reflet de ce qu'on est. Ce qu'on est devenu. Qu'on n'aimerait pas ĂȘtre. Parce qu'avant... avant les joies et les rires, les moments de bonheur et les sourires. Tout ça... tout ça... envolĂ©. Et l'autre est lĂ pour nous le rappeler. Le visage fermĂ©, crispĂ© face au monde qui continue de tourner. L'air absent, loin de tout et en mĂȘme temps si proche. Loin de nous et pourtant Ă deux doigts de nous regard qu'elle envoie, qu'elle renvoie... je me lis dans sa pupille. Elle est loin et pourtant, je m'y vois. Globe oculaire. Je vois ma dĂ©tresse, mine pas savoir ce qu'on fout ne pas se poser la question. Qu' est lĂ . Elle. Moi. C'est tout. Ca suffit parce que, savoir le pourquoi du comment ne mĂšnera Ă me regarde. Je la regarde. C'est la seule chose qui que derriĂšre, en arriĂšre-fond lointain, les rires d'enfants. Comme une camĂ©ra centrĂ©e sur nous. Gros plan. Alors que le parc et tout le reste... tout est dans le flou. Ce n'est pas ça l'important. Ce n'est au dĂ©cor qu'on se rattache. Seulement Ă elle. Et une histoire entre toi. Et aventure tu ne veux pas parler. Moi non plus. On est bien mieux comme pincĂ©es, lĂšvres serrĂ©es. Pas un son. Les cordes vocales sont en pause. Il n'y a rien d'autre que les yeux qui bougent, se cherchent, tentent de s'accrocher et se comprendre. Seulement ce mouvement. Gauche Ă droite. Haut en bas. Puis l'inverse. Droite Ă gauche. Bas en se dĂ©visage sans gĂȘne. Pourquoi rougirions-nous de cela ? Nous ne sommes plus dans la logique des conventions sociales. On ne montre pas les gens du doigt ! ArrĂȘte de le/la regarder ainsi, c'est gĂȘnant ! Eh, pourquoi tu me fixes, toi ?! Nous sommes hors de tout ça. A planer entre tout ce qui rĂ©git notre monde. La politesse, le faux-semblant, dire ça va parce que de toutes les façons, la question n'est que rhĂ©torique. Nous n'entrons dans aucune catĂ©gorie. Nous sommes juste sur notre plan Ă nous. LĂ oĂč s'observer en silence est normal. Se comprendre sans un mot. Car il n'y a pas besoin de il y a cet imperceptible mouvement. Que je suis la seule Ă voir. A il y a la tĂȘte qui se penche. A peine quelques millimĂštre. Lenteur incroyable. Tout tourne au ralenti. MĂȘme les rires des enfants s'entendent de plus en plus penche la tĂȘte. Elle s'interroge. Pourquoi ? Comment ? Qui ?Puis-je seulement rĂ©pondre Ă toutes ces questions qui Ă©manent de ce seul ĂȘtre ?Et toi ? RĂ©pondras-tu aux miennes ?Je veux fuir Ă ce moment lĂ . La fuir. Parce que ses questions m'obligent Ă me recentrer. M'interroger. Sur des choses que j'ai tellement interrogĂ©es et que je n'ai plus envie de Ă nouveau les braises qu'on souhaiterait voir s' Je ne veux pas. Ne peux pourtant. ne bouge pas parce qu'elle agit sur moi comme un aimant. Nul ne peut contrarier les lois de la ne bouge ferme les contact visuel est rompu. Me voilĂ dans le noir. LĂąche que je suis. Toujours s'enfermer dans le noir. Loin des autres, loin du monde. Loin des problĂšmes et ne pas chercher les solutions. Avoir l'illusion de courir aprĂšs alors qu'en vĂ©ritĂ©, on ne veut pas les trouver. Alors les problĂšmes demeurent tandis qu'on se ment y'a pas d'solution ! Or il y en a toujours. Je suis juste trop lĂąche pour m'y barriĂšre des paupiĂšres closes. La protection des paupiĂšres si, ne pouvant la voir, elle avait complĂštement un mirage. Juste un fruit de mon mĂȘme temps, une voix crie que non, Ă nouveau, je me mens. A nouveau, je me Ă ses question ? Muette, silencieuse... d'un seul regard, lui dire...? Tout ? Ou vĂ©ritĂ© partielle ? Parce que tout ce que je cache, je veux que ça demeure secret. Parce que je ne la connais pas et que...La logique se brise. En mille morceau. Je vous l'ai dit nous ne sommes plus dans le monde dans lequel nous avons l'habitude de vivre. A prĂ©sent, nous sommes dans une dimension oĂč tout ce qui serait illogique devient logique. Ou plutĂŽt oĂč logique et illogisme n'existent plus alors tout est permis. Sans se poser de une Alice au Pays des Merveilles, j'accueille tout sans rien trouver mutuellement avec tant d'insistance... oui, pourquoi pas ?Les paupiĂšres se rouvrent. Elle n'a pas bougĂ©. Toujours de temps s'est Ă©coulĂ© ?Il n'y a plus de les coeurs qui battent dans la poitrine parce qu'on est les respirations feuille d'automneEmportĂ©e par le ventEn ronde monotoneTombe en tourbillonnantTombe sur le nous. Au milieu de nous. Comme une nouvelle paupiĂšre close. Comme une nouvelle mes yeux la rattrapent, la fille. L'accrochent, ne la lĂąchent plus. La regardent, sombres, Ă©teints et pourtant brillants dans le je dĂ©plie mon bras. C'est lent. Qu'importe. Le temps n'existe plus. Il n'y a que la mort qui est une vĂ©ritable limite. Alors lenteur ou rapiditĂ©... cela n'a plus d'importance quand on se regarde d'un air muet, quand on se dĂ©visage et qu'on essaie de se comprendre sans mot. Parce que ni elle ni moi ne souhaite je dĂ©plie mes doigts. J'effleure la feuille sans jamais la lĂącher des yeux, la fille. Sans jamais lui donner la possibilitĂ© de doigts se saisissent de la feuille. A l'aveuglette. La retirer. De lĂ . Elle n'a rien Ă la soulever, cette particule morte de l'arbre. Et la laisser retomber un peu plus loin. Par n'y aura plus rien entre toi et moi. Plus rien pour nous empĂȘcher de parler tant qu'on veut. Comme on interrogations. Je dois y rĂ©pondre. Et en mĂȘme temps, je ne peux regard se baisse, fixe ma main appuyĂ©e sur le banc. Il suit la ligne droite de la planche en bois, rencontre la jambe de l'autre. Grimpe sur son genou, remonte le long de sa cuisse, s'accroche au ventre, au bras, Ă la poitrine. Revient sur le je que tu es comme moi. Toi aussi, tu as mal, n'est-ce pas ?Parce que tu es comme moi. Je ne suis plus seule. Toi non Tu te verras. Comme je me vois lorsque je te sourire est fugace. Rapide. je sais qu'elle l'a perçu. Qu'elle ne l'a pas sais qu'elle l'a vu. Ca me et moi, c'est pour les mĂȘmes raisons, sans c'est regard se voile d'une vague aussi, tu as Ă©tĂ© dĂ©truite ? Toi aussi, tu as dans ta poitrine cette souffrance qui te blesse, te dĂ©chire ? Et en mĂȘme temps te fait te sentir si vivante ?Toi aussi...Moi aussi, j'ai des questions Ă te ce voile mĂ©lancolique qui masque pendant un instant la profondeur de mes pupilles te montre Ă quel point cette lame invisible est enfoncĂ©e en je crois que toi aussi, t'es comme de tout. Loin du monde. C'est pour ça que tu m'as dans ce monde que nous avons quittĂ©, un chien court. Il est jeune, il est fougueux. DerriĂšre lui, sa maĂźtresse, vieille dame Ă la voix aiguĂ«, habillĂ©e trĂšs bourgeoise façon reine d'Angleterre, crie son nom. Minaude son nom. Pas d'autoritĂ© ; elle rigole tandis que son clebs va de gens en gens, menace de bouffer tout cru les gamins mais ça, tout le monde s'en fout, personne ne s'en rend compte. Et le chien court, aboie, joyeux parce que sa maĂźtresse rit aussi. Et le chien fonce sur nous, fonce vers nous. S'arrĂȘte. Parce que nous ne sommes pas lĂ . Lui, il le sent. Nous sommes n'aura pas notre sommes juste deux. A voler dans le se des gosses, loin des parents, loin du Ă se poser des questions. Et voir que, toi et moi, moi et toi, elle et elle, tout est sommes pareil. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Parc de Godric's HollowGaĂ«lle Panyella, le Mer 17 AoĂ» - 2006 Elle a acceptĂ© mon offre silencieuse et muette. MalgrĂ© sa mine dĂ©confite. MalgrĂ© cette dĂ©tresse qui Ă©mane d'elle. Son vĂ©cu m'est inconnu. Ses blessures ne sont pas miennes. Pourtant, je me sens impliquĂ©e. Je me retrouve en elle. La bataille qui fait rage dans mon cĆur. Dans ma tĂȘte. Mon corps tout entier en souffre. Cette recherche de comprĂ©hension de soi fait mal. Je ne sais pas ce que je vais dĂ©couvrir. Je ne sais pas Ă quoi elle peut m'amener. La folie ? Saurais-je de nouveau me contrĂŽler ? Le mutisme Ă©ternel ? Saurais-je le tenir ? Que peut-il m'arriver ? Pour le moment, je remonte la pente, une pente dure et rude. La rechute peut pourtant ĂȘtre fatale. Moi qui venais dĂ©jĂ de loin, j'ai Ă©tĂ© renvoyĂ©e plus bas. Ma faiblesse n'est pas commune. Si je craque, une autre personne sortira de mes entrailles. Nul ne sait si elle pourra se taire. MalgrĂ© mon regard perdu dans le vide, je la vois fermer les yeux. Je pense pendant un moment qu'elle ne fait que cligner, que lâatmosphĂšre qui Ă©mane autour de nous rend le monde plus lent. Sauf que ce n'est pas le cas. Tout va toujours aussi vite. Comme ça l'a toujours Ă©tĂ©. Tu n'as pas le temps de dire ouf que la vieillesse t'emporte. La vie dĂ©filant devant tes yeux ne se termine jamais car la mort t'emporte bien avant. Je me demande parfois si ce n'est pas possible de ralentir un peu la cadence. A quelques exceptions prĂšs, comme pour les yeux clos. Dans un tel Ă©tat, on se rappelle, on se remĂ©more. Et on se souvient de pourquoi ça ne va pas. C'est bien ça, le pire. Le souvenir est autant un alliĂ© prĂ©cieux qu'un ennemi dangereux. Il faut savoir le contrĂŽler. Encore un problĂšme. Le plus difficile n'est autre que ce iris toujours dans un pays lointain, je remarque que ses paupiĂšres s'ouvrent. Enfin. Ce moment sans regards, cet instant de silence d'Ăąme a Ă©tĂ© pesant. Long. Aussi lourd que la chaleur du dĂ©sert lorsqu'il n'y a que le sable Ă perte de vue. Oui, elle. Je la sens. Ces rayons qui chauffent mes bras. Ce sentiment d'ĂȘtre emprisonnĂ©e, Ă©touffĂ©e. Je n'ai pas d'autre issue que de marcher, de courir. De chercher de l'eau. Des traces de vies. Le paysage enfantin du parc se transforme, se mĂ©tamorphose. Je suis comme collĂ©e sur ce banc. Je ne peux plus bouger. La panique vient se coller sur mon visage. Pas moyens de fuir. De partir. Loin de cette sĂ©cheresse, dĂ©nuĂ©e de tendresse. Ma tĂȘte commence Ă tourner. J'ai envie de crier. La bouche ouverte, Une feuille. LA feuille. Le barrage. Qui vole en Ă©clats. Qui part vers d'autres lieux. La porte pour fuir est ouverte. Le tracĂ© qu'a laissĂ©e cette particule morte est comme en Ă©vidence. Je remonte Ă sa source. Aucun banc. Toujours le dĂ©sert. Et des yeux. Qui s'accrochent aux miens. Pourquoi ces organes sont-ils si importants aujourd'hui. " Parce-qu'ils sont ton essence. Ta façon de communiquer. Avec. L'autre. " En effet. C'est vrai. Ils s'accordent. Je m'y vois. Et elle le sait. Elle le sent. Elle s'interroge. Elle me comprend. J'ai envie de lui crier ce qui ne va pas. De lui dire tous mes problĂšmes. Je me tais. C'est un pacte muet. Il ne faut pas l' Simple. Rapide. Qui en plus de me dire que je ne suis pas seule, me libĂšre des dunes. Son visage me rĂ©apparaĂźt. Godric's Hollow renaĂźt de ses cendres pour moi. PhĂ©nix. Commençant par le visage de la jeune femme, terminant sur un chien. Jeune fougueux. Promener par une dame austĂšre. Bourge Ă©tant le mot appropriĂ©. Criant aprĂšs lui comme une mĂšre aprĂšs un fils inconscient. Il s'approche, court vers nous. Il ne voit rien. A peu de chose prĂšs, il venait pour faire ses besoins. Poursuit son chemin. Sa vie de chien. Monotone. Loin d'ĂȘtre la enfin optimal Ă la rĂ©alitĂ©. Fatigante. Je ressens un besoin. De soutient. Qui peut bien m'en donner ? Hormis la fille d'Ă cĂŽtĂ© ? J'intensifie mon regard et continue de poser des questions. IncomprĂ©hensibles pour les autres. Sauf que le lien hors du commun qui nous unit fait qu'elle les comprend. C'est un peu comme. Comme si je lui chuchote Ă l'oreille dans un murmure. Je suis en train de me raccrocher Ă toi. A ton regard. J'en ai besoin. C'est comme ça. MalgrĂ© mon incomprĂ©hension. J'ai envie de t'approcher. L'Ă©cart entre nous est trop grand. Ăa ne te dĂ©range pas ? Je n'attends rien de toute façon. Pas de rĂ©ponses. J' m'avance. Un peu. Je romps une partie du fossĂ©. Je dĂ©pose ma main encore un peu plus loin. A ton tour. A toi de t'approcher vers moi. Je suis un aimant aprĂšs tout. Il ne me reste plus qu'Ă attendre. Comme l'oisillon lĂ , un peu plus haut. Dans un nid bancal. Qui cherche sa maman. Une mĂšre et son enfant. Nostalgie. Il veut manger il a faim. Il rĂąle. SacrĂ©e canaille. Mais regarde un peu. La voilĂ . T'en as de la chance toi. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Parc de Godric's HollowKohane W. Underlinden, le Sam 27 AoĂ» - 2314 L'instant semble que l'Ă©ternitĂ© pouvait ĂȘtre si belle, en mĂȘme temps. Car rien n'est plus beau que cette comprĂ©hension muette. Ces Ăąmes qui peuvent se passer de mot pour s'accorder. Communiquer. Battre au mĂȘme rythme, marcher sur le mĂȘme plan, naviguer sur la mĂȘme mer. Lieu oĂč nous ne sommes que deux. Les autres sont loin. Si loin. Ils ne nous atteindront en sont sommes dans cet endroit dont nous sommes les seules Ă possĂ©der la secret qui ne connaĂźt, ne reconnaĂźt que c'est magnifique. Magique. de -ique et non pas de hic. Car il n'y a aucun problĂšme dans tout cela. Seulement la nature. Qui a su assembler, rassembler, deux ĂȘtres, joindre deux Ăąmes identiques. Deux substances qui, Ă prĂ©sent, savent comment entrer en contact sans desserrer les lĂšvres. Le code secret le plus infaillible. Personne ne parviendrait Ă en percer le souffle devient plus saccadĂ© au fur et Ă mesure que je regarde l'inconnue du se passe quelque chose. Entre elle. Et le c'est sur le point de prendre un nouveau le pupille porte mille questions. Mille oĂč commencer ?Je ne la lĂąche pas. Car j'ai l'impression qu'au moment prĂ©cis oĂč je la lĂącherai, oĂč mes yeux se baisseront pour la quitter, ne serait-ce qu'une demie seconde, elle partira. Elle basculera. Non pas parce qu'elle le veut. Mais parce qu'elle ne peut faire sais, je sens qu'elle s'accroche Ă moi comme une naufragĂ©e s'accroche Ă une Rose, dans ce film miĂšvre du siĂšcle dernier, Titanic, s'agrippe Ă sa porte pour barboter dans l'eau glaciale du se tient Ă moi. De ce fil, de cette main a tendu les doigts. Ils se sont refermĂ©s sur mon regard. Et elle s'y tient. Alors je ne la lĂącherai je n'ai pas pu me sauver. Je n'ai pas pu sauver Rachel, Leo et que sais-je encore. Ils ont tous plongĂ©s, plus ou moins profondĂ©ment. Je ne peux rien faire pour eux hormis tenter de les garder encore un peu hors de l'eau. Alors cette fille, lĂ , je me dis que je peux peut-ĂȘtre quelque chose pour tel est le cas,je le ferai,Ă coup soudainement, ce fil invisible semble se ne se brise pas. Bien au n'en devient que plus brillant dans ce parc. Brillant mais seule moi le gosses, les parents, les vieux qui nourrissent les pigeons... personne ne le elle s' peu de vide fait que le vide, c'est une bulle. De protection. Et lĂ , la bulle a y a sa main, lĂ . Si proche. Mais pas encore sur moi. Elle va doucement. A pas de loup. continue de se raccrocher Ă moi. Ce besoin de quelqu' quelqu' toi...?Regard. lis dans ses pupilles. Elle semble me dire veux partir. Vite. Parce que maintenant, elle fait peur. Trop de proximitĂ© pour moi qui veux garder mes la distance en s'abstenant de finalement, les gestes sont encore plus forts que les pupilles parlent et leur attraction est le sais, hein ?Tu le sais que je ne peux m'y empĂȘcher alors que j'aimerais quitter ce banc, oui, mais pour aller oĂč ?Retourner lĂ -bas, dans le monde, leur monde, Ă tous. Les conventions, les beaux sourires, les c'est les autant rester elle et moi. Rester le mot autre n'existe pas. Car je suis elle, elle est et moi, nous ne sommes qu'une. A parler par le mĂȘme regard, exprimer les mĂȘmes envies, projeter le mĂȘme dĂ©sarroi au des autres pour rester avec un projet !Viens. la fixe. Sans bouger. Elle attend. Il n'y aura pas de mouvement. Pas si je n'en esquisse pas suffit d'un geste. Petit. Ă mon tour le vide. Le reste de vide. Pour lui dire je suis ne rĂ©flĂ©chis quelques millimĂštres sont comblĂ©s par mon peu. Et beaucoup Ă la fois. J'ai l'impression d'ĂȘtre collĂ©e Ă la fille. CollĂ©e Ă sa prĂ©sence. Totalement shootĂ©e Ă son regard pĂ©nĂ©trant. Je ne peux plus m'en se raccroche Ă moi. Je me raccroche Ă je sais que bientĂŽt, le fil qui nous relie sera encore plus solide. Encore plus y main s'est lancĂ©e. Toute la la dĂ©but, c'est juste effleurer la sentir. Furtivement. Comme la caresse d'une bref, c'est rapide. puis l'envie, l'attirance. Aimant Ă aimant. Plus par moins. Le cĂŽtĂ© pile et le cĂŽtĂ© besoin de quelqu' pas des autres. Parce que, tu te souviens ? L'enfer, c'est les besoin de quelqu' soit es suis besoin de toi. De cette fois, je pose ma main sur la ne s'agit plus de l'effleurer. Mais de la sentir, dans ma paume. Peau contre te sens, je me yeux ne te quittent pas. Je ne veux pas te lĂącher. Parce que le contact est dĂ©sormais Ă double mes doigts se crispent. Pour encore moins te laisser te que tu que je sache que tu ne feras rien. Tu as besoin de moi comme j'ai besoin de toi. On a besoin l'une de l'autre. MĂȘme si je ne sais comment tu t'appelles, tu ne sais comment je me ça, ce ne sont que des dĂ©tails dans notre monde Ă©loignĂ©, ce genre de chose importe sait qui on est, l'une l' Ăąmes le savent et pas grave si on ne peut y coller une Ă©tiquette. Un nom. Un mot. Un Il y a cette reconnaissance mutuelle. C'est ça qu'il ça qui est un hochement de tĂȘte. TrĂšs lĂ©ger. TrĂšs est infime. De sorte qu'on soit les seules Ă se voir, se comprendre, s' De tĂȘte. Je lui dis oui. Oui, je suis lĂ . Je serai lĂ . T'en fais pas. Je te tiens la main, ne veux plus la qu'elle est devenue ma le est bien, comme pas se d'Ă priori. Pas de se dĂ©visager. Point se tenir. L'une Ă l'autre. Pour ne me rapproche encore un peu sans jamais la lĂącher. Ni des yeux, ni du contact lĂ , la question sort du remonte, parcourt les artĂšres, le veines. Tourbillonne tandis que le regard s'illumine de cette nouvelle seule peut vent se est est s'engouffre dans les cheveux. Dans les vĂȘtements. Entre les pores de la peau. La jointure des tourne, nous gosses rient de cet air qui pourrait presque les faire parents rattrapent les emballages goĂ»ter, les journaux, les papiers qui s'en vont avec. Petites exclamations. Ouh lĂ , quel vent !Inutile. Pourquoi le dire ? Tout le monde le nous, dans notre monde. Pas souffle se heurte contre nous, s'introduit en je ne la lĂąche ma question... Et ma question se fait venir s'Ă©craser en plein devant elle. La la voie, qu'elle la lise, qu'elle la comprenne. toi, c'est quoi ton problĂšme ? GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Parc de Godric's HollowGaĂ«lle Panyella, le Lun 26 Sep - 924 HRPG DĂ©solĂ© pour le retard et pour ce rp pas terrible La mĂšre nourrit l'oisillon. Que j'observe du coin de lâĆil. Parce que mon regard reste en contact avec E. Inconnue si lointaine et pourtant si proche. Le petit bĂ©bĂ© semble content. Je pourrais l'envier, mais c'est sa mĂšre qui est l'objet de ma jalousie. Elle est venue prĂšs de lui. De son propre chef. S'est approchĂ©e, le nourrit. Chaque jour elle l'approche. Le moineau n'a pas Ă la chercher nuit et jour pour avoir un ou deux vers de terre. Elle vient puis repars. Mais ce qui compte, c'est qu'elle est que moi, depuis toujours, je joue le rĂŽle de l'enfant qui attend patiemment sa mĂšre. Je ne m'approche pas des autres. Je ne les aborde pas. J'attends qu'ils viennent. Et parfois ça prend du temps. Je reste donc seule dans une bulle qui jamais ne se perce. Quand quelqu'un se dĂ©cide Ă venir voir le petit aiglon timide, le rond de savon Ă©clate. ĂnervĂ©e d'ĂȘtre ennuyĂ©e, je gĂąche tout. Je grogne. Je regrette. Cercle sans fin. Youhou. Apprendre Ă faire le premier main est une avancĂ©e. Un petit pas que les autres ne voient pas. Nous sommes toujours invisibles. Seuls nos vĂȘtements, peut-ĂȘtre de couleurs vives sont aperçus par l'extĂ©rieur.. Il faut des outils de scientifiques pour apercevoir la tristesse d'un regard. Un amplificateur de sons pour comprendre les battements saccadĂ©s de nos cĆurs. Des choses d'autant plus avancĂ©es pour entendre nos pensĂ©es. Approche. Aide moi. Nous sommes liĂ©es. Par un fil. Tu le peur d'approcher. J'ai fait un effort, Ă toi. Combats tes peurs. Tu peux le faire. Il y a le connu. Il y a l'inconnu. Un contact est une nouvelle chose. Allez. VoilĂ . Regards dans regards. Ătres qui se comprennent. Mains posĂ©es. Un frisson me transperce lorsque le contact Ă©tabli. A moi de la craindre. Je suis acceptĂ©e. Tu es acceptĂ©e. Nous sommes ensemble. Souffle. Une corde Ă©paisse. TrĂšs vite, le simple frĂŽlement passe en ma main dans la sienne. Elle semble en dĂ©tresse. Elle l'est. Sa poigne se serre. Je la lui rends. Je ne te laisserais pas tomber au fond du gouffre. hoches la la me soutiens. Je te soutiens. Tu t'approches un peu comble le vide qui une place pour nos es lĂ pour quelqu' simple que ça puisse paraĂźtre, le vent se lĂšve. S'Ă©tire. Il vole. Forme des tourbillons de feuilles. Les enfants tournent dans cette tornade tournante. Je me souviens. J'aimais tourner dans le vent. Lorsqu'il s'engouffre dans mes cheveux. Qu'ils s'envolent dans l'air. Dans l'air du vent. Qu'il frĂŽle ma nuque. Qu'il s'engouffre dans mes vĂȘtements. Qu'il caresse ma peau. Que j'aime ça. En fait, je ne savais plus ce que c'Ă©tait. De tourner dans le vent. J'envie un instant les pendant un instant un murmure. Silencieux et interrogateur. Elle veut savoir. Je le lui doit bien... J'exerce une pression sur ses doigts, alors que mes yeux s'embuent. Je n'ai pas une histoire extraordinaire. Il y a bien pire. Et pourtant, ça me rend. soir d'Ă©tĂ©, elle est venue me torturer. L'alcool l'embaumait toute entiĂšre. Saoule, elle s'est mise Ă jouer. Avec mon esprit. Prise par la fatigue, ses mots sonnaient comme une rĂ©alitĂ©. J'ai grattĂ© ma peau jusqu'au sang. J'ai tentĂ© le courage. J'ai rĂ©alisĂ© que mĂȘme ma propre tĂȘte en avait marre de moi. Depuis, j'ai envie... De quoi ai-je envie ? De quoi. De mort ? De fugue ? De folie ?Je serre. Encore. J'ai peur de lui faire du mal. Je tremble. Je ne lĂąche pas ses yeux. Je suis au bord du gouffre. Je vais bientĂŽt craquer. Tu le sais. Finissons l'histoire. LibĂšre-moi ; le matin, je me suis rĂ©veillĂ©e. Elle n'Ă©tait plus lĂ . RĂȘve ? RĂ©alitĂ© ? La deuxiĂšme proposition. Serpent de sorciĂšre. Je ne savais mĂȘme plus faire la diffĂ©rence entre l'imagination et... Le reste. Plus de frontiĂšres. Dans son iris, je remarque le ciel qui s'assombrit. Les nuages passent dans un temps record du gris au noir. Il fait sombre. Je ne la quitte pas du regard. Je commence pourtant Ă avoir peur. Au loin, le tonnerre gronde. Des Ă©clats de lumiĂšre m'aveuglent. Je ne t'abandonnerais pas... La pluie s'Ă©crase sur mes cheveux. Le volume qu'ils avaient obtenu par le vent se perd. L'eau les aplatis. Des gouttes tombent dans mon dos. Des gouttes s'Ă©crasent sur mes je ne sais pas si c'est la mĂ©tĂ©o orageuse ou la tristesse tĂ©nĂ©breuse qui est la cause de cette humiditĂ© sur mon visage. Kohane W. UnderlindenMDJ-GestionnaireHarryPotter2005 Re Parc de Godric's HollowKohane W. Underlinden, le Sam 29 Oct - 1217 Sorry I'm so laaaate ! Il y avait le il y a est venue. Poser son corps. Son Ăąme. Son esprit. LĂ oĂč il n'y avait plus est le sa seule prĂ©sence douloureuse. Un corps qui fait mal. Une Ăąme pourtant, elle est lĂ . Comme je suis lĂ . Moi aussi. Sa main sur la main dans la vie imbriquĂ©e Ă la temps d'un un de filles qui volent, haut, lĂ -haut. leur souffrance. Son iris me paraĂźt briller. D'un Ă©clat terne. Mais beau. comprend. Tu es lĂ pour suis lĂ pour mains mĂȘlĂ©es, signe de cette m'empĂȘches de te rattrape quand tu regards croisĂ©s, pour se soutenir l'une l' le silence, magnifique silence, comme unique lien. Ma question s'est envolĂ©e avec le a voguĂ©. Jusqu'Ă elle. Jusqu'Ă s'agripper Ă sa peau. Ses cheveux. Entrer dans son question est nous. Elle n'attend qu'une seule rĂ©ponse. Mon regard se baisse un paupiĂšres s'affaissent. Sur les deux mains de remonter le long du bras. Et capter de regard de l' mots silencieux qui traversent la bouche coeur qui s'ouvre peu Ă peu. Sur tout. La destruction. L'assassinat d'une ancienne Ă©poque plus lumineuse. Joyeuse. Je sens ses images. Ses les sens parce que j'ai la reflet dans un miroir est mon coeur qui palpite est le mon organe vital est le notre douleur ne fait plus qu'une. PartagĂ©e. Les larmes amĂšres pourraient se faire plus qu'un seul ruisseau seule riviĂšre de lames tranchantes. De larmes Ăąmes pourraient s'allier en ce Noir nos esprit ne devenir qu' supporte tout un lourd fardeau. Son parle d'incomprĂ©hension. Perdition. sait plus ce qui a Ă©tĂ© ou n'a pas sait plus ce qu'elle veut faire. Ne pas aller. Vers quoi. Pour quoi. Pour sa main sur la main, Ă serrer la mienne jusqu'Ă en devenir blanche. corps. Qui craque et craquĂšlent sous tant de j'aimerais pouvoir arrĂȘter. ne peux je sens que moi aussi. Ca frĂ©mit. A l' coeur tressaute. le corps ressent un frisson face au masque de souffrance qu'est ce reflet de voir ainsi, se voir en face...Ca fait encore plus mal. Et pourtant, on a besoin de se comprendre. Ton histoire m'aidera peut-ĂȘtre Ă pourquoi moi aussi j'ai si le monde tourne dans tous les sens et non plus tout la folie, la banalitĂ© dĂ©sormais ?Sont-ce les gens innocents et sains d'esprit qu'on enferme dans les asiles ?Sont-ce les fous qui bĂ©nĂ©ficient de tous les droits d'arpenter ce monde et de frapper, frapper, tuer ? Les lĂšvres se serrent un peu souhaite garder un silence encore plus profond. Tandis que la main ne me lĂąche plus. Et que son corps, son Ăąme, tout plonge mon regard dans le noie dans ses toujours serrĂ©es. Ne craque craque suis tombe fais me sens ?Je suis lĂ . Je m'approche un peu ĂȘtre presque collĂ©e Ă sente que je suis elle. Avec qu'elle me rend la pareille. Par sa simple main posĂ©e sous la mienne. CramponnĂ©e Ă moi. Ne lĂąche lĂąche est restera ensemble. Et soudain, tout devient encore plus le vois sur son teint s'est nuages menaçants au-dessus de nos grondent, grondent leur fureur. Leur incessante loin, les cris, les rires des enfants qui sentent l'orage arriver Ă grands parents qui veulent rentrer avant de se prendre l' bouge autour de nous. Tout s'active. Sans nous, nous ne bougeons pas. Sur le banc. dans sur est lĂ . Alors que le monde tourne. Et qu'on reste statiques. Les voix, les cris deviennent encore plus lointains tandis que les premiĂšres gouttes ciel se dĂ©verse. Sur sens l' s'abat. Sur le crĂąne. Les cheveux. Les Ă©paules. Trempe les vĂȘtements et dĂ©gouline sur le peut-ĂȘtre est-ce de l'eau salĂ©e, qui coulent le long des joues ?Je ne sais pas. Je ne sais coule. C'est elle. Chez moi. Tandis qu'on se coeur se dĂ©verse aussi. Toute la tristesse et l'amertume. La rancoeur et la main sur la sienne se crispe elle veux lui dire de tenir la pluie gouttes sont grosses. Et s'Ă©crasent en de gros bruits. Remplissent le flaques. Nourrissent l'herbe et les fleurs. Mouillent les personne nous. dans notre dans ce ; plus personne autour. J'ai mal. Moi je dĂ©tache mon regard du sien. Et lĂšve la les nuages noirs. Noirs de les regarde. Observe les gouttes s'Ă©craser sur moi. Et mes larmes se mĂȘler Ă j'en suis sĂ»res. Elles coulent. RiviĂšre salĂ©e. AmĂšre. Ca fait longtemps. Si longtemps que mes yeux son restĂ©s secs. A hurler, crier, se dĂ©mener. Mais jamais lĂ ... ça coule tout seul. En harmonie avec elle. Sa prĂ©sence. Qui me dit qu'elle est lĂ pour suis lĂ pour elle. Mon visage se baisse de nouveau. Pour aller reprendre contact avec mes pupilles dans les dans son lui parler, Ă mon tour. En travers les lĂšvres fermĂ©es. Cousues par trop d'horreur. Par trop de par la rage et la tristesse. Les larmes cinglantes, les larmes sanglantes. Tu sais, j'aime pas l'eau. Non, j'aime pas l' j' je n'aime prĂ©fĂšre le feu qui brĂ»le, donne du courage et de la flamme qui permet de tout ça Ă©teint cette surtout, surtout, l'eau, c'est les mauvais souvenir. Tu veux que je te raconte moi aussi ? Elle a parlĂ© pour offert ses images et ses mon tour, de parler pour elle. Seulement pour sera-t-elle la seule a savoir. Vraiment en connaissent des bouts. Jamais elle...Par ce silence qui nous unit...Elle peut savoir. Un soir. Il neigeait. Et tu sais, la neige. C'est de l'eau, en fait. Quand ça fond, c'est de l'eau. Ce soir, il neigeait. J'aimais la neige. tellement beau !Je croyais que ce soir, j'allais encore plus l'aimer. Parce que j'allais le que j'aimais tellement. Lui pour qui mon coeur Simplement me pas crissaient joyeusement sous la neige. Et j'Ă©tais heureuse. Mais tu vois, rien ne s'est passĂ© comme prĂ©vu. Le blanc de la neige est devenu rouge de vu le corps de la femme gorge s'est vidĂ©e de son sang devant moi. Sous mes Lui... Lui Ă©tait lĂ . Sans bouger. Baguette Ă la main. AprĂšs avoir incisĂ© sa jugulaire. AprĂšs l'avoir laissĂ©e femme. larmes se sont font plus amĂšres alors que mes yeux pluie, je ne la sens mĂȘme sens juste sa prĂ©sence sa main. CramponnĂ©e. Et ça, ce n'est qu'une partie de mon n'est que l'aboutissement de plusieurs autres ne sais pas si je suis tout simplement malheureuse Ă en veux monde. Ce univers m'a tout pas juste. A peine dix-sept j'ai l'impression d'avoir tout vĂ©cu. fait trop mal. Doucement, je retire ma main de la sienne. Sans jamais la quitter des tends mes vĂȘtement trempĂ© par la tends mes je l' serre contre rassurante. Je suis es lĂ . La pluie tombe pluie larmes ne sur un banc, deux Ăąmes imbriquĂ©es l'une dans l' tonne au Ă©clairs dĂ©chirent parfois le voile les vois Ă plane. Dans ce plan un dans le sur l'amĂšre mer des larmes. GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Parc de Godric's HollowGaĂ«lle Panyella, le Jeu 3 Nov - 2250 Musique Ce sont les deux causes. Mes larmes salĂ©es se mĂ©langent Ă la pluie. Je suis trempĂ©e. MouillĂ©es de lâextĂ©rieur en premier. Parce que la nature l'a dĂ©cidĂ©. Je ne peux que respecter son choix. C'est une dĂ©esse celle-lĂ . Il n'y a pas moyen de l'arrĂȘter. Quoi qu'il arrive, elle dĂ©cidera son destin. Ăa a toujours Ă©tĂ© ainsi. Depuis la nuit des temps. Je ne pourrais jamais la stopper. Alors j'accepte cette eau qui me transperce. TrempĂ©e de l'intĂ©rieur en deuxiĂšme. Mon cĆur, mes tripes... Nous pleurons ensemble. Mes yeux, mes mains, ma poitrine. Nous pleurons. Ensemble. Et toi, toi qui m'aides, qui me serres la main. Pleures avec nous. Dans un dernier soupire. Nous sommes liĂ©es Ă que je lui livre mon histoire, elle semble dĂ©stabilisĂ©e. Je sens, je sens qu'elle a besoin de se vider ; Dans mes problĂšmes. Elle se voit. Se voit en moi. Si je suis son reflet, si je suis ton reflet, tu es le mien. Dans un miroir brisĂ©, oĂč les deux silhouettes peuvent s'enlacer. Il suffit de regarder nos mains. Signe d'une union indescriptible. Une union que seules deux personnes peuvent comprendre. Nous en sommes les maĂźtres. Il n'y a pas de barriĂšres. Que dire, que penser de plus. J'ai mes Ă©motions qui explosent, et sous ces premiĂšres gouttes, la fille meurtrie se rapproche. Seuls quelques millimĂštres nous sĂ©parent. Petits, essentiels. Pour le moment. Yeux sur nos mains, regards dans regards. FrĂ©missements, colĂšre ? Tout ce qui se passe, c'est si... Si fort. Je sais que nous devons tenir bon. Je sais que nous ne devons pas craquer. Mais c'est difficile. N'est-ce pas ? Pourquoi la lutte demande-t-elle tant d'Ă©nergie alors qu'abandonner est si facile ? Connais-tu la rĂ©ponse Ă cette affreuse question ? J'ai beau rĂ©flĂ©chir, je ne la connais pas. et j'ai cherchĂ©, encore et encore, de nombreuses rĂ©ponses. La plus importante n'est jamais venue Ă moi. Plus que cruelle, cette rĂ©alitĂ© m'afflige, t'afflige. Tu m'as permis de ne rien lĂącher. Pour le comment faire quand tu ne seras plus lĂ ?Le ciel se fait de plus en plus noir. De plus en plus sombre. Il nous soutient. Il se bat Ă nos cĂŽtĂ©s. Et ses cris se font de plus en plus rageurs. Le tonnerre rugit. Tout comme nous, il a Ă©tĂ© meurtri. CohĂ©sion avec la nature. Il n'y a plus que toi et moi, nous sommes trois. Puis, je sens que ta main se crispe elle aussi. Tu me racontes ? Vas-y, je t'Ă©coute. J'Ă©couterais toujours tes maux. Nous Ă©couterons. Les frĂ©missements de feuilles, ces petites tornades, cet ouragan qui se dĂ©chaĂźne sous nos yeux, sur notre tĂȘte, dans notre ĂȘtre. Tout ça, tout ça t'Ă©coute. Nous tendons l'oreille. Tu n'es pas seule. HĂ©siter, tu peux. Je ne te jugerais pas. MĂȘme si tu romps le contact visuel quelques instants. Je ne peux pas t'en vouloir. Ăa m'est impossible. Tu regardes le ciel et ses gouttes tombantes ? Je fais de mĂȘme. Tu replonges tes yeux dans les miens ? Je fais pareil. Je remarque que tu n'aimes pas toute cette eau. Alors que c'est mon Ă©lĂ©ment, je commence Ă le haĂŻr. Si tu ne l'aimes pas, je ne peux que le dĂ©tester. Si elle t'a fait du mal, c'est qu'elle n'est pas cette base de vie que j'adulais tant. On se fait tous trahir un jour...Ton histoire passe dans tes larmes, circule dans ton sang, me parvient par des chocs violents. Les images dĂ©ferlent en moi, floues et limpides. Contradictoires. Je ne peux voir par des images concrĂštes, certes. Pourtant, j'ai pu tout observer. La douleur qui est tienne devient mienne. J'ai peur. Peur de la mort. Peur de l'abandon. Peur de la solitude. Peur de la folie. Je te comprends. Comprends enlĂšve dĂ©licatement sa main de la mienne. Aussi doux qu'a Ă©tĂ© son geste, il me fait l'effet d'une gifle. Me trahis-tu ? Je ne pourrais pas le supporter. Si tu me plantes un couteau dans le dos, je me viderai de mon sang sur ce banc mĂȘme. Heureusement, loin de toi cette idĂ©e. Un dernier contact visuel, puis tu me prends dans tes bras. Moi, blottie contre une parfaite inconnue pas si inconnue que ça. Alors que l'Ă©treinte dure, je m'accroche Ă ses vĂȘtements comme Ă une bouĂ©e. Pour ne pas me noyer face Ă cette pluie, cette tornade, ces nuages noirs, ces restons comme ça, un moment, si court et pourtant si long. Si long, et pourtant si court. Je me calme, peu Ă peu, et dans ses bras, je mâapaise. BercĂ©e par les clapotis de la pluie, par la respiration de mon reflet brisĂ©. Mes paupiĂšres se ferment, pour se rouvrir, complĂštement sĂšches de larmes. Je me dĂ©fais un peu de son Ă©treinte pour regarder l'horizon, ce parc si joyeux jadis, complĂštement dĂ©serter d'enfants maintenant. La folie prend peu Ă peu le dessus sur toutes mes Ă©motions. MalgrĂ© tout. Je fais ce que je peux pour la faire taire. Pour ne pas gĂącher ce moment. Je pose ma tĂȘte sur son Ă©paule. Reprends sa main, effleure pour une derniĂšre fois son regard et, dans un chuchotement qu'elle ne peut qu'entendre, je prononce le seul mot que mon reflet brisĂ© d'entendra jamais de ma part-Merci -FIN DU RP- Andrew EalesGryffondor Re Parc de Godric's HollowAndrew Eales, le Jeu 22 DĂ©c - 1335 -Tout est une question de point de vue - [PV avec Elenna Benson.]Deux hommes, des jets lumineux virevoltant tel un spectacle mortuaire, l'utilisation d'une dague, un seul survivant... voilĂ le rĂ©sultat de cette soirĂ©e passĂ©e dans l'obscuritĂ© de cette nuit qui semblait paradoxalement ĂȘtre des plus calmes aux yeux de quiconque. La main vengeresse que j'incarnais maintenant depuis un certain temps avait une fois de plus frappĂ©e, Ă©liminant un nom de plus Ă la liste des nuisibles de ce monde. Mais les noms Ă©taient encore nombreux, trop nombreux. D'autant plus que pour l'heure, je ne m'Ă©tais pas attaquer Ă mes cibles principales Les Mangemorts. Je ne m'Ă©tais contenter que d'Ă©liminer de faibles larves, des personnes qui n'Ă©taient pas un vĂ©ritable dĂ©fi pour moi. Mais ce que je faisait n'Ă©tait pas inutile pour autant, bien au contraire, Ă©tant donnĂ© que je punissais ceux qui avaient eu l'audace de causer du mal par le passĂ©, Ă une Ă©poque oĂč je n'Ă©tais encore qu'un enfant, ceux qui Ă©taient comme cet homme... Celui qui, en bel enfoirĂ© qu'il Ă©tait, avait prit la vie de mon pĂšre, de ma mĂšre, de mon frĂšre... celui qui fut ma premiĂšre victime et qui eu l'audace de me supplier de l'Ă©pargner... penser Ă ce chien me donnait envie de vomir... Mes meurtres Ă©taient donc totalement justifiĂ© et ne me pesaient pas sur la conscience et quand bien mĂȘme cela venait Ă ĂȘtre le cas, j'accepterais le prix. Car qui Ă part moi se chargerait d'accomplir cette tĂąche qui Ă©tait nĂ©cessaire pour libĂ©rer notre monde de l'influence de ces ordures ? Personne. Raison pour laquelle j'Ă©tais partis dans ma croisade accompagnĂ© de plusieurs disciples, disciples qui j'attendais d'ailleurs patiemment dans ce parc de Godric's Hollow pour que je puisse donc installĂ© lĂ , sur un banc, du sang sur ma chemise et de l'alcool dans le mien, attendant l'arrivĂ© de l'une de mes disciples, ma fidĂšle HĂ©lina Ă qui j'avais envoyĂ© un Patronus assez approximatif - au point oĂč je n'Ă©tais mĂȘme pas certain de bien avoir prononcĂ© le prĂ©nom de la destinatrice Ă mon sortilĂšge - dĂ» Ă mon Ă©tat d'ivresse pour lui indiquer oĂč je me trouvais et j'espĂ©rais qu'elle n'allait pas tarder Ă arriver. D'un autre cĂŽtĂ©, cela me faisait penser que je devrais, un jour, peut-ĂȘtre, envisager le fait de passer mon permis de Transplanage afin d'ĂȘtre totalement indĂ©pendant, Ă©tant donnĂ© que le fait de devoir dĂ©pendre de quelqu'un d'autre - et surtout d'une disciple - Ă©tait un peu ridicule pour un homme de ma stature. Mais bon, pour le coup, j'avais l'excuse du fait d'avoir la tĂȘte en vrac Ă cause de l'alcool, mĂȘme s'il persistait en moi assez de logique et de cohĂ©rence pour toujours ĂȘtre le maitre Ă si pour certain, cela faisait bien longtemps que je n'Ă©tais plus maitre de quoi que ce soit, que j'avais sombrĂ© dans une profonde folie alors mĂȘme que je n'avais jamais vu aussi clair de toute ma vie. Tous devaient se faire au fait que le Damien Eales adorablement gentil, naĂŻf et mĂȘme stupide avait disparu pour de bon pour laisser place Ă un homme affirmĂ© et luttant pour une vrai cause, utilisant le seul moyen efficace pour se dĂ©barrasser du mal ce qui, pour certains, donneraient l'impression que je suis exactement comme eux alors qu'ils se trompaient parfaitement. Moi, je ne faisait pas cela pour des raisons de pouvoirs ou peut-importe la connerie derriĂšre laquelle se cachaient ces enfoirĂ©s salissant l'art de la Magie Noire. Non. Moi, sâagissait de la sorte pour me dĂ©barrasser de la vermine, pour offrir un monde meilleur aux personnes qui me sont chĂšres, pour offrir un avenir digne de ce nom aux jeunes qui ne devront pas vivre dans le peur et Ă©galement pour empĂȘcher d'autres enfants d'ĂȘtre orphelin comme ce fut mon Ă cotĂ© de ça, le reste n'Ă©tait qu'un dĂ©tail pour moi. On pourrait me juger comme Ă©tant exactement comme eux, me jeter Ă Azkaban jusqu'Ă la fin de mes jours ou mĂȘme m'abattre que ça me serait complĂštement Ă©gal du moment que ma tĂąche Ă©tait accomplie. Car mes disciples Ă©taient lĂ pour ça, pour ĂȘtre suffisamment bien former pour m'Ă©pauler et surtout pour prendre ma place si jamais il m'arrivait quelque chose, mĂȘme si je ferais en sorte de survivre pour voir naitre mon monde idĂ©al. Enfin... pour l'heure, mon monde idĂ©al se trouvait dans un lit bien douillet et bien au chaud sous des draps. Ainsi espĂ©rais-je que l'on vienne rapidement me chercher, mĂȘme si en thĂ©orie, je ne devrais pas avoir Ă attendre bien longtemps Ă compter de maintenant...DAMIEN J. Elenna BensonPoufsouffle Re Parc de Godric's HollowElenna Benson, le Mar 10 Jan - 635 Rp privĂ© avec Damien J. Eales. En peu de temps parfois on fait bien du chemin...Les temps avaient bien changĂ©, mais depuis peu finalement. Aujourdâhui, la jeune femme aux cheveux de neige avait laissĂ© Ă place Ă quelquâun dâautre, Ă une femme plus forte, plus dure. Il mâarrivait de ne pas me reconnaĂźtre lorsque je me croisais dans un miroir. Jâavais gardĂ© ma mine joyeuse, mon visage de poupĂ©e et mon sourire franc mais mes cheveux sombres rendaient mes traits plus cassants. Pourtant, lorsque je me perdais dans mes pensĂ©es, mes sourcils se fronçaient et mon front se plissait, me donnant un air sĂ©rieusement trop sĂ©rieux. Je nâĂ©tais plus la gamine rĂȘveuse que jâavais pu ĂȘtre. Moi qui avais toujours voulu faire le bien, Ă©voluais dans un monde oĂč la paix rĂ©gnait, je mâĂ©tais rendue compte quelques semaines auparavant que ma tĂąche Ă©tait bien vaine. Je ne pouvais pas y arriver, pas seule en tout cas. Alors jâessayais de limiter les dĂ©gĂąts, dâaider ceux qui en avaient besoin, de protĂ©ger ceux qui ne pouvaient le faire seuls, dâapprendre Ă ceux qui souhaitaient rejoindre notre cause. JâĂ©tais entiĂšrement dĂ©vouĂ©e Ă lâOrdre du PhĂ©nix, oubliĂ© le MinistĂšre de la Magie et ses rĂšgles qui mettaient plus souvent des bĂątons dans les roues que de lâhuile dans le Ă©tait tard, bien trop tard pour sortir mais comme depuis plusieurs mois, le sommeil ne parvenait pas Ă me prendre dans ses bras. Le voulais-je vraiment ? A chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais ces mages noirs, je revoyais ces tortionnaires qui mâavaient fait souffrir plus quâun corps ne pouvait le supporter, tout ça pour quelques noms. Quelques noms que jâavais donnĂ©. Jâavais fini par cĂ©der. Je leur en voulais, Ă eux plus quâĂ quiconque, je voulais causer leur perte mais pas Ă nâimporte quel prix. Dans ma quĂȘte, jâavais des innocents Ă protĂ©ger. Il Ă©tait hors de question dâavoir des dommages collatĂ©raux. LâOrdre du PhĂ©nix y veillait, les Mangemorts un peu moins. Pas du tout mĂȘme. Quand mes alliĂ©s Ă©taient venus me chercher, quand ils avaient enfin rĂ©ussi Ă me retrouver, jâĂ©tais devenue une autre personne, jâĂ©tais devenue celle que je combattais avidement. Jâavais cĂ©dĂ© Ă la colĂšre, Ă la rage et au dĂ©sespoir. Jâavais laissĂ© la folie sâinsinuer dans mon esprit. Heureusement, la vie avait fait que jâavais rĂ©ussi Ă me sortir de lĂ , que mes amis avaient pu mâaider Ă redevenir celle que jâavais longuement je ne souhaitais que le bien, Ă©trangĂšre Ă la magie noire qui mâavait blessĂ©. Marchant dans les rues de Londres, accompagnĂ©e de prĂšs par Eden, je profitais du silence et du froid qui endormait mes rĂ©flexions. ArrĂȘterai-je un jour dây penser ? Oublierai-je ces instants maudits en compagnie du mal incarnĂ© ? Les mains dans les poches de mon long manteau noir, un bonnet en laine blanche bien ancrĂ© sur ma tĂȘte, je me perdais une fois de plus dans mes pensĂ©es jusquâau moment oĂč je gagnais une petite ruelle dĂ©serte. Avançant vers moi, une douce lumiĂšre argentĂ©e flottait dans lâobscuritĂ©, un petit renard blanc qui apportait un prĂ©cieux message. Il nây avait aucun nom, juste un message. Godricâs Hollow et une demande dâaide ? Encore un piĂšge ? Est-ce que les mages noirs avaient dĂ©couvert mon identitĂ© et comptaient bien mâen faire part dans un petit village perdu dans lâouest de lâAngleterre ? Je mis quelques secondes Ă me dĂ©cider et dans un souffle sonore pour marquer mon agacement je transplanais, baguette en main, la main posĂ©e sur mon chien pour qu'il suive le trajet, il commençait Ă ĂȘtre nâĂ©tais pas si bĂȘte que certains semblaient le penser, je nâavais pas atterri directement dans le parc indiquĂ© par le patronus, histoire de ne pas me faire surprendre. Baguette en main, tous les sens aux aguets, jâavançais Ă pas de loup vers le jardin pour essayer dâapercevoir la personne qui mâavait contactĂ©. Bien vite, une silhouette se dessina sur lâun des blancs entre deux buissons. Lâhomme Ă©tait assis, une chemise blanche pleine de sang sur lui, attendant patiemment son convoi privĂ©. CâĂ©tait qui lui ? Et câĂ©tait quoi ce b*rdel ? Sans plus attendre, je glissais ma baguette dans ma poche, ma main toujours bien serrĂ©e autour dâelle et mâavançais vers le gars. Jâentrais doucement dans la lumiĂšre des lampadaires, me penchant pour essayer de deviner les traits du sorcier qui fixait le sol. Un souvenir du MinistĂšre vint de suite tinter dans mon cerveau, je le connaissais, jâavais travaillĂ© avec lui." Damien ?... Câest toi ? Est-ce que tout va bien ? Jâai reçu ton patronus mais je nâai pas tout compris⊠"Jâavais changĂ©, mes cheveux nâĂ©tant plus dâun blanc immaculĂ© mais chĂątains comme ils lâĂ©taient depuis ma naissance. Les sourcils froncĂ©s, le regard inquiet, jâapprochais de lui, lâair un peu mĂ©fiante tout-de-mĂȘme. Eden, lui, suivait Ă petit trot, restant collĂ© Ă ma jambe comme le bon petit-gros chien qu'il Ă©tait... Amy ShieldsAuror en formation Re Parc de Godric's HollowAmy Shields, le Sam 18 FĂ©v - 1931 Post UniqueLe rp se dĂ©roule le 14 fĂ©vrierDeuxiĂšme Ă©tape. La premiĂšre c'Ă©tait pas mal dĂ©roulĂ©e. Il fallait juste espĂ©rer que ça allait ĂȘtre pareil ici. Nouveau Plop. Les pieds qui heurtent le sol. Sol plus ou moins mou. Sol herbeux. Ce mot existe ? Certainement. Par rĂ©flexe, Joy se mouva jusqu'Ă un arbre pour essayer de ne pas ĂȘtre vue. C'Ă©tait vide. Personne dans son champ de vision. Tant mieux. Seul les feuilles venaient briser le silence sous l'air du vent. Il ne fallait pas attendre. L'heure fatidique arrivait. Et si elle manquait le signal, elle serait seule face aux problĂšmes qui allaient lui tomber dessus. Alors il fallait faire vite. Nouvelle fusĂ©e sortie du sac. Positionnement droit par terre en plein milieu de l'herbe. Etre sortie de sa cachette Ă©tait risquĂ© mais si elle laissait la fusĂ©e sous l'arbre, elle ferait plus de mal que de bien. Alors autant se mettre en danger pour le bien de la minutes avant le lancement. Joy qui se dĂ©peche et qui se dĂ©bat avec ce qui lui reste de patience. L'envie de montrer au monde qu'ils sont lĂ . On sort la baguette. Regard Ă droite puis Ă gauche. Surveillance maximal en attendant. Si quelqu'un arrivait maintenant c'Ă©tait fichu. Comment rĂ©agirait-elle ? Aucune idĂ©e. Elle n'allait clairement pas le blesser donc elle fuirait certainement. VoilĂ pourquoi elle mit le retardateur au cas C'Ă©tait le moment. La mĂšche s'allume. Joy s'Ă©carte pour ne pas ĂȘtre blessĂ©e. Ce serait tellement bĂȘte. Sifflement ĂŽ combien jouissif. La fusĂ©e qui monte, qui s'envole. Qui va bientĂŽt exploser. Qui explose. Et lĂ le spectacle se passe, devant les yeux blancs vitreux de la PhĂ©nix. C'Ă©tait beau. Elle Ă©tait heureuse. Mais elle ne pouvait tarder. Une fois le spectacle fini, elle transplana dans un nouveau bruit sourd. Atterrissage dans les rues de Londres. Rentrer Ă l'appartement et se changer, vite. Missions rĂ©ussies. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Sam 8 Avr - 2356 LA d'Evan accordĂ© - il a le mien pour la durĂ©e de ce RP Mal Ă lâaise avec la mĂ©tamorphose alors que cela avait Ă©tĂ© sa matiĂšre de prĂ©dilection lors de ses Ă©tudes Ă Poudlard. Incapable dâune quelconque transformation en animal. VoilĂ Ă quel point elle en Ă©tait rendue, quelque peu dĂ©sespĂ©rĂ©e de ne pas atteindre SA perfection. Elle idolĂątrait cette idĂ©e de pouvoir se mouvoir, Ă peine perceptible, en animal. NĂ©anmoins elle nâavait jusque-lĂ jamais puis un jour, lâidĂ©e saugrenue dâappeler Ă lâaide lâavait pris. Puisquâelle nây arrivait pas seule elle devait â en plus de sâarmer de patience â faire appel Ă quelquâun connaissant la mĂ©tamorphose sur le bout des doigts. Et Elly savait exactement Ă qui sâadresser. Elle avait encore en mĂ©moire de vagues souvenirs de cours avec un professeur de mĂ©ta particuliĂšrement attentif aux besoins de ses ce qui avait le plus marquĂ© Elly restait bien Ă©videment le vol somptueux quâil lui avait offert Ă dos de Sombral. Vol majestueux et quelque peu troublant. A lâĂ©poque elle ne voyait pas ces crĂ©atures fantastiques et avait particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© que le professeur sorte de sa caste sociale afin dâoffrir ce moment de pur bonheur Ă lâĂ©lĂšve quâElly Ă©tait alors. Il lui avait Ă©galement donnĂ© lâenvie de persĂ©vĂ©rer dans les Ă©tudes afin de devenir Auror, et elle avait rĂ©ussi. GrĂące Ă lui ? Elly ne saurait le dire, nĂ©anmoins il avait Ă©tĂ© un soutien non nĂ©gligeable durant sa scolaritĂ© et elle espĂ©rait quâil puisse lâaider Ă devenir avait alors tentĂ© de rĂ©diger une lettre, lâavait dĂ©chirĂ©e. Elle lâavait recommencĂ©e encore et encore, afin dâĂȘtre sure que cela soit bien pris, pas mal interprĂ©tĂ©. Du haut de ses 21 ans, Elly rĂ©clamait encore lâaide de ses professeurs ⊠non, de son professeur de mĂ©tamorphose, le seul qui lui avait accordĂ© un minimum dâattention en dehors des cours. Elle pensait pouvoir lui faire confiance, il lui dirait sans dĂ©tour oĂč se situait le problĂšme et lâaiderait peut ĂȘtre Ă le rĂ©soudre. Lorsquâelle avait reçu sa rĂ©ponse, avec un lieu de RDV et un horaire prĂ©cis, elle avait limite sautĂ©e de joie jusquâau plafond de son appartement. LâidĂ©e dâĂȘtre aidĂ©e Ă cette tĂąche si difficile rendait Elly joyeuse. Elle transplana sur le lieu de rendez-vous, aussi impatiente quâune adolescente qui se rend Ă son premier rendez-vous. EvanSerpentard Re Parc de Godric's HollowEvan, le Dim 9 Avr - 1032 Souvenir passĂ©, souvenir prĂ©sentWith EllyJ'avais reçu une lettre Ă Poudlard. Pas une de celle Ă©crite maladroitement par un simple Ă©lĂšve me demandant des conseils. Non. Par une ancienne Ă©lĂšve, Elly. Un bout de charme blond au regard qui sculptait les sens. Que j'avais rencontrĂ© en dehors de mes cours. Je l'avais emmenĂ© faire un tour sur mon sombral et nous avions survolĂ© une partie des limites de l'Ă©cole, dans une balade qui Ă©tait restĂ© un excellent souvenir pour elle comme pour moi. Par la suite, nous avions eu une conversation enrichissante, au delĂ de la nature et plus particuliĂšrement la faune, oĂč elle m'avait contĂ© son envie de devenir Auror. J'avais pris plaisir Ă me souvenir de cette journĂ©e, au moment oĂč j'avais parcouru ses mots soigneusement calligraphiĂ©s. Qui respiraient un respect certain et avaient su interpellĂ© mon attention. Je ne l'avais pas revue depuis quelques temps. Elle devait avoir bien changĂ©. Bien que j'imaginais qu'elle devait ĂȘtre toujours aussi resplendissante. Alors, Ă sa demande qui concernait l'animagie, je lui avais rĂ©pondu favorablement. Je lui avais fixĂ© un rendez-vous dans un lieu reculĂ©, oĂč l'on ne serait pas embĂȘtĂ©s pour s'exercer convenablement. Et pendant un week-end, pour que je puisse ĂȘtre entiĂšrement Ă elle. Mes animaux Ă©taient restĂ©s chez moi. Mes deux baguettes, ma longue cape sombre, tout de noir arrivĂ© au lieu que j'avais fixĂ© un peu en avance, comme toujours. J'avais choisi un petit coin Ă l'Ă©cart, un oĂč une arche de pierre offrait un passage sous un saule pleureur, vers un petit coin entourĂ© d'arbres. L'espace n'Ă©tait pas vaste tel un jardin, mais il Ă©tait suffisant et relativement tranquille. Les arbres offrant une belle muraille contre les regards indiscrets, et par le soleil prĂ©sent, les oiseaux s'en donnaient Ă cĆur joie pour faire entendre leur satisfaction de ce beau ma cape que je dĂ©posais sur une roche esseulĂ©e non loin de l'arche pour qu'elle y repose tranquillement. Le soleil brillait encore comme un phare dans une mer apaisĂ©e. Pas un nuage n'obscurcissait cette partie de l'Angleterre. La nature environnante clamait sa BeautĂ© Ă l'Ćil qui l'observait avec la dĂ©licatesse qu'elle mĂ©ritait. AprĂšs quelques minutes, la belle arriva sous l'arche en repoussant quelques branches. Je gratifiais son arrivĂ©e d'un grand sourire et allait vers elle pour lui dĂ©poser une bise bien venue. Sa beautĂ© semblait croĂźtre avec l'Ăąge, Ă en rendre envieuses les Ă©toiles les plus belles. Quelques annĂ©es Ă©taient passĂ©es. Bien des choses devaient avoir changer pour Bonjour Elly. Tu es toujours aussi ravissante. J'ai Ă©tĂ© surpris par ta demande soudaine, et pour autant ravi de pouvoir te venir en aide !Je restais prĂšs de la belle, souriant. Ses cheveux brillaient Ă la lumiĂšre et semblaient avoir la douceur d'une Ă©toffe chatoyante. Son regard lui, paraissait emprunt d'un mĂ©lopĂ©e plus envoĂ»tante encore, qu'il ne l'avait Ă©tĂ© lors de notre toute premiĂšre rencontre. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Dim 9 Avr - 1042 A peine remise de son transplanage, Elly fut soufflĂ©e par la beautĂ© du lieu. Un endroit juste idyllique, presque paradisiaque, bercĂ© par les piaffements dâoiseaux en tout genre. Abasourdie, la jeune femme sâavança prĂšs dâune arche, dĂ©gageant quelques branches afin de se frayer un chemin. Les effluves du printemps lui prenaient les narines, envahissant ses poumons dâun air de puretĂ© et de fraicheur quâelle avait oubliĂ©. Un vague souvenir des PyrĂ©nĂ©es oĂč elle vivait enfant, bien loin du brouhaha, de la pollution ou de la grisaille la vue que la nature lui offrait, Elly repĂ©ra une silhouette quâelle connaissait bien â celle de son ancien professeur de mĂ©tamorphose, tout de noir vĂȘtu. SoulagĂ©e quâil fĂ»t Ă lâendroit convenu, elle sâĂ©tait approchĂ©e, et avait reçu des salutations des plus amicales de la part de son ancien enseignant. Cela fit dâailleurs un drĂŽle dâeffet Ă la jeune femme, elle le voyait toujours comme une figure dâautoritĂ© et il lui imposait un profond respect. Un peu intimidĂ©e, la jeune femme rĂ©pondit- Bonjour Monsieur âŠNouveau malaise, propulsĂ©e des annĂ©es en arriĂšre, la jeune femme se revoyait Ă Poudlard oĂč elle nâosait pas â ou peu â parler aux professeurs. Elle Ă©tait pourtant devenue une Auror aguerrie, elle avait grandie, mĂ»rie, Ă©tait une jeune femme remplie de conviction, de principe et de valeur. Elle nâĂ©tait plus une adolescente perdue arrivant tout juste dans une nouvelle Ă©cole de sorcellerie, elle se reprit donc aussitĂŽt- Bonjour Evan ⊠Je suis dĂ©solĂ©e pour le dĂ©rangement âŠElle Ă©tait Ă nouveau partie pour sâexcuser, puis pris conscience des paroles de lâhomme en face dâelle. Venait-il de dire quâelle Ă©tait ravissante ? Cette idĂ©e colora de rouge les joues de lâAuror, touchĂ©e par ce compliment sans doute anodin pour son interlocuteur. Elle plongea son regard dans le sien, observant les moindres mouvements de sa part â dĂ©formation professionnelle hĂ©ritĂ©e du MinistĂšre. Il Ă©tait tout sourire et cela le rendait ⊠charmant. Elly secoua sa tĂȘte, elle nâĂ©tait pas lĂ pour Je nây arrive pas, cela ne fonctionne pas, je ne sais pas comment faireSa voix sâĂ©tait brisĂ©e au milieu de sa phrase, le fait dâavouer son Ă©chec Ă©tait humiliant pour Elly. Elle reconnaissait quâelle nâĂ©tait pas capable de faire sa transformation, dâĂ©voluer en animal, de prendre possession de lui et de ses capacitĂ©s. La jeune femme retint un frisson de souffrance, espĂ©rant que son ancien enseignant nâa pas remarquĂ© ce mouvement corporel. EvanSerpentard Re Parc de Godric's HollowEvan, le Dim 9 Avr - 1148 Je laissais un lĂ©ger rire s'enfuir quand elle m'appela Monsieur. Limite gĂȘnĂ© bien que je ne laissais rien paraĂźtre. Pour moi cette barriĂšre n'avait plus lieu d'exister. Nous n'Ă©tions plus prof Ă©lĂšve. Et quand bien mĂȘme cela aurait toujours Ă©tĂ© le cas, j'Ă©tais du genre Ă tutoyer tout le monde et j'aimais qu'on le fasse Ă©galement avec moi. Finalement elle se rattrapa, m'appelant par mon prĂ©nom, et cette fois je lui envoyais un sourie Aucun problĂšme !Nos regards se heurtĂšrent quelques secondes, oĂč divers sentiments se mĂȘlĂšrent. A la fois toujours l'amusement, mais aussi l'envie Ă©trange que de poursuivre un jeu de sĂ©duction avec elle. Je ne la connaissais que peu aprĂšs tout, et quelques annĂ©es sĂ©paraient notre derniĂšre entrevue. Je ne pouvais croire que sa beautĂ© Ă©tait seule, tel un arbre en fleur qui n'aurait trouvĂ© aucun oiseau pour y faire son nid. Ses joues lĂ©gĂšrement empourprĂ©e me laissĂšrent un sourire satisfait et j'eus du mal Ă dĂ©crocher de ses yeux, avant qu'elle ne reprenne. Elle me fit part de son Ă©chec, de son incapacitĂ© Ă arriver Ă sa transformation. Je perçus clairement sa dĂ©ception, qui me rappelait celle de Lilou que j'avais croisĂ© quelques semaines plus tĂŽt pour les mĂȘmes raisons. J'avais dĂ©jĂ rĂ©ussi Ă aider et Ă guider sur ce chemin lĂ , je pouvais certainement le refaire. Et si cela pouvait me rapprocher de la belle, j'avais tout Ă y gagner. J'allais prĂšs d'elle et posais une main rĂ©confortante sur son Ă©paule. Puis je parlais d'une voix posĂ©e qui se voulait rassurante pour elle. - Devenir animagus n'est pas chose aisĂ©e ! Avant tout il faut que tu gardes confiance en toi ! Que tu acceptes l'Ă©chec comme une Ă©tape du processus ! Nul n'a rĂ©ussi Ă se transformer du premier coup, ce qui compte c'est de positiver et de persĂ©vĂ©rer pour arriver Ă ce que tu souhaites ! Alors essaie de ne pas laisser de place au doute dans ton esprit !Je me taisais quelques instants. Il Ă©tait essentiel pour moi qu'elle assimile ce que je lui disais. Je ne doutais nullement de ses compĂ©tences, au contraire, mais la mĂ©tamorphose humaine Ă©tait quelque chose de difficile et douloureux, il fallait y ĂȘtre prĂ©parĂ©. Je repris d'une voix toujours aussi Hormis cela, il est impĂ©ratif que tu gardes en visuel ton animal intĂ©rieur lorsque tu souhaites te transformer ! Tu dois arriver Ă faire le vide sur tout le reste. Exclure le vent qui Ă©bouriffe tes cheveux, oublier les oiseaux qui discutent dans les arbres. Tu ne dois voir que ton objectif final, ton animal intĂ©rieur !Je faisais une nouvelle pause, lui faisant un sourire. Je voulais qu'elle se sente en confiance, qu'elle comprenne que, dans tous les cas, je serais lĂ pour l'accompagner, et qu'il ne fallait pas qu'elle ait peur d'Ă©chouer. - Garde Ă l'esprit que la premiĂšre transformation est la plus douloureuse. Ton corps va opĂ©rer plein de changements, tes muscles, tes os, ta perception de ce qui t'entoure. C'est tous ces paramĂštres qui vont changer, et certains non sans douleur ! Mais il faut que tu l'acceptes, que tu comprennes, que c'est essentiel dans tous les cas pour arriver Ă la finalitĂ© ! Quoi qu'il en soit, garde Ă l'esprit que je suis lĂ , et qu'il ne t'arrivera rien. ĂchouĂ© une fois n'est pas un Ă©chec, c'est baisser les bras qui l'est. Alors garde confiance en toi, et je suis sĂ»r que tu y arriveras ! J'avais terminĂ© avec un nouveau sourire, quittant ma main de son Ă©paule, tout en restant relativement prĂšs d'elle. Elle dĂ©gageait une aura entre douceur et conviction. Quelque chose me disait que, malgrĂ© sa difficultĂ© actuelle, elle Ă©tait devenue une sorciĂšre accomplie, comme je m'Ă©tais vu lui prĂ©dire des annĂ©es plus tĂŽt. En plus d'ĂȘtre toujours un tableau de charme captivant. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Lun 10 Avr - 035 Tandis quâelle avait chassĂ© toute sa douleur et son incomprĂ©hension face aux Ă©checs successifs quâelle affrontait, elle avait posĂ© son regard sur lui et lui destinait toute son attention. PrĂȘte Ă Ă©couter le moindre de ses conseils, si infimes soient-ils. Elle tenait Ă rĂ©ussir, elle devait rĂ©ussir. Cela pourrait assurer sa survie lors de ses missions futures. Ce nâĂ©tait pas habituel pour lâAuror de prendre la fuite, mais la possibilitĂ© de se retrouver coincĂ© devait Ă©galement faire partie de ses plans. Tout en lui donnant ses conseils, il avait posĂ© sa main sur son Ă©paule. Ce contact impromptu quâElly nâavais pas vu venir lâavais complĂštement Ă©lectrisĂ©. Elle sentait chaque parcelle de son corps se tendre pour retenir le frisson quâil avait provoquĂ©. Devant tant de rĂ©action quâelle ne comprenait pas vraiment, la jeune femme arqua un sourcil. Basculant sa tĂȘte pour regarder la main quâil venait de poser, alternant son regard entre sa main et son visage Ă lui. - ⊠et certains non sans douleur ! Mais il faut que tu l'acceptes, que tu comprennes, que c'est essentiel dans tous les cas pour arriver Ă la finalitĂ© ! Quoi qu'il en soit, garde Ă l'esprit que je suis lĂ , et qu'il ne t'arrivera rien. ĂchouĂ© une fois n'est pas un Ă©chec, c'est baisser les bras qui l'est. Alors garde confiance en toi, et je suis sĂ»r que tu y arriveras !Initialement, lâAuror Ă©tait trĂšs attentive aux paroles de son ancien professeur, nĂ©anmoins le contact physique â bien quâanodin â lâavais fait dĂ©rivĂ© de son principal problĂšme actuel sa transformation en animal. Ainsi donc il disait que ce serait douloureux, quâil fallait tout oublier autour dâelle. Difficile mais pas contact physique entre lui et elle ne se faisait plus, il avait laissĂ© tomber sa main ailleurs, ce qui fit soupirer de soulagement Elly. Difficile dâobtenir sa concentration la plus pure lorsque quelquâun â dont vous ignorez pratiquement tout mais pour lequel vous avez le plus profond respect â maintiens une telle Ă©chapper Ă un nouveau rapprochement de la sorte, elle glissa lĂ©gĂšrement sur le cĂŽtĂ©, esquissant un sourire. Elly avait lâimpression dâavoir effectuĂ© un petit pas de danse. NĂ©anmoins, elle se rappela que câĂ©tait quelque chose qui se faisait Ă deux, et gĂ©nĂ©ralement le but nâĂ©tait pas de fuir lâ Donc ⊠je dois juste me concentrer ? Elle avait appuyĂ© ironiquement sur certains mots, ne comprenant pas trop lĂ oĂč elle avait Ă©chouĂ© les premiĂšres fois. Elle savait que cela faisait mal, elle lâavait expĂ©rimentĂ© suffisamment seule dans son appartement Ă Londres. Notamment le jour de son dĂ©mĂ©nagement â express car elle nâavait pas grand-chose. Elle sâĂ©tait essayĂ© Ă la transformation dans son salon, elle avait souffert pendant des jours aprĂšs, certains os sâĂ©tant brisĂ©s sous le choc et nâĂ©taient pas revenus Ă leur position » initiale sans lâaide dâun mĂ©dicomage du MinistĂšre, qui lâavais dâailleurs regardĂ© dâun drĂŽle dâair. De mauvaise grĂące, elle tourna le dos Ă son ancien aĂźnĂ© plus expĂ©rimentĂ©. Elle allait tenter, une nouvelle fois. EspĂ©rant que ce ne serait pas la fois » de trop, qui brise le moindre de ses os en une minuscule charpie impossible Ă remettre. Cette idĂ©e lui parcouru lâĂ©chine en un long tressaillement. Vider son esprit. Visualiser lâanimal. Se sentir exister en lui. Le sentir exister en elle. Ne faire plus quâun dans la chair et la conscience. Elle ferma les yeux, inspira dâune profonde bouffĂ©e de cet air si pur ⊠se concentra durant de longues minutes, imaginant chaque dĂ©tail de sa transformation, tentant dâoublier le vent qui caressait son visage, oubliant la prĂ©sence du professeur derriĂšre elle. Oubliant tout, jusquâĂ ses missions, jusquâĂ sa famille. Elle Ă©tait en phase de concentration extrĂšme mais elle Ă©choua malgrĂ© tout, lamentablement. Incapable de rĂ©ussir sa transformation en animal, Elly sâĂ©croula sur le sol. De colĂšre, de rage, de fatigue aussi. Se concentrer sur autant de temps requiĂšre de lâesprit une capacitĂ© de soliditĂ© quâElly nâavais peut ĂȘtre pas aprĂšs tout. FigĂ©e au sol, sentant lâherbe sous ses doigts, la jeune femme ravalait ses larmes tout en murmurant- Je suis dĂ©solĂ©e, je nây arriverais pas. EvanSerpentard Re Parc de Godric's HollowEvan, le Lun 10 Avr - 1800 Je gardais un Ćil attentif sur elle. Je lui avais fait un simple signe d'approbation de la tĂȘte Ă sa question sur la concentration. Bien que d'autres Ă©lĂ©ments entraient aussi en compte. Mais j'avais besoin de la motiver et de voir, ce qui arrivait, oĂč n'arrivait pas, lorsqu'elle allait essayer de se transformer. Voir pour mieux comprendre le blocage, analyser pour mieux l'aider. Il Ă©tait bien loin, le temps oĂč j'avais Ă©tĂ© animagus panthĂšre noire. Pourtant jamais le processus que j'avais effectuĂ© pour y arriver ne m'avait quittĂ©. Je savais encore ce que cela faisait, que d'ĂȘtre possĂ©dĂ©, par l'instinct animal, que de se sentir prĂ©dateur, que d'interprĂ©ter le monde Ă des sens nouveaux. Elle me tourna le dos, je continuais de l'observer. Elle Ă©tait un tableau, que je devais noter. Non de charme, sinon la note aurait Ă©tĂ© Ă©vidente au premier regard, mais je devais scruter, ce qui n'allait pas, oĂč Ă©tait l'Ă©chec, oĂč serait la rĂ©ussite. Ătre la pierre qui manque Ă son Ă©difice, ĂȘtre le pont Ă sa traversĂ©e, l'eau pour qu'elle s'abreuve et s'Ă©panouisse. Des minutes s'effilĂšrent, oĂč je voyais le combat intĂ©rieur qu'elle menait, les yeux clos, comme livrĂ©e Ă elle-mĂȘme et rien d'autre. Le vent murmurait, les oiseaux toujours Ă©taient lĂ , quelques part, dans des arbres qui devaient avoir quittĂ© les limites de son esprit. J'imaginais, que les formes n'Ă©taient plus, que les couleurs Ă©taient toutes transparentes, que les nuages Ă©taient poussiĂšres, dans son imaginaire. J'Ă©tais silencieux, comme elle. Pendu Ă sa lutte intĂ©rieure, espĂ©rant qu'elle rĂ©ussisse au moins une transformation partielle. Mais rien ne vĂźnt. J'affichais une moue lĂ©gĂšrement triste. Pour elle. J'avais vu ce dont j'avais besoin, mais la vĂ©ritĂ© qu'elle allait devoir affronter pourrait peut-ĂȘtre la freiner. Je la vis, tomber au sol comme la feuille de l'arbre, qui se demande quelle va ĂȘtre sa destinĂ©e. Je m'approchais d'elle et flĂ©chissais mes jambes, regardant sa dĂ©tresse qui Ă©tait visible et palpable. Des larmes salĂ©es s'Ă©chappant de ses yeux emprunt Ă l'Ă©chec. - Je suis dĂ©solĂ©e, je nây arriverais Chuuut...J'avais posĂ© ma main droite sur son Ă©paule, et de mon pouce gauche j'allais essuyer une larme au bord de ses yeux, qui Ă mon sens ne devaient pas avoir Ă se parer de ce manteau humide, avant de passer une main tendre dans sa chevelure. - Tu y arriveras... Tu n'es pas trĂšs loin... J'ai confiance en toi. La concentration n'est pas tout, enfin, quelque part si. Mais il y a un Ă©lĂ©ment essentiel Ă incorporer en plus, c'est peut-ĂȘtre ce qui te fait dĂ©faut... Ton animal intĂ©rieur. Il faut que tu arrives Ă ne voir plus que lui. A ne faire qu'un avec, que ce que tu visualises soit ce qu'il est. Quelque part, que tu anticipes ainsi, que tu vois, ta mĂ©tamorphose avant qu'elle ne se me taisais un peu, la regardais sans ciller, pour ĂȘtre sĂ»r qu'elle garde bien Ă l'esprit tout ce que je lui disais. Et je continuais, d'une voix toujours A ce moment lĂ , tu n'es plus Elly, mais tu es ton animal. Tu n'es plus ton regard mais tu es le sien. Tes sens ne t'appartiennent plus. Enfin, tu dois voir la mĂ©tamorphose dans son entiĂšretĂ©. Imaginer et sentir se transformer ton corps, comme tes sens. La transformation ne sera pas sans douleur, mais c'est un tout. Tu dois garder en unique objectif ton animal, et te voir le devenir. Quoi qu'il en coĂ»te. Si Ă un moment tu doutes, c'est fini et tu n'y arriveras pas. Mais je suis sĂ»r que tu peux le faire... Je me relevais et lui tendais ma main pour qu'elle s'en empare, l'aidant alors Ă se relever lentement. Je la fixais un instant dans les yeux, comme cherchant Ă y voir de la confiance en elle. Je lĂąchais alors sa main et pointais ma baguette sur elle et informulais un Revigor pour qu'elle se sente recouvrir l'Ă©nergie disparue en RĂ©essaye. Garde confiance en toi. Moi j'ai confiance en toi. La persĂ©vĂ©rance est la clĂ© pour maitriser tout aspect de la magie. Tu en as la capacitĂ©, je le sais et tu le sais. Visualise ton animal, pense-le, soit-le. InvitĂ© Re Parc de Godric's HollowInvitĂ©, le Mar 11 Avr - 050 Elle Ă©tait Ă©croulĂ©e, assise au sol. Telle une enfant perdue. Elle sâĂ©tait effondrĂ©e au pire moment, avait montrĂ© sa plus grande faiblesse Ă un ancien professeur quâelle estimait beaucoup. Qui avait cru â et qui croyait encore â en elle. Elle Ă©tait Ă©cĆurĂ©e contre elle-mĂȘme, dĂ©goutĂ©e de cette magie qui se refusait Ă elle. Elle avait acquis, avec patience et labeur, les sortilĂšges les plus complexes, les potions les plus dangereuses. Et cette fichue transformation qui se refusait Ă elle. Elle Ă©tait abasourdie par la dĂ©faite, par sa perte. Ses oreilles souffraient dâun Ă©trange son, comme si elle sâĂ©tait pris une explosion en plein nez. Et puis, subitement, elle sentit, cette nouvelle main posĂ©e sur son Ă©paule. Il Ă©tait revenu, sâĂ©tait rapprochĂ© dâelle et avais Ă nouveau posĂ© sa main sur son Ă©paule. Une nouvelle fois, le corps dâElly sâarqua, prĂȘte Ă rĂ©agir â pas spĂ©cialement de maniĂšre positive â Ă ce quâelle considĂ©rait comme une atteinte Ă son espace vital. Tout allait beaucoup trop vite pour elle, Ă peine avait-elle laissĂ© Ă©chapper un frisson quâelle ressentait un nouvel effleurement ⊠dâabord discrĂštement, sur sa joue, comme pour retenir ses larmes dâatterrir au sol ⊠puis dans ses cheveux. Et elle nâentendait toujours pas ce quâil disait. Elle le fixait du regard comme un animal sauvage prĂȘt Ă mordre. PrĂȘt Ă lâ il lui tendit sa main pour la relever, Elly lâavais saisi sans rĂ©flĂ©chir, sans arriĂšre-pensĂ©e et puis une fois debout, un nouveau regard, un nouvel affrontement visuel. Une colĂšre montait en elle, colĂšre quâelle retenait depuis trop longtemps. ColĂšre que dâavoir Ă©tĂ© passive dans sa vie, et que de lâĂȘtre lĂ , face Ă lui qui multipliait les contacts physiques. Pour qui se prenait-il ? Pensait-il pouvoir profiter de sa condition, du fait quâil avait Ă©tĂ© le professeur dâElly dans le passĂ© ?Elle avait eu vent de sa rĂ©putation Ă Poudlard, la rumeur circulait plus vite que les fantĂŽmes dans les couloirs de lâĂ©cole de sorcellerie. Mais Elly ne serais pas de celle qui se laisse atteindre par ce Don-Juan des temps modernes. Elle sentait le sang lui bouillir les temps, la chaleur gagnait chacune de ses veines, elle voulait lui faire du mal. Le repousser loin. Elle figea son regard dans le sien, regardant son visage. Elle le lacĂ©rerait sâil le fallait. Oui, câĂ©tait ça. Il fallait que ce soit ça, quâelle lui fasse regretter ses gestes, ce rapprochement quâelle ne souhaitait pas. Tandis quâElly sentait Ă©clater sa colĂšre en elle, ses iris sâalignĂšrent Ă la verticale, sa prunelle sâĂ©largis, lâanimal qui sommeillait en elle Ă©tait en phase de rĂ©veil et le rĂ©veil nâallait pas ĂȘtre de tout regardait encore lâenseignant avec un air de dĂ©fi, attisĂ© par la haine et le reproche. Elle lui ferait payĂ© â mĂȘme si lâEllycoptĂšre humaine hurlais que ce nâĂ©tait pas ce quâil fallait faire, que ce nâĂ©tait pas ça, quâil cherchait juste Ă lâaider ⊠lâanimal avait pris possession dâelle. CâĂ©tait lui qui rĂ©gissait Ă prĂ©sent Ă lâintĂ©rieur dâElly et il ne faisait nul doute quâil Ă©tait son exact opposĂ© ⊠tout en complĂ©mentaritĂ©. Le corps dâElly subissait une transformation non nĂ©gligeable, ses vĂȘtements fusionnant avec sa peau, lui arrachant des hurlements de douleur, comme si elle Ă©tait brulĂ©e Ă vive et quâelle ne pouvait rien faire pour changer cela. La douleur dâune fourrure qui apparaissait â dâabord sur son dos, puis sur ses bras, ses jambes ⊠non, sur ces pattes ⊠Un nouveau gĂ©missement de douleur, une bĂȘte qui se secoue. Elly qui lutte Ă lâintĂ©rieur, lutte contre la douleur, lutte contre la rancĆur, lutte pour Ă©viter lâattaque quâelle sent Ă©minente. Et puis soudainement, plus rien. La symbiose de deux esprits qui sâaccordent sur un seul but. La symbiose de deux corps en total accord. Et puis, dans la ligne de mire de lâanimal, cet homme. Cause des troubles et des soucis, cause de ce ressentiment profond que lâanimal nâarrive pas Ă contrĂŽler, rage totalement folle et incomprise, est fin, comme si la silhouette de la jeune femme sâĂ©tait muĂ©e dans les courbes de la crĂ©ature. Le poil est soyeux, peut ĂȘtre doux, pour le confirmer il faudrait pouvoir passer sa main sur lâanimal enragĂ©. Le dos est grisĂątre, mais sur la tĂȘte on peut reconnaitre le coloris des cheveux dâElly, mĂȘlant Ă un ton cuivrĂ©, pour parfaire la bĂȘte se dĂ©bat, Ă mi-chemin entre le renard commun et le loup, un Renard de Magellan avait pris forme Ă la place dâElly. PrisonniĂšre de ses instincts prĂ©dateurs et de son irrestible besoin de chasse quâelle ressentait. Besoin de chasse et de vengeance, dâailleurs. Elle Ă©tait habitĂ©e par cette exaspĂ©ration quâil lui faisait ressentir, alors sans un seul souffle, museau Ă terre, elle sâapprocha. PrĂȘte Ă lâattaque. Un dernier regard vers sa proie, et la voilĂ sautant, tout croc dehors, sur lâhomme qui avait pourtant tentĂ© de lâaider. Re Parc de Godric's HollowContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Cethomme avec lequel on vibre le sacrĂ©, la vie, la vivance de l'instant, la vivance de son corps, de deux corps qui s'entrelacent. Cet homme qui est toujours prĂ©sent Ă lui tout en Ă©tant prĂ©sent Ă vous. Cet homme qui vous aime avec ses yeux, ses mains et toute sa prĂ©sence. Cet homme qui vous insuffle le si parfait reflet de qui vous ĂȘtes. l'amour fleurit et flĂ©trit, il est comme une fleur qui passe et trĂ©passe avec le ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est Ă©phĂ©mĂšre, comme la vie, comme la pourtant, malgrĂ© ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire Ă tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans ĂȘtre aimĂ© en retour, et ça vous tue le coeur et l'Ăąme - avez envie de vous Ă©chapper, d'arrĂȘter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et ce sont des pĂ©tales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol aoĂ»t 2022, hiver. staff Mer 17 AoĂ» - 2054 Flash dans le ciel, battement de cilsT'es l'aveu du beau, du dernier horizonT'es l'avion, la lave et la grande Ă©nergie sur le monde Dans la nuit, gesticulent les mains, les doigts et les jambes abĂźmĂ©es se rĂ©chauffer, les corps Ă©gratignĂ©s qui ont frĂŽlĂ© lâaccident. Puisque pour Gigi, ce nâest pas vraiment un accident, personne nâest gravement blessĂ© ou peut-ĂȘtre quâelle se ment. La brune nây croit pas trop, elle ne sait de toute façon toujours pas oĂč elle se rend. Il fait toujours aussi froid dehors, sur les chemins goudronnĂ©s, elle a presque lâenvie de claquer des dents. Son visage un peu cognĂ© est souriant, elle a lâimpression dâavoir de nouveau huit ans. Ses joues sont recouverte dâune couche de peinture rosĂ©e, le froid est lâartiste des jolies couleurs quâil lui a donnĂ©. Elle a acceptĂ© de rejoindre le foyer de YolĂšne pour se dĂ©sinfecter, pour se nettoyer parce quâelle ne voulait toujours pas rentrer. Ce nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas une lourde soirĂ©e, un brouhaha constant qui lui fairait tout oublier, ce nâĂ©tait pas ces cĂ©rĂ©monies folkloriques dans lesquelles elle se nĂ©gligeait au dĂ©tour et au travers des comĂ©dies des temps passĂ©es. Il nây avait pas vraiment de nostalgie, câĂ©tait la premiĂšre fois quâelle allait passer le seuil de lâĂ©choppe, ce nouveau toit. Enfin arrivĂ©e devant la bĂątisse illuminĂ©e par les diverses grandes fenĂȘtres, la petite brune vient Ă sâĂ©crier. - Oh mais ça a lâair immense. On a une bĂątisse presque aussi grande, mais elle a appartient Ă tous les Herewini. On sây retrouve souvent lâĂ©tĂ©, pour noĂ«l et le jour de lâan⊠Les mariages et les anniversaires importants. Jâimagine quâils sont dĂ©jĂ rentrĂ©s⊠Tes parents ! JâespĂšre que ça ne le dĂ©rangera pas !La maison est immense, Gigi se sent minuscule Ă cĂŽtĂ©. Elle lui fait penser Ă la maison familiale, celle qui lui rappelle aussi toutes les fĂȘtes, les soirĂ©es, les danses et les bousculades. Devant la grande bĂątisse, elle regarde YolĂšne, la gueule enjouĂ©e, les fossettes toujours creusĂ©es. Elle se dit, quâelle est bien faite la vie, de lui permettre de dĂ©couvrir un peu plus cette amie. Avant mĂȘme de la suivre, de passer le seuil de la porte, Gigi sâarrĂȘte. Dâun coup, net. -Putain YolĂšne. On a oubliĂ© le vĂ©loâŠLes doigts abĂźmĂ©s du garnement se collent contre ses lĂšvres violacĂ©es, choquĂ©e. Il est sĂ»rement encore coincĂ©, il a du valdinguer dans les ronces⊠Se met-elle Ă penser. - Oh et puis⊠Qui serait assez fou pour aller dans les ronces en pleine nuit pour le rĂ©cupĂ©rer ! Jâirai le rĂ©cupĂ©rer ! Je mettrai des by Tumblr / Pinterest Code by Herewinilivreuse uber eatsMessages 61 Jeu 18 AoĂ» - 2004I don't mind if you wanna go anywhereI'll take you thereLe retour Ă la maison est glacial, les dents claquent et le cĆur fait des soubresauts, les bronches s'emplissent de la fraicheur et rendent les inspirations grenat du rubis a remontĂ© jusqu'au visage, l'incandescence arborĂ©e comme maquillage frisquet, loin du bleu roi par dessus les paupiĂšres et du noir fondu sous les cils. YolĂšne avance au rythme de Gigi, passe par les routes Ă©clairĂ©es tout en essayant de garder les pieds l'un devant l'autre, ne se risque pas Ă trop se rapprocher des ravins qui menacent encore de les la silhouette de la demeure se distingue enfin au loin, entre les chemins boisĂ©s et Ă©loignĂ©s de la civilisation. La blonde appuie sur la clĂ© Ă©lectronique pour que le portail s'ouvre, laisse passer Gigi et s'arrĂȘte lorsqu'elle se met Ă divaguer sur les murs blancs et parfaitement lisses, les baies vitrĂ©es Ă en perdre la vue et puis l'Ă©tage, lĂ oĂč la chambre de cette derniĂšre fait face au soleil lorsqu'il se rĂ©veille. Oui, il y a encore un grand jardin derriĂšre et une grande marre pour patauger l'Ă©tĂ©. Si tu veux on peut y aller demain, quand il fera jour, je dĂ©jeune souvent au bord de l'eau. YolĂšne arbore le sourire et penche la tĂȘte lorsqu'elle Ă©voque sa propre maison, celle qui se partagent entre tous. Vraiment ? Ăa doit ĂȘtre chouette de pouvoir revoir tout le monde comme ça. Oh, certainement. Mais ça devrait aller. Pour ton vĂ©lo on aura qu'Ă y aller demain d'accord ? Personne n'est assez cinglĂ© pour se jeter dans des bras roule doucement autour de celui de la brune et elle tourne la clenche de l'entrĂ©e, fait signe Ă Gigi de se dĂ©barrasser de son manteau et de ses baskets avant de retrouver ses parents qui s'esclandre des taillades sur le visage poupon. YolĂšne dĂ©samorce la situation, explique qu'elle est tombĂ©e avec une copine, que cette derniĂšre se trouve ici, qu'elles vont se dĂ©sinfecter dans la salle de bain Ă l'Ă©tage, prendre un bain et se reposer. Les inquiĂ©tudes s'effacent doucement, la gĂ©nitrice se rapproche et enlace la nouvelle venue, le gĂ©niteur lui fait un bref signe de main et ils retournent vaquer Ă ce qui les occupe, les papiers encore et toujours, savoir oĂč dos si raide s'arrondit lĂ©gĂšrement, la ballerine grimpe les marches deux par deux et mĂšne sa compagnie d'une nuit vers la draps de satin et les mobiles sĂšment les Ă©toiles et les astres dans des rondes joviales, la coiffeuse victorienne encore parfaitement en Ă©tat regorge d'une multitude de produits dont YolĂšne n'utilise pratiquement jamais, continue de creuser les mĂȘmes fards, d'user les mĂȘmes crĂšmes, ronger les mĂȘmes pinceaux. Je vais chercher de quoi se dĂ©sinfecter, tu peux te dĂ©shabiller, il y a des vĂȘtements dans mon armoire Ă droite, tee-shirt et lui indique la grande armoire de chĂȘne, les rainures encore fraĂźches des coups qu'elle a creusĂ© lors des colĂšres frauduleuses. La salle de bain juste Ă cĂŽtĂ©, elle s'y dirige et jette sur la table de chevet son portable et ses clĂ©s, fouillent dans l'armoire glacĂ©e de quoi abdiquer les infections. J'arrive, je me short en soie glisse du bassin, les collants de laine blancs suivent puis c'est au tour du pull, du sous-pull et du dĂ©bardeur afin d'enfiler un long tee-shirt noir, elle veut pouvoir ĂȘtre sĂ»re d'apercevoir toutes les Ă©gratignures par dessus les ecchymoses qui parsĂšment dĂ©jĂ les mollets comme des galaxies. Je m'occupe de ton visage puis tu feras le sourire, YolĂšne se sent comme les enfants qui invitent les copines, veut tout faire dĂ©couvrir des arcanes qu'elle protĂšge dans sa chambre, son cocon. Assise avec Gigi, elle se retourne un instant pour faire tourner la manivelle de la boĂźte Ă musique puis l'ouvre, lĂ oĂč la figurine d'une princesse se relĂšve et se met Ă valser doucement sur le rythme mĂ©lodieux de la mĂ©lodie du lac des cygnes. Alors... J'espĂšre que ça ne va pas rester. J'aimerais bien que mon visage reste tout lisse pour l'instant. Je suis dĂ©solĂ©e pour ton meYolĂšne VanderballerineMessages 33 Maybe my soulmate died, I don't know maybe I don't have a soulWhat if I saw you on the train last night and I just walked on byalways second guessing Dim 21 AoĂ» - 2140 Flash dans le ciel, battement de cilsT'es l'aveu du beau, du dernier horizonT'es l'avion, la lave et la grande Ă©nergie sur le monde Tout a lâair trop grand pour quelquâun de si insignifiant. Tout Ă lâair trop grand, elle se sent petite poupĂ©e pour les hautes gens. Les yeux vitreux brillent, reflĂštent les luminaires qui Ă©clairent le chemin, transfĂšrent une sorte de nostalgie entre souvenir et chagrin. Pourtant les lippes ont le sourire gravĂ©es comme la gueule des requins. Tout est trop parfait, si parfait que Gigi ne sait plus oĂč vraiment regarder. Tout est beau, tout est joli, Ă lâimage de YolĂšne, dans les tĂ©nĂšbres de la nuit elle scintille, rĂ©chauffe comme une bougie. - SĂ©rieux ? Câest Ă©noooorme. Il ne fera pas trop froid ? Je suis totalement dâaccord. Puis Gigi hĂŽche machinalement la tĂȘte en continuant de parler, de partager. - Ouais. On fait toujours dâĂ©normes fĂȘtes et les anciens prennent le temps dâĂ©duquer les plus jeunes sur la culture familiale. Ăa fait plaisir de retrouver tout le monde⊠Oh ça me va. Tu mâaccompagnes ? Tâes un a-mour. Ca devrait aller ! Je ne mâinquiĂšte pas pour ça. Bras lâun dans lâautre, entremĂȘlĂ©es, elle se laisse guidĂ©e vers la grande entrĂ©e. La doudoune tombe et ses chaussures sont dĂ©laissĂ©es pour des chaussettes Ă©paisses, les pieds froids sont collĂ©s contre le le spectacle, Gigi se contente de saluer discrĂštement, elle se demande ce quâauraient dit ses parents. Ils ne sont pas lĂ sâinquiĂ©ter de ses accidents, de sa santĂ©, ni mĂȘme de son argent. Ils ne sâinquiĂštent pas pour elle. La petite brune fait de mĂȘme, trop Ă©goĂŻste Ă voir lâespoir dans les fĂȘtes. Elle a tout perdu mais elle a gagnĂ© le sourire, lâalcool pour oublier et la popularitĂ©, de lâattention qui ne comble pas lâamour de ceux qui ont toujours comptĂ©, puisque chaque lendemain tout est dĂ©jĂ oubliĂ© lessivĂ©. Gigi, elle trouve ça juste la maniĂšre dont ils sâinquiĂštent, elle trouve ça joli, sent un peu plus fort dans son cĆur les Ă©lan amer de la mĂ©lancolie. Ses lĂšvres goĂ»teraient presque Ă lâenvie. EntrelacĂ©e dans les bras dâune mĂšre, saluĂ©e par un pĂšre, elle a le sourire gravĂ© sans barriĂšre et elle finit par suivre son autre congĂ©nĂšre. Les marches sont gravies et les petites jambes de Gigi doivent la rattraper. Câest en petite foulĂ©e quâelle lui court Attends moi, jâai des petites jambes ! Quâelle se met Ă crier Ă voix basse, quâelle chante alors que son souffle avec ses actions rapides sâentrelacent. Direction la chambre Ă coucher de YolĂšne, danseuse fidĂšle Ă la scĂšne. Les yeux ne savent pas oĂč regarder, ils se perdent entre les Ă©toiles suspendues lippes devant la joliesse vendues. Il y a aussi ces jolis draps qui semblent aussi doux que les filets dâĂ©toiles dans ses yeux dorĂ©s. La plus petite fait quelques pas vers lâarmoire pour se changer. - Je mâen occupe. Gigi ouvre lâarmoire et choisit quelques petites choses qui pourraient lui convenir pour la soirĂ©e. Si elle doit dormir ici, elle prĂ©fĂšre ne pas trop se couvrir son corps ne fait que chauffer quand MorphĂ©e dans ses filets lâattire. Elle trouve un t-shirt Ă manche longue et un pantalon ample et doux Ă la fois un bas de pyjama. Les vĂȘtements de sport de la journĂ©e viennent sous ses doigts se plier, il y a quelques dĂ©chirures et au pire elle en en commandera sur internet la prochaine fois moins cher que dans les allĂ©es commerciales. Dans les vĂȘtements propres, elle dĂ©pose les affaires dans un coin de la piĂšce en attendant le retour de lâhĂŽte de la son retour, Gigi lui sourit. - Dâaccord. Gigi a huit ans, ou peut-ĂȘtre quâelle a neuf ans. Elle se sent lâĂąme dâun enfant invitĂ© chez une copine avec qui lâon a prĂ©vu de faire une soirĂ©e pyjama. Cependant, ça nây ressemble pas. On ne tombe pas lors de ses journĂ©es en vĂ©lo juste avant en criant de peur avec toute sa voix. Il y aussi le goĂ»t du nouveau, la saveur de lâintimitĂ©, dĂ©couvrir un peu le monde dans lequel vit son alliĂ©e. Le monde de YolĂšne est comme elle haut, blanc et dorĂ©, un peu irrĂ©el. Tout Ă lâair parfait. La musique chantonne Ă cĂŽtĂ©, la berceuse est douce et dans ses rires Gigi risque de sâenvoler. - Ca devrait aller. Pour bien cicatriser il faut bien hydrater la peau. Jâaimerais aussi Ă©viter dâavoir une cicatrice⊠Mais bon. Je suis sĂ»re que tout va bien aller ! Oh, mais câest pas grave⊠Câest pas ta faute. Tâexcuses pas. Main dans la main, pour la rassurer, main dans la main, pour tout oublier. Les doigts dans les siens, pour consoler parce que dâaprĂšs la brune tout ira pour le mieux. Les malheurs on peut leur dire adieu. - Tout finit par se rĂ©parer. Il nâest pas encore perdu tu by Tumblr / Pinterest Code by Herewinilivreuse uber eatsMessages 61 Hier Ă 1800I don't mind if you wanna go anywhereI'll take you thereLes grandes fĂȘtes des anniversaires et des baptĂȘmes, YolĂšne n'en connait pas la couleur, elle n'en voit que les brefs souvenirs sur les photos glacĂ©es, celles qu'on rĂ©cupĂšre des vieux appareils. Alors elle appuie le sourire, Ă©coute sans rĂ©torquer, parce qu'elle ne saurait pas vraiment quoi dire de plus, elle veut bien le croire, que ça doit ĂȘtre incroyable. Un Ă©niĂšme hochement de la tĂȘte pour ĂȘtre sĂ»re que Gigi comprenne qu'elle veut bien l'accompagner, vĂ©rifier que le vĂ©lo cabossĂ© soit toujours lĂ , les ronces nouĂ©es autour des pĂ©dales et des rayons. Gigi enfin revĂȘtu des vĂȘtements que YolĂšne a proposĂ©, la regarde un moment avant d'imbiber les cotons, dĂ©pose le blanc duveteux sur la chair abĂźmĂ©e de la brune, passe dĂ©licatement sur les diverses entailles visibles, celles qui semblent l'ĂȘtre un peu moins et qui sont pourtant bien lĂ . Le sourire pincĂ©e, YolĂšne laisse les Ă©paules tomber pour replier le coton, remettre un peu de dĂ©sinfectant en rĂ©flĂ©chissant Ă ce que Gigi lui avance. J'imagine. Mais c'est quand mĂȘme ma faute, alors si le vĂ©lo a des problĂšmes, je peux m'en occuper. Les yeux azurĂ©s cassent la proximitĂ© lorsqu'ils reviennent se nicher dans ceux chocolat. Enfin, ce n'est pas moi qui vais le rĂ©parer Ă©videmment, j'ai jamais touchĂ© un rayon de ma vie. Le rire bas, la grimace lĂ©gĂšre, confession honteuse, parce que n'importe quel gamin a dĂ©jĂ du effleurĂ© les boulons mal vissĂ©s et les roues dĂ©gonflĂ©es, mais certainement pas elle. La couleur pĂ©trole sur les doigts, c'Ă©tait bon pour les autres, certainement pas pour les doigts de fĂ©e. Et les doigts qui se mĂȘlent aux siens, YolĂšne qui prĂ©fĂšre initier sans recevoir, serre un peu la mĂąchoire et pour ce soir, accepte les phalanges qui s'embrassent. J'espĂšre... On ira en voiture cette fois-ci, sinon je vais ĂȘtre trop fatiguĂ©e pour les rĂ©pĂ©titions de yeux roulent, les plaies enfin propres, YolĂšne attrape le miroir sur sa table et observe son propre visage, il n'y en a que peu, elle a Ă©tĂ© un peu plus Ă©pargnĂ©e que son amie. Mh.. J'espĂšre qu'elles vont vite partir. La grimace et voilĂ le miroir reposĂ©, YolĂšne patiente qu'Ă son tour, Gigi dĂ©barrasse du visage la saletĂ©. J'irai me doucher tout Ă l'heure, avant de dormir. Eh, tu veux que je te fasse des tresses aprĂšs ? Tu as les cheveux si longs, ça doit ĂȘtre agrĂ©able de les sentir tomber contre les reins. J'ai hĂąte qu'ils poussent les miens, pour les avoir comme les tiens ! YolĂšne attrape un des cercles blancs, l'imbibe encore et le pose contre les mollets en soufflant, parce que les plaies sont un peu plus profondes sur les joues et le front. SoirĂ©e improvisĂ©e, ça lui fait drĂŽlement plaisir d'inviter Gigi, de dĂ©couvrir un peu plus la jeune femme Ă l'extĂ©rieur de ses petits travails, s'imagine Ă sa place, les mollets tendus des voyages plutĂŽt que des pirouettes, les reins cassĂ©s Ă force de plier le dos sur le vĂ©lo. J'ai oubliĂ©, pardon si je te fais rĂ©pĂ©ter Gigi mais tu ne fais pas d'Ă©tudes Ă cĂŽtĂ© de ton travail ? La question ne se veut pas fonciĂšrement mauvaise, quoiqu'elle a peur que cette derniĂšre le prenne un peu mal, ne considĂšre pas son travail mais il faut dire que pour elle, Gigi aurait matiĂšre Ă se taper le crĂąne sur les tables des amphithéùtres. La patience et la curiositĂ© dans le crĂąne, les entailles enfin dĂ©sinfectĂ©es et les voilĂ libres des mouvements. Le bassin s'oblique pour sortir du tiroir sa brosse Ă cheveux et des chouchous en tissu qu'elle tend Ă Gigi, la brosse qui se soulĂšve vers le plafond tout en riant. Je sais faire des coiffures incroyables. Je peux mĂȘme te faire celle des mariages. Tu veux ? Les dents prennent en otage la lĂšvre infĂ©rieure, piĂ©tinent sous l'envie de s'amuser de la tignasse brune Ă disposition. for meYolĂšne VanderballerineMessages 33 Maybe my soulmate died, I don't know maybe I don't have a soulWhat if I saw you on the train last night and I just walked on byalways second guessing Contenu sponsorisĂ© Sauter vers Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum 4ekfS.