LInconscient est un réservoir inépuisable de connaissances et de capacités, possédant un véritable pouvoir de création et de projection. Nous savons aujourd'hui que, lors d'une Transe Hypnotique, nous sommes bien plus proche du rêve que du sommeil. En revanche, lorsque nous dormons, notre inconscient et nos rêves sont capables de nous faire vivre des
L'INCONSCIENT N'EST-IL QU'UNE CONSCIENCE OBSCURCIE? constitué de contenus refoulés des représentations psy­ chiques sexuelles, agressives -c'est-à-dire des pensées, des images, des souvenirs, des fantasmes sur lesquels se fixent les pulsions qui n'ont pu avoir accès au système précons­ cient-conscient. Ces contenus inconscients ne peuvent reve­ nir directement à la conscience . Ils font leur retour de manière déguisée dans le rêve ou sous forme de symptômes. Investis de l'énergie pulsionnelle, ils... l'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? Freud qualifie de préconscients les souvenirs et les pensées, qui sonttemporairement absents de la conscience niais qui peuvent revenir à toutmoment à la conscience. Et il le fait pour les distinguer des contenus qui sontvéritablement inconscients. Un peu dans la continuité de Leibniz, Bergson soutient, dans "Matière etmémoire", que la conscience n'est pas tout notre psychisme. Elle a surtoutpour rôle de présider à l'action et d'éclairer un choix ». C'est pourquoi elleprojette... Dissertation inconscient conscient par une sorte de salon, auquel les éléments contenus dans l’inconscient tentent d’accéder. Cependant, l’accès à la conscience serait en quelqu es sortes réglementé par ce que Freud appelle un gardien », qui inspecte les tendances psychiqu es en provenance de l’inconscient et leur applique la censure c'est-à-dire le refus et l’interdiction de l’accès à la conscience s’il juge inapproprié le passage d’un souvenir par exemple, de l’inconscient vers la conscience. Ainsi, les ten... Conscience, inconscience et inconscient ? éclairer un souvenir. Conscience et inconscient social Mais l'expérience d'un individu est tout d'abord collective », dit Main. L'acquisition d'une culture est essentielle à laprise de conscience de soi. Dire que des liens familiaux et sociaux sont tissés », indique bien l'étroitesse etl'intimité des échanges. Devenir soi-même » ne peut se comprendre sans ces aspects déterminants. Et c'est par lalangue que se transmet la culture qui maintient vivant le tissu si chacun es... De l'inconscient au conscience y a-t-il continuité ou rupture ? - Dans cette optique, il y a donc bien rupture et non continuité de l'inconscience au conscient, car le conscientest aussi éloigné de l'inconscience que la raison l'est des passions, ou encore l'homme de l'animal. - Cette affirmation n'a cependant de sens que pour autant que l'hypothèse du cogito est vraie. Faut-il y accorder tant de crédit ? La raison n'est jamais que la suivante de cette grande raison que constitue le corps. 2. - Nietzsche ne se privera pas d... L'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? Leibniz dans l'Essai sur l'entendement humain lorsqu'il évoque les petitesperceptions. Il montre ainsi que notre perception consciente est composéed'une infinité de petites perceptions. Notre appétit conscient est composéd'une infinité de petits appétits. Qu'est-ce qu'il veut dire quand il dit quenotre perception consciente est composée d'une infinité de petitesperceptions, exactement comme la perception du bruit de la mer estcomposée de la perception de toutes les g... Hauchecorne Naomi Dissertation de philosophie TES3 Peut-on désirer l'inconscience ? manière il se protège du monde extérieur et explore son inconscience, à partir de ce moment là il peut donc commencer à désirer des choses qui ne relèvent pas de la réalité, comme des sortes de rêves ». Les enfants, par exemple, sont les êtres les plus confrontés à ces situations. Puisqu'en effet lorsque nous sommes enfants nous ne réfléchissons pas aux conséquences de nos paroles et de nos actes, on a donc une conduite jugé inconsciente et irresponsable. Mais malheureusement l'Homme... Peut on concevoir une conscience sans inconscience ? Une conscience suspendue au je pense » 2. La première idée que Descartes découvre grâce à sa méthode est le cogito je pense donc je suis ». Le cogitoest la première vérité qui résiste au doute et donc la première pierre de l'édifice clair et distinct que Descartes veutconstruire. Toutes les autres idées claires et distinctes doivent s'y enchaîner selon des inférences elles-mêmesclaires et distinctes. On peut voir dans le projet cartésien une tentative de concevoir la conscience... La conscience est-elle préférable à l'inconscience ? Introduction Il nous faut concevoir en quoi cette question peut poser problème. Car dans notre vie courante, préférer la conscience est uneévidence ainsi quelqu'un d' inconscient » est décrit comme irresponsable, manquant à un devoir de conscience qui permettrait demener une vie humaine normale. La conscience est donc d'emblée présentée comme préférable, à un tel point que la question d'unchoix de la conscience contre l'inconscience ne se pose même pas. Il sera donc nécessaire d... inconscient Introduction Dès le XVII e siècle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idée d’inconscient Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le Corps, c’est-à-dire que, jusqu’à présent, l’expérience n’a enseigné à personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considérée seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y être déterminé par l’Espr... inconscient Introduction Dès le XVII e siècle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idée d’inconscient Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le Corps, c’est-à-dire que, jusqu’à présent, l’expérience n’a enseigné à personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considérée seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y être déterminé par l’Espr... La conscience et l'inconscient D'ailleurs, Descartes dans les Méditations métaphysiques expose sa théorie du qui permet de distinguer le vrai du faux, il va douter de tout pour trouver une vérité indubitable. Il établit alors une règle "si je ne suis pas assuré que c'est vrai alors je rejette tout ce qui est faux". Il va donc rejeter les connaissances par ouï-dire tel que les médias et les connaissances par expérience sensible. Le doute méthodique se base sur trois arguments. Le premier est l'argument d... La conscience doit-elle primer sur l'inconscient ? Pour Kant, cette faculté qui crée des représentations du monde permet à l'homme de s'élever au-dessus de la nature. Il écrit dans Anthropologie du point de vue pragmatique que ce pouvoir élève l'homme au-dessus de tous les autres êtres vivants sur laterre. » Dès lors, l'inconscient semble être un danger pour l'homme. Il enlèveà ce dernier la possibilité de maîtriser ses actions et l'issu de ces dernièresdevient problématique. Freud reconnaissait lui-même, dans son ouvrageInt... L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’homme ? Dès lors, comment peut-on dire à la fois que l'inconscient et la conscience définissent tout deux l'homme et que la conscience est une définition trop descriptive et incomplète de l'homme ? Autrement dit, comment peut-on dire à la fois que l'inconscient et la conscience se complètent plutôt que de se concurrencer ? L'enjeu serait de dire que les animaux, définis comme sans conscience, leur soit attribué l'inconscience, qui définit l'homme a part égale avec la conscience. Dans un premier temps, n... dissert conscience/responsabilité Nietzsche pense que l'homme est "l'objet" d'un réseau souterrain et d'un inconscient d'instincts, de désirs, de forces obscures qui le déterminent à engager sa réflexion dans telle ou telle direction. Si tout ce que je fais à un sens, je ne suis pas rééllement libre car la liberté suppose la capacité à être l'auteur de ses actes en connaissance des causes. Selon Hegel, pour être responsable, il faut savoir ce que l’on fait, ce qui signifie que la responsabilité engage la conscience. Lorsq... Bergson Conscience et Inconscience Henri Bergson en vient d'abord à diviser l'inconscience pour mieux la cerner, et ainsi établir une approche avec laconscience. En effet, il affirme une distinction, qu'il considère comme trop peu connue, entre une inconscience dûe à uneconscience nulle, et une inconscience provenant d'une conscience annulée. Dans le premier cas, l'inconscience n'estrévélée que parce que l'objet de cette inconscience n'est pas à même de pouvoir un jour exprimer sa objet est voué à stagner dan... L'inconscient l'affectivité inconsciente tientessentiellement à notre mauvaise foi » car une conscience est toujours transparente à elle-même ». Lesconduites dites inconscientes» sont donc des ruses » de la - Affirmation de l'existence d'un inconscient psychique&61558; L'inconscient pathologiquePradines l'appelle l'inconscient de dissolution ». Dans l'angoisse névrotique angoisse devant un dangerque nous ne connaissons pas ou dans l'angoisse qui caractérise la phobie, ie l'angoisse as... L'Inconscient Introduction Dès le XVII e siècle, Spinoza soulignait le fait que nous ignorons ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idée d’inconscient Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le Corps, c’est-à-dire que, jusqu’à présent, l’expérience n’a enseigné à personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considérée seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y être déterminé par l’Espr... Corrigé de dissertation Le fait que l'homme soit doué de conscience suffit-il à le rendre libre? l’homme qui, en tant que conscience de ses déterminations, ne coïncide jamais avec elles. Un stylo, par exemple, est défini une fois pour toutes, un animal ne choisit pas sa nature et sa façon de vivre et ne peut en changer même domestiqué, un loup se comporte toujours en loup, en carnivore social soumis au dominant de la meute ; s’il obéit à son maître, c’est qu’il l’identifie au dominant. Du fait que l’homme est pour soi, conscient de ses états menta... Parler d'une conscience inconsciente n'invalide-t-il pas dramatiquement notre rapport à la liberté donc à la responsabilité ? conscience de soi définit un certain degré de liberté on peut effectivement craindre que l'idée d'un inconscientdéfinisse un nouveau Or comme Freud le précise dans le Moi et le ça , à l'opposition entre le conscient et l'inconscient il faut substituer celle entre le moi cohérent et les détachés du moi. Il ne faut donc pas opposer de manière naïve laconscience et l'inconscient au risque sinon de méconnaître l'essence même de l'inconscient c'est-à-dire la lucidi... Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ? Introduction La découverte de l'inconscient constitue-t-elle une défaite pour la conscience ? Les actes manqués, les rêves, laconscience les constate mais se montre incapable de les expliquer comment ai-je pu dire le contraire de ce que jevoulais dire ? La conscience découvre en même temps ses limites et le fait qu'elle n'est pas transparente à elle-même, qu'elle est incapable d'expliquer certains événements qui surviennent en elle. La découverte de l'inconscientconstitue-t-elle une humilia... L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ? Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans lecorps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestés pour ainsi dire et ave... Être inconscient, est-ce ne pas être sois même ? Si Être inconscient revient à ne pas être nous même ? automate, il n'a ni conscience ni mémoire, il agirait tous les matins de la même façon même si il se tape tous les matins contre le meuble posé à coté. Toutes ces réactions seront des réflexes et des non-actions réalisées grâce à son pré-conscience. Or, être un automate n'a aucune singularité. Donc être inconscient se résumerait à dire que nous sommes des corps matériels, et déterminé c'est-à-dire n'ayant aucune liberté puisque la liberté s'obtient grâce à la conscience et la mémoire.... Reconnaître l'existence de l'inconscient est-ce rétrécir ou élargir notre conscience ? qui est souvent la trace d'un choc vécu durant l'enfance. En ce sens je suis un être passif et agi, qui n'a ni lecontrôle de lui-même, ni de son passé, un être scindé. Le but de la cure est de faire en sorte que je prenneconscience de ce conflit, que je reprenne la maîtrise de mon histoire. Au lieu de subir ce que je ne connais pas, jechoisirai en toute conscience. Au lieu de la politique de l'autruche » de l'inconscient, il y aura le choix d'un sujet maître de notre... Peut on dire des rapports conscience/inconscient qu'ils s'organisent dans un double je ou dans un jeu du double ? donc preuve de mauvaise foi. Un double 2. Pour Sartre, l'identité est en devenir, elle se construit par les choix et les actes d'une conscience. Imaginer que laconscience est en rapport avec un inconscient c'est dédoubler la conscience. La conscience se révèle dans l'autoréflexion, dans le je pense » être conscient c'est être capable de s'attribuer ses pensées, la conscience estl'expérience de soi. En revanche, il n'y a pas d'expérience de l'inconscient. S'attribuer un inconscient c'est don... Y a-t-il une différence entre l'inconscient et l'inconscience ? La conscience peut être définie comme présence » au monde qui nous entoure et à nous-mêmes c'est laconscience de soi » je suis présent, conscient, cela veut dire que je perçois, j'aperçois, je réagis à ce qui sepasse autour de moi et en moi ; je suis actif. A l'inverse, les termes d' inconscient » et d' inconscience »semblent désigner, comme l'indique le préfixe négatif in-, la négation de la conscience, c'est-à-dire l'abolitionprovisoire ou définitive ou la perte de cette présence... Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ? -Spinoza va plus loin reconnaître l'existence de l'inconscient, c'estpermettre d'élargir notre conscience, en la sortant des illusions du sentimentpour atteindre un savoir rationnel. Ce savoir ne peut être que celui descauses qui nous déterminent, demeurant le plus souvent ces causes à l'examen de notre entendement, c'est les fairequitter le registre inconscient pour les intégrer à notre conscience, sanssupprimer leur action de détermination.... Reconnaître l'existence de l'inconscient, est-ce élargir notre conscience ? II ... mais elle donne sens à ce qui ne semblait pas en avoir ... Al L'hypothèse de l'inconscient, un gain de sens » ... Freud 1/ Une fois admis que la conscience n'a pas le monopole du sens, les conduites qui semblaient inintelligibles deviennent compréhensibles. 2/Toute conduite peut être interprétée, et devenir l'occasion d'une meilleure connaissance de soi. • Le projet de se connaître soi-même » signifie déjà que la conscien... La duplicité de la conscience rend-elle inutile l'hypothèse de l' inconscient ? La conscience signifie pour un sujet à la fois la perception de soi même et du monde qui l'entoure. Le psychismec'est à dire l'ensemble de tendances, d'impressions, de sentiments qui composent le moi n'est pas entièrementréfléchi par la conscience. On peut faire l'hypothèse d'un inconscient, c'est à dire d'une vie psychique inconscientequi a une part importante dans la vie du sujet. L'hypothèse de l'inconscient permet d'expliquer des actes que lesujet semble faire contre sa volonté. Mais ces m... ***** - L'Inconscient cours complet de philosophie - ***** L’inconscient Autres notions du programme concernées la conscience, le sujet, le désir le langage, la vérité, la raison et le réel la connaissance, la nature la culture, l'histoire, la liberté et la morale la responsabilité et le devoir, la religion... Explication intégrale d’un texte de Freud et cours approfondi » sur l’inconscient et la psychanalyse Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses différentes, que quelque chose se pass... Conscience, inconscience, INCONSCIENT La conscience est elle une forme d'illusion ? Nietzsche illustre ce propos en disant que la conscience est une illusion, qu'elle ne peut rien car elle n'est qu'illusionde la connaissance et il parle de ce propos en disant que c'est une blessure narcissique pour l'homme. En effet, ilexplique que la conscience est une succession de pensées qui donne à croire que chacune est la conséquence del'autre, mais nous ne voyions pas la lutte qui se livre sous cette surface ». Effectivement, la conscience représentela partie émergée de l'iceberg don... Commentaire "Qu'est qu'un inconscient?" Alain, Vigiles de l'Esprit Dans une première partie, nous verrons comment l'absence de questionnement fait d'un homme un inconscient. En effet, de la première phrase aux propositions affirmatives entre guillemets, “je sais ce que je sais ; je sais ce que je désire ; ce sait ce que je veux”, Alain définit ce qu'est un inconscient. Cette définition est introduite d'emblée à l'aide d'une interrogation dont déroule l'explication. Pour ce dernier, le rejet du doute est caractéristique de l'inconscient celui-ci “ne se pose p... L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ? Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'onadmet l'hypothèse de l'inconscient. Il y aurait en nous un réservoir » de forces et de désirs ou pulsions dontnous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. Pour le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agiraitpas ne choisirait pas ses actes en toute connaissance de cause, dans la clarté, mais serait agi c'est-à-diresubirait, malgré lui, des forces le contraig... Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? conscience n'est pourtant pas limité à cela, on pense du passé comme du présent, on pense à l'avenir. Mais là onparle de la conscience dans le moment présent, quand je dis je suis là » cela est vrai au moment où je le dis. Laconscience est immédiate. J'ai dis que la conscience était limitée puisqu'il existe un inconscient qui influe la conscience est une pensée infini, on pense maintenant ce que l'on veut. Elle n'est donc pas montre dans la deuxième méditati... L'inconscient permet-il, autant que la conscience, de définir l'homme ? L'hypothèse Freud ienne de l'inconscient revient à dire que bon nombre d'actes normaux » oubli, actes manqués, rêves, mais aussi maladifs », pathologiques névroses, psychoses, obsessions s'expliquent en gros selon le même schéma. L'individu subirait un conflit psychique dans son âme, conflit parfoisextrêmement violent entre les normes conscientes morales, esthétiques, sociales et des désirs quibousculent et négligent ces règles. Ce second groupe de désirs, le... Conscience inconscient Rélation ext érieur au travers des sens on agit a avoir des perceptions donc d’enregistrer des choses du monde ext érieur, mis en relation avec le corps. Conscience spontan ée être attentif, éveill é Conscience r éfléchie se penser et se voir à soi m ême. L’acte de doublement, jusqu’ à introspection spectro » à regarder ; intro » à à l’int érieur, est sp écifique à l’homme les autres êtres vivants ne peuvent pas. Certains animaux peuvent se reconna ître dans... La conscience et l'inconscience Conscience et inconscient -> Le moment de la reconnaissance, de l’identification l’écart permis par la conscience est condition de l’identification. C’est une spécificité humaine 3. La conscience réfléchie, source de la dignité humaine commentaire du texte de Kant. Problématique en quoi la conscience de soi est-elle une faculté spécifiquement humaine ? Thèse La faculté humaine de penser est une activité qui assure l’un... L'Inconscient et la Conscience. La Réalité » Dans L'interprétation du rêve. 1900 inconsciente qui tente de se faire comprendre ou traduire par le préconscient, pour p énétrer dans la conscience Concepts dans le sous­chapitre. Mode de repr ésentation topique dans laquelle la distinction se fait entre Inconscient, Pr éconscient et Conscient. Mode de repr ésentation dynamique l’inconscient en tant qu’il exerce une action permanente, exigeant une force contraire. On rencontre une r ésistance pour acc éder à l’inconsci... De l'inconscience au conscient y a t il continuité ou rupture ? je » est la condition du prédicat pense ». Ça pense mais que ce ça » soit précisément lefameux vieux je », c'est, pour parler avec modération, simplement une supposition, uneaffirmation, surtout pas une certitude immédiate » » Par-delà bien et mal §17. - Descartes est ainsi victime du langage, par lequel il a l'illusion qu'un lien direct existe entre le sujet je » et le prédicat pense ». En réalité Descartes accorde une confiance trop grande à saconscience en... La conscience et l'inconscience Conscience et inconscience &10132; Le doute méthodique et le je suis » comme seule vérité indubitable. Descartes optimisme rationaliste, doute cartésien, méthodique, volontaire, voie pour réussir à débusquer la réalité. Doute radical. Descartes s'attaque aux fondements des opinions. Illusions d'optique, fragilité des sens. Doute de la réalité avec l'expérience du rêve. Doute sur le monde, tout n'est que songe, fiction. Descartes s'intéresse aux sciences physiques, sont-elles absolument certaines ? Descartes convoque... L'inconscient peut il servir d'alibi a la conscience ¨ De soigner un certain nombre de maladies, qui ne peuvent s'expliquer que par le conflit psychique qui agite lepatient. Adopter l'hypothèse de l'inconscient permet de comprendre et de guérir, c'est un gain de sens et de pouvoir. Le butde la psychanalyse est alors de faire en sorte que l'individu, au lieu de subir les forces qu'il ignore et ne contrôle pas, puisse recouvrer sa liberté. En effet, la psychanalyse découvre que Je est un autre » pour reprendre Rimbaud . Il y a en moi un... l'inconscience n'est-elle qu'un moindre degré de conscience ? Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dansl'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps, mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans lecorps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notremémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quandnous ne sommes plus admonestés pour ainsi dire et ave... Conscience et inconscient s'opposent-ils ? Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait […] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprès cela quelque chose […] qui fut entièrement indubitable. » Le doute de Descartes est provisoire et a pour but de trouver une certitude entière & irrécusable. Or il est sûr que les sens nous trompent parfois. Les illusions d'optique en témoignent assez. Je d... Sommes-nous gouvernés par notre inconscient ? Ici, l'exemple est simple dans la mesure où le président a sans doute parfaitement conscience qu'il ne veutpas être là. Mais dans bon nombre de cas, quand ma langue fourche, je ne sais pas pourquoi, c'est-à-dire quej'ignore moi-même ce qui me pousse à dire tel mot plutôt qu'un autre. Or pour Freud le cas est exactement identique et s'interprète de même, comme le conflit entre deux désirs dont l'un est gênant et peut être ignorépar le sujet. Il n'y a pas d'actes innocents ou anodins. Tous sont... Dans quelle mesure y a-t-il une réalité de la conscience ? soupçon généralisé, cherche la vérité, quelque chose dont on ne puisse en aucun cas douter, qui résiste à l'examenle plus impitoyable. Cherchant quelque chose d'’absolument certain, il va commencer par rejeter comme faux tout cequi peut paraître douteux. Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait […] que je rejetassecomme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pointaprès cela q... Faut-il refuser l'inconscient ? Introduction. Concernant l'inconscient, et en réponse à des objections, Freud 1 considère que l'hypothèse de l'inconscient est nécessaire. Il en donne les raisons actes manqués, rêves, symptômes psychiques. 2 Considère que l'hypothèse de l'inconscient est légitime parce qu'il est possible de fonder sur elle une pratiqueefficace. Le texte de Freud est une réponse à des critiques nombreuses opposées à la notion de psychique inconscient », plus simplement d'inconscient... Suis-je l'esclave de mon inconscient ? le remarque Descartes Discours de la méthode et Méditations métaphysiques tout le reste peut être saisi. Sans clarté dans le moi, tout reste obscur. – Dès lors, il est impossible que l'inconscient intervienne d'une quelconque manière dans la subjectivité, elle même absolument libre, comme mouvement de pose de soi-même par soi-même. Elle est le contraire de laservitude, qui supposerait que le je » sois posé par un autre que lui, ce qui est contradictoire avec le conceptde su...

Ily a un énorme problème politique. La notion de public est obscurcie par la quasi-impossibilité de nous représenter un monde commun, tellement commun qu’il n’appartient à personne. La

Publié le 10/02/2015 à 16h59 , mis à jour le 10/02/2015 à 17h15 Validation médicale 10 February 2015 Souvent associé à nos pulsions, nos désirs inavouables ou nos angoisses, notre inconscient nous échappe. Toutefois, l’ignorer n’est pas la solution. D’ailleurs, il nous envoie sans cesse des messages. Le psychanalyste Saverio Tomasella nous explique pourquoi et comment en faire un allié, pour mieux se connaître et se libérer de répétitions malheureuses. Les poètes y puisent leur inspiration, les psy nous invitent à l’éclairer… Notre inconscient, ce mystère qui nous habite, peut être à la fois une entrave à notre développement et notre plus précieux allié. Certes, "dans l’inconscient, il y a tout ce qui nous gêne et que nous refoulons, enfouissons, mais également l’infini trésor de notre potentiel" rappelle le psychanalyste Saverio Tomasella. Par définition, l’inconscient relève de tout ce qui n’est pas conscient, et qui nous reste donc à découvrir. Le rêve, c’est la voie royale de l’inconscient ! Dans son traité des songes, Hippocrate, le père de la médecine moderne 460 à 360 av insiste sur l’importance du contenu onirique qui permet d’établir un symptôme. Plus tard en 1899, le célèbre psychanalyste Freud impose le rêve et sa théorie de l’inconscient, avec la publication de Die Traumdeutung en 1899, militant en faveur d’une activité inconsciente créatrice féconde. Selon lui, l’homme forme des désirs et des pulsions qui, inacceptables pour la conscience, sont refoulés. Il leur correspond une énergie emmagasinée que le sujet doit évacuer pour se soulager d’une tension psychique. A l’hypothèse que les rêves se nourrissent des conflits de l’enfance, Carl Jung en soumet une autre et envisage, lui, le rêve comme moyen d’accès à l’inconscient individuel au sein d’un inconscient collectif. L’inconscient, le réservoir de tous nos refoulements Souvent associé à l’ombre, l’inconscient recèle entre autres pulsions et désirs parfois inavouables, profondes angoisses et traumatismes. D’où notre réticence à y plonger. Toutefois l’ignorer n’est guère possible ; il cherchera à se manifester, le plus souvent à votre insu, comme le signale notre expert "Nos lapsus, nos oublis, nos actes manqués, nos répétitions malheureuses, sont autant de messages que nous envoie notre inconscient, pour se rappeler à notre bon souvenir". Par exemple, vous pouvez ressentir une sensation de gêne, sans vraiment savoir pourquoi là, pas de doute, c’est votre inconscient qui est à l’œuvre. "Il peut s’agir d’une mémoire qui se réveille par rapport à un événement du passé" explique Saverio Tomasella. Nos lapsus aussi sont légion. Ce mot qui nous échappe, en remplacement d’un autre, signale une pensée, un désir, dont nous ignorions l’existence et qui se fait jour, à notre insu. Les actes manqués aussi figurent à ce registre. Les survivants de catastrophe aérienne ou ferroviaire en témoignent. Quelque chose les a empêchés de s’y rendre. Inconsciemment, ils savaient ! Par condensation La condensation correspond à l’amalgame ou à la fusion de réalités différentes époques, lieux, personnes, situations, idées, qui sont associées du fait d’une convergence ou d’une ressemblance inconsciente. Exemple Dans un rêve, Freud repère que le mot botanique condense plusieurs réalités un professeur dont le nom signifie "jardinier", une "florissante jeune femme", une patiente nommée Flora, une femme "à qui son mari avait oublié d’apporter des fleurs", la fleur préférée de son épouse, un souvenir d’Italie, Par déplacement. Le déplacement concerne la substitution d’un élément important époque, lieu, personne, situation par un autre de moindre valeur, du fait d’une correspondance inconsciente entre eux. Exemple Annie, voit passer une voiture rouge et se sent envahie de tristesse… Le rouge était la couleur de la voiture de son père, mort il y a un an. La tristesse du deuil s’est déplacée de son père à la couleur de la voiture. Par conversion. Ce qui ne peut être exprimé par la parole se manifeste par le corps. Exemple Sonia a mal au ventre avant de partir à l’école. Elle ne peut pas dire clairement la raison pour laquelle elle ne veut pas y aller. Son désir de rester à la maison se manifeste dans son corps. À voir aussi L’inconscient, notre précieux allié Si l’inconscient est au coeur de la psychanalyse et autres thérapies, c’est que son éclairage est nécessaire pour mieux se connaître, mieux vivre et se sentir libre. "Il contiendrait aussi toutes nos ressources et nos trésors, eux aussi enfouis" rappelle notre expert. En lui faisant barrage, par crainte sans doute de découvrir des choses qui nous dérangent, nous courrons le risque de le laisser nous influencer, en perpétrant nombre de répétitions, dont le sens nous échappe, les vivant alors comme une fatalité. Lui prêter, à l’inverse, une oreille bienveillante permet à chacun de se libérer de schémas inconscients qui nous dictent notre conduite souvent à notre insu, et de découvrir notre nature profonde et authentique ; celle qui échappe à tous nos formatages, et autres injonctions de l’éducation et de la société. Tenté de nous conformer pour ne pas déplaire et ce depuis le plus jeune âge, nous nous réduisons bien souvent aux seules bribes d’informations que nous avons en notre possession, alors que nous sommes bien plus que ce que nous croyons être. "Notre inconscient nous rappelle que nous avons une vie intérieure incroyablement riche et c’est seulement à la lumière de la conscience que nous pourrons mettre à jour nos infinis possibles" conclue Saverio Tomasella. S’ouvrir à nos infinis possibles ! Le champ des nouvelles thérapies, dont l’hypnose eriksonienne, la plus répandue et les pratiques de méditation de la pleine conscience contribuent à nous emmener à la découverte de notre incroyable potentiel, encore enfoui dans notre inconscient. Sans doute le plus beau territoire qui nous reste à explorer à l’intérieur de nous-mêmes ! Inconscient Préconscient, Conscient – 1 ère Topique. Sigmund Freud conçoit la métapsychologie (μετά meta : « après, au-delà de, avec », mais aussi : « point de vue supérieur sur un domaine ».Ici, il s’agit d’une psychologie englobant les autres psychologies) en 1896 enrichie selon une 1 ère topique de 1900 (l’Inconscient, le Préconscient, le Conscient) et "C'est parce que quelque chose des objets extérieurs pénètre en nous que nous voyons les formes et que nous pensons." Épicure lettre à HérodoteÉVACUER ENFIN L'INCONSCIENT FREUDIEN... Le conscient - s'agissant du fonctionnement cérébral de l'être humain - voilà une notion bien difficile à cerner et à définir... En effet, si le système nerveux de l'homme, installé dans son enveloppe corporelle est un système intelligent, c'est parce qu'il est en interaction permanente avec son environnement et qu'il fait évoluer sans discontinuer le modèle - qu'il se crée et se recrée - de ce milieu de vie. Avant d'entreprendre la moindre action sur cet environnement, dans un but déterminé, le système nerveux teste cette action sur son modèle. Si le résultat de la simulation n'est pas favorable ou n'est pas celui escompté, une autre action est entreprise, jusqu'à l'obtention d'un résultat conforme au projet conçu... En fait, tout commence à partir des stimulations sensorielles objectives, avec les perceptions reçues par les périphériques essentiels que sont la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher, le goût, l'équilibre, la douleur, le plaisir etc... Et il est vrai que nous avons de multiples capteurs spécialisés pour toute la périphérie du corps ainsi que pour... l'intérieur. Les constructions d'images mentales de représentations de la réalité se font donc à partir de tous ces percepts automatisés. C'est à partir de ce moment, juste après que les processus neuronaux associés à ceux de l'ensemble du système nerveux aient été activés qu'entre en jeu notre conscience, dans un instant très bref, et il ne reste au système qu'une seule ressource, celle de mémoriser tous les concepts consciemment élaborés à partir des percepts reçus. Dans l'exercice automatique de cette boucle de la conscience, il faut bien isoler les processus perceptifs des actions mentales comparatives visant à distinguer des ressemblances au sein de tout ce qui a été reçu. Il est également indispensable de repérer des attributs redondants afin de penser des inférences ou des hypothèses qui devront êtres vérifiées autant de fois qu'il le faudra. C'est alors, et seulement si la répétition des vérifications réitérées est satisfaisante, qu'on pourra en inférer un concept, avec une conclusion provisoire. La conscience que nous avons de notre environnement génère à son tour une conscience des pensées mémorisées qui parcourent notre esprit et, pour essayer de définir un peu ce concept étrange, on pourrait dire que la conscience, c'est un état mental actif, transitoire, que l'on peut exprimer par le langage oral, écrit, par le dessin, la musique, par des constructions physiques, mathématiques ou mécaniques. Être conscient, c'est comprendre la relation qui existe entre des phénomènes extérieurs ou intérieurs et ce que l'on en perçoit objectivement, tout en étant capables de les énoncer et de les analyser. Il paraît donc évident que la conscience ne s'exerce, ne se manifeste que chez un être qui a déjà conscience de son existence propre ainsi que de sa position réflexive et existentielle unique. Toute conscience est ancrée dans un substrat de mémoires et se projette vers un futur souhaité par le sujet conscient. Claire Sergent, chercheure de l'équipe de neuro-imagerie du CEA-INSERM dirigée par Stanislas Dehaene et soutenue par Jean-Pierre Changeux, souvent en collaboration avec Lionel Naccache vient de réaliser des expériences édifiantes sur le sujet de la conscience humaine. Claire affirme "Pour que des informations visuelles [.........] nous deviennent conscientes, un réseau cérébral spécifique doit être activé... À l'écran, on voit très bien que, du cortex visuel, l'activité cérébrale se transpose au cortex frontal, puis au préfrontal ainsi qu'au cingulaire antérieur..." Et ce, 436 milli secondes après la diffusion de l'objet qui suscitera la prise de conscience. Mais, ces aires de la conscience ne traitent qu'une seule tâche à la fois... Il existe donc bien chez l'homme un espace neuronal spécifique dédié au travail conscient. Tandis que de nombreuses stimulations des bruits, des parfums, des formes ou des couleurs, des visages familiers, des mots entendus ou vus sont traitées de manière automatisée et non-consciente dans différentes aires cérébrales, les zones de la conscience prennent en charge le traitement d'une information pour la rendre consciente et transmissible à d'autres membres de l'espèce. En outre, pendant cette brève période durant laquelle l'attention est indispensable, nous sommes conscients d'avoir effectué ce traitement et nous pouvons en mémoriser durablement les résultats. La mémoire prend en charge les percepts devenus conscients au même titre que les processus sollicités de manière automatique et non-consciente mais dans au moins cinq types de mémoires spécifiques Il paraît néanmoins évident que la mémoire n'est pas une capacité inépuisable et infinie et qu'elle perd de sa pertinence au fur et à mesure que le temps s'écoule. Hermann Ebinghaus, un philosophe Allemand de la fin du XIXème siècle a étudié méthodiquement l'instauration et la déperdition de mémoire. Portrait d'Hermann Ebbinghaus à livre ouvert comme la mémoire... La courbe de perte de mémoire de 0 à 31 jours. La mémoire est une faculté éphémère. Il faut la réactiver en permanence afin qu'elle conserve son efficacité. Mais il reste que de nombreux acquis cognitifs ou événementiels seront oubliés faute d'être réactivés. Le non-conscient, après une telle déperdition de mémoire devient l'essentiel de notre package mémoriel. 75 % de pertes d'informations en un mois c'est vraiment très important ! En effet, il reste très peu de nos acquisitions cognitives au bout de 31 jours. Mais au bout de 31 mois et, mieux encore, au bout de 31 ans, il ne reste plus que des souvenirs de souvenirs sans cesse reconstruits. Alors, est-ce à dire qu'il ne reste rien ? Sans doute pas. Il reste des traces, des facilités à reconstruire un succédané de nos expériences passées. Cependant, d'aucuns ont voulu, dès la fin du XIXème siècle et surtout au début du XXème mettre en avant un inconscient tout puissant, sorte de chef d'orchestre du psychisme. En fait, tout ce qui est "non-conscient" est constitué de traces mnésiques imperceptibles et non accessibles à la conscience car la conscience ne peut traiter qu'une information-événement à la fois. Le non-conscient est essentiellement composé d'une réserve infinie d'automatismes salutaires notamment toutes les acquisitions de la mémoire procédurale qui font que nous conduisons une voiture, une bicyclette ou manipulons nos outils technologiques complexes sans y réfléchir. Les mécanismes sont du même ordre pour les autres types de mémoires et fort heureusement ! Est-ce qu'on met toute la mémoire de nos ordinateurs sur le bureau, ou en mémoire vive ? C'est impossible ! La comparaison est satisfaisante au niveau de ces attributs. Là où on diffère sensiblement c'est que notre "unité centrale" est tenue de gérer à la fois la informations courantes fournies par nos différents capteurs et périphériques d'information sur le milieu extérieur que sont la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher associés à des kyrielles de capteurs internes qui renseignent l'unité centrale sur des centaines de paramètres, et, sommum des problèmes, c'est que nous, Homo sapiens, avons trois niveaux de cerveaux - le reptilien pour la survie basique. - le paléomammalien pour de multiples fonctions vitales mais en particulier le système limbique amygdale en tête pour réceptionner les stimulations qui vont fabriquer des émotions aussi diverses que la peur, la satisfaction, la tristesse etc - le néomammalien néocortex comme chef d'orchestre et au final contrôleur de toutes ces informations parvenues à lui en quelques dizaines de millisecondes ; celui qui, en bon superviseur, prendra les décisions finales. Libre-arbitre oblige... Le psychisme, c'est qualitativement la gestion de tout cela. Aperçudu corrigé : Peut-on prétendre à une science de l'inconscient ? Corrigé de 678 mots (soit 1 pages) directement accessible . Sujets connexes : l'inconscient n'est-il qu'une conscience obscurcie ? Les lacunes de la conscience justifient-elles l'existence de l'inconscient ? (Problématique et textes) Peut-il y avoir une science de l'inconscient? La
Si vous pensiez encore être totalement maître de vos actes ou de vos émotions, il est temps pour vous de lire Freud, ou du moins, de comprendre sa notion d’inconscient. En effet, si l’on en croit l’hypothèse de Freud une pensée, un rêve, un acte manqué, un lapsus et même une action ne surviennent jamais par hasard. Au contraire, ils traduisent toujours un conflit à l’intérieur de nous. En d’autres termes, Freud affirme qu’une grande partie de ce qui se passe dans notre tête nous échappe complètement, car nous n’avons aucun contrôle sur notre inconscient. La seule chose que nous pouvons faire, c’est tenter de comprendre nos conflits internes, et pour cela, la psychanalyse est l’unique outil dont nous disposons. Alors… D’où vient cette histoire d’inconscient, est-ce vraiment sérieux ? Comment ça se passe dans ma tête ? Comment se créent mes pensées ? Et pourquoi je n’ai pas toute puissance sur moi-même ? Commençons par un peu d’histoire… Dès le XVIIe siècle, la philosophie classique porte son attention sur la conscience et ses manifestations, à savoir la pensée, la mémoire, l’imagination… Pour autant, même si elle a pressenti qu’une partie de notre psychisme échappe à la conscience, elle n’en a pas fait l’objet de son étude. Il faudra attendre le XXe siècle pour que Freud nomme l’innommable, à savoir ce mystère qu’est l’inconscient. Mais qui est ce Freud ? Sigmund Freud Sigmund Freud 1846-1939 est né en République Tchèque et arrive à Vienne ville très culturelle à l’époque à l’âge de 4 ans. Plus tard, il fait des études de médecine et s’intéresse particulièrement au système nerveux. En 1885, Freud voyage à Paris pour suivre les cours du grand Professeur Charcot un neurologue et professeur d’anatomie pathologique, qui se consacre à l’étude des maladies. Freud y découvre l’hystérie et prend conscience de la réalité des maladies mentales parce que jusque là, on ne s’en occupait pas trop trop. Bouleversé par tout cela et très influencé par Charcot, il se lance dans la recherche avec comme postulat de travail tous les symptômes des patients ont un sens, qui doit être décrypté et expliqué. Freud crée donc la psychanalyse, c’est-à-dire une investigation psychologique qui cherche à décrypter toutes nos conduites inconscientes, dans le but d’apaiser les troubles de ses patients. J’ai débuté mes activités professionnelles dans l’intention de soulager mes patients. — Sigmund Freud Qu’est-ce qu’il découvre ? Pour Freud, la conscience ne constitue pas la forme fondamentale du psychisme humain. Il pense au contraire que notre psychisme = l’ensemble des phénomènes mentaux, c’est-à-dire nos pensées, nos émotions, notre conscience… est divisé en trois parties le Moi », le Ça » et le Surmoi ». NOTICE 1 Le Ça » crée des désirs immoraux 2 Ces désirs viennent se heurter à la censure du Surmoi » qui filtre les désirs pas très acceptables 3 Le Moi » reçoit donc que des désirs moralement acceptables Il y a donc un perpétuel combat entre le Moi » conscient et le Ça » inconscient qui correspond à la lutte entre le principe de réalité = le moi qui cherche à s’adapter à la réalité et à ses exigences et le principe de plaisir = l’inconscient cherche à satisfaire ses pulsions sans tenir compte de la réalité. S’ajoute à cela, le Surmoi » vient peser sur le Moi » pour renforcer la censure, dans le but de ne recevoir que des pensées acceptables. Ainsi, selon Freud, notre psychisme est essentiellement contrôlé par l’inconscient — mais on ne s’en rend pas compte, et cet inconscient n’est autre qu’un lieu de refoulement à l’intérieur de notre petite tête. Un lieu de refoulement ? Selon Freud, l’inconscient contient de mauvaises représentations et des pulsions amorales que la censure = barrage sélectif en nous, engendré par la morale, l’éducation, les codes de la société maintient hors du système conscient. Le refoulement est donc l’opération par laquelle le sujet repousse dans l’inconscient des représentations ou des pulsions qu’il juge indésirables et bien sûr, cette opération se fait mécaniquement, sans que l’on s’en rende compte. Ainsi, notre inconscient devient le lieu où nous refoulons toutes nos mauvaises pensées, nos pulsions les plus absurdes et honteuses. Mais pourquoi ces pulsions/représentations/pensées sont-elles si indésirables ? Car selon Freud, elles sont avant tout libidinales, et généralement amorales et asociales — c’est donc pour cela qu’on les cache au fond de nous. Et concrètement, comment ces pulsions se manifestent dans notre vie de tous les jours ? C’est là que ça devient intriguant. D’après Freud, ces pulsions refoulées vont se déguiser afin de pouvoir franchir la censure car elles en ont marre d’être bloquées dans l’inconscient. Parmi ces déguisements, on trouve les actes manqués, les lapsus, les rêves, les symptômes des maladies mentales… Pour Freud, tous ces déguisements sont de véritables actes. Il considère qu’il n’y a pas de hasard. Ainsi ; nos rêves, nos lapsus, nos actes manqués sont toujours porteurs d’un sens, qu’il faudra décrypter. Exemples de choses qui nous échappent Les rêves refaire 25 fois le même rêve ou le même cauchemar. Les actes manqués perdre ses clés, envoyer un sms au mauvais destinataire… Les lapsus quand, en pleine conversation, vous remplacez un mot par un autre et que c’est gênant. Mais elle est vraiment sérieuse sa théorie de l’inconscient ? Le problème avec l’inconscient, c’est qu’il ne peut jamais être connu directement on n’en saisit que des symptômes ou des manifestations déguisées les actes manqués, les lapsus, les rêves, etc. Nous n’avons donc que des traces, des indices de l’inconscient, qu’il nous faut reconstituer et interpréter. Alors la question se pose la théorie de l’inconscient est-elle si légitime que ça ? D’abord, contrairement à tout ce que dit Freud, on peut penser que seule notre réalité psychique constitue notre conscience. Ainsi, on expliquera nos actes manqués par la fatigue, ou la distraction. Même chose pour les rêves et les maladies mentales, on les interprétera par la physiologie = science qui étudie le fonctionnement et l’organisation mécanique du corps. Cependant, on ne va pas se mentir il y a des choses qui nous échappent. Par exemple, nous sentons bien que nos rêves ont souvent rapport avec notre vie, nos angoisses, nos problèmes… Mais pourtant on ne sait pas expliquer ni pourquoi, ni comment. De même, il nous arrive parfois de ressentir des forces en nous, qui nous semblent étrangères et qui pourtant nous contrôlent vous savez, ce fameux c’est plus fort que moi » quand on assouvit un de nos désirs. Le moi n’est pas maître en sa propre maison. — Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse Voilà pourquoi Freud pense que l’hypothèse de l’inconscient est absolument nécessaire l’inconscient permet d’expliquer des choses mystérieuses, en donnant du sens à tous nos phénomènes psychiques — même si ses interprétations sont toujours essentiellement basées sur la sexualité du patient, Freud évoque souvent une trop forte libido comme cause majeure aux souffrances de ses patients cf. le Complexe d’Oedipe. Alors on a commencé à critiquer l’inconscient freudien… L’hypothèse freudienne a été soumise à de virulentes critiques. D’abord, on reproche à la psychanalyse de ne pas être une science selon le philosophe autrichien Karl Popper, la psychanalyse est une discipline bien trop souple, car elle ne propose que des interprétations et ne fait l’objet d’aucune expérimentation. Ensuite, l’idée d’inconscient a suscité de nombreuses critiques du point de vue moral. Pour le philosophe Alain, il est assez clair que cette hypothèse remet en cause la liberté, la moralité et la responsabilité humaine. Cela signifie que l’inconscient nous condamne à ne plus être maître de nous-même, à n’être que de pauvres hommes irresponsables qui seraient victimes de nos pulsions incontrôlables. Pour Alain, c’est impossible car l’homme est avant tout un être moral et responsable de ses actes. Croire en l’inconscient revient alors à déresponsabiliser l’homme. Et puis il y a Sartre, qui sans pincettes, vient totalement détruire la théorie de Freud. Il s’y attaque à partir de la notion de censure et s’interroge comment peut-on censurer ou refouler quelque chose en nous que l’on ne connaît pas ? » Il considère alors la censure comme une contradiction, et l’inconscient comme une mauvaise foi », car pour refouler quelque chose, il faut avoir conscience de cette chose. Pour finir… Même si Freud n’est pas à proprement parler un philosophe, en créant la psychanalyse et sa théorie de l’inconscient, il bouleverse la pensée de l’époque et creuse là où la philosophie n’était pas allée. Et c’est en cela que sa théorie intéresse les philosophes, car elle offre un nouveau regard sur le fonctionnement psychique de l’être humain. Si le sujet vous intéresse davantage, n’hésitez pas à lire les quelque 500 pages de son Introduction à la psychanalyse, qui vous en diront plus sur l’interprétation des rêves, des actes manqués et tout ce qui nous échappe…
Darwina montré que l'être humain est issu de la chaine animale, et qu'il ne domine pas tous les êtres vivants; il n'y a point de rupture entre l'humanité et l'animalité d'un point de vue scientifique et biologique. La psychanalyse montre que l'être humain ignore une partie de ses motivations. Il n'est pas maître de lui même. Freud s

Harry Potter 2005 ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ Les villagesKristen BellSerdaigle [Habitation] Villa SélénéKristen Bell, le Lun 14 Avr - 913 Bonjour,Voilà l'habitation de Potter peut dès à présent poster!Bonne Journée, Potter JamesGryffondor Re [Habitation] Villa SélénéPotter James, le Lun 14 Avr - 2004 James marchait au bord d'une petite route, au beau milieu d'un petit village qui s'appelait Loutry Ste Chaspoule. Le soleil tapé fort sur son visage, le sol était sec et dur. James entendit un coq chanté tandis qu'il passait devant une petite ferme. Le village était petit mais très mignon et calme. James savait que Loutry Ste Chaspoule était un village ou de nombreuse famille de sorciers y tourna a droite, il marchait à présent dans un petit chemin caillouteux. Il entendit l'eau qui coulait dans un petit ruisseau. James marcha lentement pendant deux bonne minutes, il passa a coter d'un grand manoir, il dominait tout le petit village. Une trentaine de mètres se trouvait une petite maison de vit un petit écriteau devant sur lequel il était écrit en petite lettres dorée " James House". Il eut un petit sourire, c'était sa tout première maison. Elle ne comportait pas d'étage, c'était une simple maison mais James en était très fière.*C'est mon chez moi*.Les murs extérieurs était en brique blanche, il y avait deux fenêtres en bois, et une petite porte de il y avait une petite surface d'herbe, avec une allée pleine de gravier. Un petit grillage délimitée la propriété. James poussa le petit portillon vert, il entra dans la cour. Son coeur battait, il n'arrivait pas a encore réalisé que cette maison était la sienne. Bien sur il avait du faire un prêt, mais il ne pensait pas avoir de problème pour remboursé cet argent. Il ouvrit la porte, il se trouva dans un petit hall d'entrer. Les murs était rouge clair, tout a fait le style de James. Il fit quelque pas, a sa gauche se trouvait une petite cuisine, avec très peu de meubles. Il n'avait pas encore eut le temps de meublé sa maison. James retourna dans le couloir, les murs était toujours rouge très clair. Il trouvait les murs triste, il se dit que dés qu'il le pourrait il acroché un maximum de tableau pour rendre les lieux un peu plus gai. James ouvrit une porte vitrée, il fit son entré dans le salon qui était trois fois plus grand que la cuisine. Il y avait une grande cheminée au fond. A coter se trouvé un petit bar très rustique avec plein de tabouret autour. Vers le centre se trouvait une grande et élégante table a manger. Un peu plus loin dans un coin se trouvait un canapé ainsi que deux petit fauteuils. Il y avait un grand meuble qui était vide. James se demandait comment il aller remplir tout ce vide mais il se dit que cela viendrait avec le ressortit dans le couloir, il fit trois petit pas et il ouvrit la porte de gauche. Les toilettes rien de particulier ! Il revint dans le couloir et ouvrit la porte en face. La salle de bain était grande et lumineuse. Le carrelage était blanc et bleu. James n'arrivait pas a faire la différence car le sol changé de couleur. James sut tout de suite que le sol avait était posé par un sorcier, et non par des moldues. Il jeta un coup d'oeil par la fenêtre. Il avait une très belle vue du petit village, l'église dominait les habitations environnante. James était content de voir que son plus proche voisin était a plus de trente mètre de sa aimait la compagnie mais il n'aimait pas trop vivre prés de autre ressortit, il resté deux portes qu'il n'avait pas ouverte. Sa chambre, et une autre chambre plus ouvrit la porte de sa chambre. Elle était simple et sobre. Il y avait un grand a baldaquin, le même genre qu'a Poudlard, une grande armoire, et une petite table de nuit. Des valises étaient entassé devant le lit ainsi que plusieurs cartons. James sourit, son Elfe de Maison, Hupec, avait déjà apporté quelque une de ces affaires. Il sauta sur le lit, et il s'allongea. Il était fatigué mais très heureux de sa maison. James regarda le plafond, puis ses yeux se fermérent... Sara ShakeSerdaigle Re [Habitation] Villa SélénéSara Shake, le Mar 25 Jan - 1325 Changement de Gordon Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Jeu 27 Jan - 1202 Villa Séléné... Elle était bien modeste, la petite maison de Lily Gordon. A l’image de la jeune femme, sans doute. Pas de piscine olympique dans le jardin, pas de spa-pool ou de sauna dans un petit coin, pas non plus de salle de musculation à la pointe de la technologie. Non, rien qui inspire le luxe, l’opulence ou le seule pièce qui recelait de merveilles était une bibliothèque, aussi étroite et chargée que les étalages de Ollivander’s. Pour le reste, mobilier simple et confortable, ambiance chaleureuse relevée par des planchers en bois et un énorme poêle dont les flammes laissaient s’échapper un doux halo entre les arbres, la nouvelle propriété de la jeune femme n’avait de trésor que l’écrin de verdure dans lequel elle reposait. Et ce silence… uniquement rompu par les animaux osant s’approcher de la lisère de la foret un peu plus plus que la maison elle-même c’était le cadre incroyable qui avait convaincu la demoiselle d’apposer un joli Lily Gordon en lettres manuscrites en bas de l’acte de vente. Il était étonnant que personne n’ait voulu de cette maison, certes modeste, mais aux atouts une fois, Lily n’avait pas vu ce que la majorité des gens observaient. A défaut d’y voir les travaux à prévoir pour aménager certaines pièces ou l’escalier en colimaçon synonyme de chutes futures, la jeune femme s’était plutôt réjouit de la tranquillité des lieux et des levers de soleil qu’elle pourrait admirer sur le ponton bordant le tout petit lac devant la un petit paradis terrestre comme celui-ci, il sera bien plus agréable désormais d’assister à la montée d’Hélios dans le ciel après une nuit sans sommeil. Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Dim 17 Avr - 2007 Le soleil ne brillait pas, en cette sombre et froide soirée de janvier. Dix-huit heures sonnait. Joseph, qui achevait de se préparer, jeta un oeil furtif sur la grosse pendule en bois rouge que le narrateur ne cesse de citer, lorsqu'il lui faut esquisser quelques notions chronologiques logiques, et ferma les deux derniers boutons de sa veste. Songeant à quelques détails qui envahissaient, à la manière d'archers anglais, son esprit, il parcouru d'une démarche tout aussi glaciale que la température extérieure l'appartement, pour vérifier l'exemplarité de sa toilette. La pâleur de sa peau semblait faire contraste avec la noirceur du tabac qui attendait patiemment dans son emballage de cartons, et dans la poche intérieure de la veste que, quelques secondes plutôt, il terminait d'enfiler, avec une certaine maniaquerie. Son teint, d'un naturel déjà très blanc, était accentué d'une espèce d'aigreur étrange comme s'il avait été un jeune homme qui, pour la première fois, s'apprêtait à sortir avec la fille aînée des amis bourgeois de ses parents et qui, il fallait l'admettre, ne le réjouissait pas vraiment... quoiqu'une certaine excitation se serrait certainement fait sentir. C'était bien chez une jeune femme charmante, à la taille svelte et à l'air enfantin, que Joseph se rendait ce soir. Néanmoins, il ne s'agissait bien entendu pas de la fille aînée des amis bourgeois de ses parents mais plutôt de l'ancienne amie de son cousin, et il était plutôt réjouis de pouvoir partager avec une si jolie femme une soirée qui, même si elle était froide, serait probablement chaleureuse quant aux relations qui déjà commençaient à se dessiner entre les deux individus. Le narrateur tient tout de même à rassurer le lecteur quant au fait que les relations évoquées dans la phrase précédente ne sont en fait qu'à leur naissance et qu'il ne s'agit en fait que d'une manière pour lui de montrer à son partenaire le chemin sur lequel il aimerait faire avancer leur deux personnages. L'heure arriva. Il était maintenant temps de partir. Joseph, qui fut tout ému quelques heures auparavant comme s'il avait été un petit oisillon cherchant à s'envoler pour la première fois, avait sur le visage une certaine gravité, soulignée au moment où il alluma sa première cigarette de la soirée. Levant la tête vers Gabriel, qui était de quelques centimètres plus grand que lui et qui suffisaient à lui faire lever les yeux au ciel pour s'adresser au majordome, il déposa sa main sur son épaule et tous deux partirent jusqu'à Loutry Ste Caspoule, où vivait, assez modestement, demoiselle Gordon. ... quelques minutes plus tard, et grâce à la magie que Joseph ne maîtrisait quasiment pas, ils arrivèrent dans une partie plutôt déserte de la ville. Là, il n'y avait que bois et animaux. La petite maison, où vivait la jeune femme, était plantée entre un somptueux petit lac et quelques hauts arbres dont les sommets, dans la nuit hivernale, ne pouvait être vus de la hauteur à laquelle marchait les deux hommes. Quand ils furent arrivés au petit carrefour où le chemin se séparait en deux sentiers, l'un allant vers la modeste mais non moins charmante habitation, l'autre s’enfonçant dans les bois, Joseph congédia son employé, se saisissant du paquet qu'il tenait dans sa longue et féminine main droite. - Merci, dit-il. Le majordome transplanna, laissant son employeur dans la noirceur ingrate de la nuit. Ce dernier, qui ne remarqua pas cette noirceur ingrate dont le narrateur parle, se dirigea avec un dynamisme certain vers la porte d'entrée et frappa trois fois... Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Jeu 21 Avr - 1704 Mais qu’était-il donc passé par la tête de Lily le jour où elle avait cru bon d’inviter l’ami Jo à dîner ? L’idée lui avait semblé bonne, sur l’instant. Le politicien était arrivé dans un pays étranger, sans vraiment avoir d’attache ou de connaissances. Il était déjà difficile de supporter la solitude, et ça l’était d’autant plus quand il fallait s’intégrer à un nouveau milieu. Alors, la généreuse et sympathique jeune femme avait prononcé ces mots absurdes Je serais ravie de vous inviter à dîner, le soir de votre choix. » Ne pouvait-elle pas lui donner rendez-vous dans un restaurant londonien, en profitant par la même occasion pour lui faire visiter un peu la ville ? Pourquoi avait-il fallu qu’elle le convie chez elle, dans sa propre maison ? Ca signifiait ménage, cuisine, jolie table, jolie tenue pour une jolie maîtresse de maison. Pour le ménage, quelques Recurvit et le tour était joué. Elle avait allumé un feu qui crépitait dans la cheminée, répandant un halo chaleureux dans toute la pièce. Pour l’habit de circonstance, une paire de chaussures à talons et la classique petite robe noire, et c’était dans la poche ! Pour ce qui était de la cuisine, par contre… Tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était qu’il ne connaisse rien à la gastronomie britannique elle pourrait mettre le goût insipide de ses plats sur le compte de la cuisine et brûlée… Alors que l’auror se tortillait pour enfiler sa robe après avoir aspergé quelques gouttes de Lilas dans ses cheveux, une épaisse fumée noire vint envahir les plafonds. Il fallu cependant quelques secondes à la sorcière pour faire le rapprochement avec le pauvre rôti oublié lamentablement dans le four… Rôti qui tenait à présent d’avantage d’un bout de charbon que d’un plat de résistance. Par Merlin ! Lily se précipita hors de sa chambre… Lily courut sur les parquets, se risquant à une chute lorsque son talon glissa dans un virage… Lily pointa sa baguette sur le four, lançant un Accio Rôti désespéré et parfaitement inutile… Oui, Feu Rôti n’était plus… La jeune femme resta plantée là, la mine déconfite, devant l’ex-dîner qui était parti en fumée. Alors qu’elle évaluait mentalement le temps qu’il lui faudrait pour transplaner, aller chercher un plat à emporter à l’Auberge des deux Mondes puis revenir, trois petits coups à la porte la tirèrent de ses plans. Ses yeux s’agrandirent sous l’effet de la panique, se posèrent sur l’horloge du mur pour constater que son invité était légèrement en avance, puis firent des va-et-vient pour évaluer la situation qui s’offrait devant elle. C’était une catastrophe… Pas le choix, elle ne pouvait de toutes façons pas laisser le sorcier sur le pas de la porte. Dans un geste précipité, elle enfourna ce qui traînait sur le plan de travail dans le four, glissa ses doigts dans ses cheveux pour dompter quelques boucles puis tenta de remonter la fermeture éclair de sa robe. Vous savez, c’est toujours dans ces moments-là, dans ces moments où il faudrait que tout aille comme sur des roulettes… Dans ces moments où l’erreur n’est plus possible et que dans l’absolu tout doit être réglé comme sur du papier à musique… Dans ces moments où on n’a pas besoin de galères supplémentaires… Bah, c’est dans ces moments-là justement que rien ne va ! Et cette fichue fermeture éclair dans son dos était trop loin de ses p’tites mains, et pas assez Eclair ! Elle ne voulait pas y mettre du sien ? Soit !La jeune femme se dandina jusqu’à la porte, une main calée sur son cœur pour éviter que la robe ne glisse. A moitié essoufflée, elle ouvrit le battant à la volée en arborant un sourire exagéré. Jooooooo !!! »Comme si c’était une visite surprise et qu’elle ne s’attendait pas à le voir ici… Quelle idiote ! D’un œil appréciateur, elle constata cependant qu’il ne manquait pas de cette élégance à laquelle il l’avait habituée à chacune de ses rencontres. Elle laissa courir son regard par-dessus l’épaule du politicien, cherchant des yeux une silhouette dans l’ombre. Gabriel m’a-t-il jugée suffisamment inoffensive pour vous laisser seul avec moi ?..... Ou bien l’avez-vous semé au détour d’un sentier ?... »Elle arbora une mine amusée avant de s’effacer de devant l’entrée pour laisser pénétrer son invité à l’intérieur. Bienvenue à la Villa Séléné ! Entrez, je vous prie. Il fait un temps glacial, dehors. »Elle referma la porte sans tarder, se dépêchant de contenir la brise nocturne qui était venue faire voler quelques mèches de cheveux devant ses yeux. D’une main tendue, elle invita le sorcier à lui confier sa veste. Puis-je vous débarrasser ? »De sa main libre, elle déposa les affaires de Joseph sur le portemanteau avant de constater qu’il faudrait qu’elle se décide à fermeturéclairiser sa robe… A demie amusée, elle s’approcha de son invité. Avant de vous proposer de vous asseoir près du feu, je vais avoir besoin de votre aide… »Elle ramena ses cheveux sur une de ses épaules puis tourna le dos au sorcier. S’il vous plait… » Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Jeu 2 Juin - 1625 Hrp Permissions de Lily et Wena pour utiliser leur Hominum revelio...Dans un silence extrêmement pesant, Lily Gordon, Wena Horner et Jason Stanley restèrent à l'entrée du vestibule, guettant moindre signe... Lorsque tout soupçon de présence humaine fut écarté par le sortilège, le groupe d'Aurors poussa un profond soupir de Jason, verrouille la protester, le jeune Serdaigle s’exécuta. En temps normal, recevoir des directives de la part de Lily aurait entraîné quelques boutades ; mais à proprement parler, l'heure n'était pas à la Tirez tous les rideaux pour nous cacher de l'extérieur, mais ne fermez pas les volets nous rendre ici discrètement était déjà assez difficile, je n'ai pas envie qu'on se fasse repérer par négligence. Et Jason, ne touche pas à cette lampe par pitié ! Quand on est invité, on se tient une moue bougonne, Jason abandonna ses pitreries et s'attela à la fermeture des rideaux avec Lily et Wena ; de ce fait, la petite équipe eut tôt fait de cacher l'intérieur de la maison à tout observateur indésirable. Déterminés à ce qu'aucun détail ne soit laissé au hasard, chacun des Aurors s'appliqua également à dissimuler et protéger le refuge de fortune ; Jason lança notamment le sortilège de Cridurut pendant que Wena imperméabilisait chaque porte extérieure ou fenêtre à l'aide de sortilèges d'impassibilité... Voyant Lily préparer un Protego Totalum, le jeune Serdaigle arrêta toutefois le geste de sa jeune amie, la jugeant trop déconcentrée par les évènements - Lily... Personne ne nous a encore trouvé, et tu sais parfaitement que ce sortilège est épuisant à long terme. Allons, ne gaspille pas ton énergie pour l'instant ; après tout, nous en avons déjà fait assez pour nous assurer un minimum de peine Jason eut-il terminé sa phrase que Lily riposta d'un air rageur - Un minimum de sécurité ? Ils nous ont trahi Jason ; tous les droits de la constitution magiques ont été bafoués, et ce sont les membres de la communauté magique qui en feront bientôt les frais ! Je ne veux pas prendre le risque de nous faire attraper alors que nous pouvons encore agir contre ces agissements Tu crois que ça ne me révolte pas ?! Que j'accepte que le ministère soit contrôlé par des sorciers avides de pouvoir, qui considèrent chaque sorcier comme un ennemi potentiel ? Allons, calme toi et réfléchis ; je ne dis pas tout ça pour t'accabler ni pour t'offenser... Je te conseille par ce qu'à présent, nous devons agir discrètement ; et que selon moi, couvrir une habitation de puissants sortilèges de protection est le meilleur moyen d'attirer tous les regards, surtout lorsqu'on est dans un état tel que le tien. Je t'en prie, laissons donc le Cridurut agir pour l'instant et profitons-en pour nous reposer un peu ; à moins que tu n'aies pas confiance en mes capacités...Contenant son empressement, Lily desserra sa baguette et, concédant qu'une légère relâche ne serait pas de trop, conduisit ses invités dans le salon une fois arrivés, tous se laissèrent tomber dans les confortables canapés de la Poufsouffle et ne dirent plus un mot... Lorsque soudain, Lily tapa du poing sur son canapé d'un air rageur, laissant monter sa colère - Bon j'suis désolée, mais je n'arrive pas à me calmer là... J'y crois pas quoi, on est devenu des parias ! Le ministère a décidément trop de pouvoir ; à croire que tous les membres du gouvernement sont des Mangemorts !Le regard encore dans la vague, Jason fut tiré de ses pensées par sa jeune amie - Là j'admets que c'est un peu raide comme mesures... On a plus aucune marge de manœuvre, sans compter que nous sommes sans nouvelles des autres Aurors ; à ce propos Lily, connais-tu d'autres sorciers habitant Loutry ? J'ai cru entendre que Takeuchi habitait dans les environs, mais je ne suis sûr de Takeuchi a effectivement un manoir à Loutry, même s'il n'y est pas très souvent si nous arrivons à le contacter lui et les autres aurors, disposer d'un si large domaine pourrait rendre notre traque plus difficile... Bien que nous n'ayons aucun moyen de savoir qui est Ce qui, dans l'absolu, est un problème assez épineux, puisque nous ne pouvons décemment pas envoyer nos patronus n'importe où. Essayons donc de nous organiser par nos propres moyens en attendant qu'un autre groupe d'Aurors ne nous contacte ; en ce sens, je suggère que nous en profitions pour mettre les choses à plat concernant notre fuite du ministère... Reprenant la parole, Lily se tourna vers la cuisine et lâcha d'un ton monocorde - Je sens que cette discussion sera longue. Quelqu'un veut un petit en-cas ou bien un verre d'eau ? Je vous aurais bien proposé quelque chose de plus fort, mais je pense que les circonstances actuelles ne le permettent accueillit chaleureusement la proposition de son amie avant de se tourner vers Wena - Donc, nous disions comment as-tu su pour les réformes du ministères ? Nous pensions Lily et moi compter parmi les rares Aurors à avoir été mis au courant avant que toute fuite soit impossible ; te croiser dans les couloirs nous a décontenancé, je dois dire... Tu n'aurais pas aperçu d'autres Aurors durant ta course, pas hasard ? Savoir qui est hors d'atteinte serait déjà un début de piste. Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Jeu 2 Juin - 2000 Le simple fait d'avoir pénétré dans la demeure de Lily, et d'avoir jeter quelques sortilèges de protection avec l'aide de Jason avait quelque peu réussi à calmer les nerfs de Wena. Ses deux collègues commencèrent à discuter à propos des divers sorts nécessaires à leur sécurité, et ce fut finalement Jason qui donna raison à son amie. Après s'être posé sur le canapé, le trio commença à parler du plan d'action qui serait mis en vigueur par la suite. A un moment, Lily se leva et se dirigea vers la cuisine en proposant quelque chose à ses moi je veux bien un verre d'eau s'il te plait. Toute cette agitation m'a complètement qu'elle observait la jeune Gordon disparaitre par la porte de la cuisine, Jason se tourna vers elle et lui dit -Donc, nous disions comment as-tu su pour les réformes du ministères ? Nous pensions Lily et moi compter parmi les rares Aurors à avoir été mis au courant avant que toute fuite soit impossible ; te croiser dans les couloirs nous a décontenancé, je dois dire... Tu n'aurais pas aperçu d'autres Aurors durant ta course, pas hasard ? Savoir qui est hors d'atteinte serait déjà un début de jeune Auror en formation observa le Serdaigle pendant qu'il tentait de comprendre comment elle avait pu réussir à s'enfuir. Quelque peu étonnée par ses questions, elle lui enchaina -Quand je suis arrivée au Ministère, j'ai vu qu'une note avait été placardée par Rabastan lui-même, sur le panneau d'affichage, annonçant que nous étions désormais considérés comme hors-la-lois. J'ai également remarqué que Mélina était arrêtée. C'est à ce moment-là que j'ai compris que le temps était venu de fuir. Les noms des nouveaux Gardiens venaient d'être annoncés et je pu donc éviter facilement les personnes susceptible de m'attirer des fit une pause en se souvenant de la manière dont elle avait coursé les Agents de Sécurité du Ministère à travers les couloirs de l'important bâtiment, mais qui était désormais devenu un nid de traitres et de Mangemorts. A ce souvenir, un sourire se dessina sur ses lèvres, et elle poursuivit son en fait, il était quasiment impossible pour un Auror de s'évader du Ministère à ce stade là. Mais je ne pouvais me résoudre à prendre seule, la poudre d'escampette. C'est pourquoi je suis descendue au 2ième étage, ma cape rabattue sur la tête, afin de vous trouver. Mais j'ai constaté que le Quartier des Aurors avait été supprimé. Elle marqua un second temps d'arrêt et croisa les jambes, en écoutant les bruits qui venaient de la cuisine, annonçant sans doute que son verre d'eau n'allait pas tarder à là, une Agent de Sécurité est arrivée et m'a surprise. Comme cela ne fait pas très longtemps que je fréquente le Ministère, elle ne m'a pas reconnu. De plus, étant encore en formation, je n'avais pas l'insigne d'Auror épinglée sur ma cape, et la capuche de cette dernière recouvrait mon visage. Le soucis était que l'Agent s'avérait être une de mes anciennes camarades de classe. Elle m'a demandé qui j'étais et ce que je faisais là. Je dois te dire que j'étais bien embêtée, n'ayant préparé d'excuse auparavant. Je décidait donc de la prendre de haut, en me faisant passer pour une Directrice. Sur un ton acerbe, je lui rétorquais donc que je travaillais ici et que c'était une honte qu'elle ne me reconnaissait pas. Je misais sur sa naïveté et j’eus raison... pour un là que les véritables problèmes avaient commencés. Si elle avait réussi à faire croire jusqu'au bout à l'Agent qu'elle était réellement employée du Ministère, Wena aurait pu s'enfuir tranquillement en traversant le hall d'entrée bondé de j'ai vu Céleste Otaway passer en courant et monter dans son bureau. Au moment où les portes de l'ascenseur se refermaient, j'ai fais l'erreur de crier son nom et c'est cela qui m'a démasqué. La Gardienne a alors tiré sur ma cape et fait tomber ma capuche. Je me suis enfuie en courant en montant dans les étages, afin de retrouver Céleste et de m'échapper avec elle. Mais quand je suis arrivée à l'étage où elle s'était rendue, je l'ai vu pénétrer promptement dans son bureau. Tout de suite après, une seconde personne qui m'était inconnue sortit, tout aussi pressée. Je rentrais donc dans son lieu de travail mais le lieu était désert. Sans réfléchir plus longtemps, je sortit de la pièce en déduisant que Céleste avait réussi à s' information était capitale Le fait de savoir qu'un autre Auror avait réussi à s'extirper des griffes du Ministère était réellement réconfortant. Moins il y avait de Chasseurs de Mages Noirs qui se faisaient prendre, plus les chances de se venger étaient Quoi qu'il en soit, moi j'étais toujours piégée dans les corridors de la bâtisse de malheurs, les agents sur mes talons. Malheureusement, le fait d'avoir jeter un œil à la fenêtre, me couta un sortilège de Morve de Dragon sur le bras, suivi d'un Incendio, ce qui m'a infligé releva la manche de sa robe de sorcier, pour dévoiler son avant-bras gauche qui présentait une brûlure assez importante. Elle rabattit le tissu sur sa peau pour masquer la plaie, ce qui lui arracha une grimace de j'avais trois agents de sécurité devant moi et de l'autre côté, l'ascenseur qui m'ouvrait ses portes. Je sautais donc dans celui-ci et appuyais sur Rez-de-Chaussé. Dans le hall, j'avais moins de chance de me faire pendre avec tout le monde qui passait, je pouvait me fondre dans la foule. Mon plan fonctionna et c'est là que je vous vis, Lily et toi. La suite, tu la effet, le chemin jusqu'à la maison Otaway, ils l'avaient fait ensemble, donc la Gryffone put terminer là l'explication du déroulement de sa fuite. Elle s'adossa au dossier du canapé et ferma les yeux, profitant de ces instants de repos tant attendus. C'était la première fois qu'elle subissait autant de pression d'un coup. Même lors de sa formation avec Nemaja, elle n'avait pas eu si peur. La différence avec ses entrainements fictifs, était que là, c'était la réalité. Calypso OtawaySerdaigle Re [Habitation] Villa SélénéCalypso Otaway, le Mer 8 Juin - 1158 Il était bien beau que de prendre ses jambes à son coup et de s'enfuir pour se mettre à l'abri. Encore fallait il savoir où aller. Et même si l'on savait où l'on devait se rendre, une question restait et persistait. En tous cas c'était comme ça dans l'esprit de Céleste qui était torturée par une question. Et les autres ?Tout le monde n'avait pas la chance de passer entre les griffes du ministère sans se faire repérer. Elle était partie dans la précipitation, sur un coup de tête et n'avait pas vraiment eu le temps de penser à un plan de rechange. Les autres étaient dans la même galère et dans ce genre de moment, il fallait se serrer les coudes, il fallait qu'ils restent en groupe et solidaire. La jeune femme avait pu se mettre à l'abri, mais son cœur était lourd et empli de craintes. Qu'allait il advenir d'eux ? Qu'allait devenir les aurors ? Et Mélina allait elle vraiment être arrêtée et jugée coupable de trahison ?Elle se disait au fond d'elle que tout cela n'était qu'une vaste plaisanterie. Qu'après tout, même si nous n'étions pas le premier avril, cela pouvait s'agir d'une blague et que demain, on les accueillerait à bras ouvert au ministère en leur disant “Comment on vous a bien eu !”N'est il pas beau de rêver ? Si lorsque le rêve est la seule chose qu'il vous reste. Mais Céleste était certaine d'une chose, elle ne baisserait pas les bras. Et elle connaissait assez bien le reste de ses collègues pour savoir que la plupart refuserait de se rendre aussi la question pour le moment était de savoir si tous le monde était en sécurité et si la situation avait évoluée. Il fallait également qu'ils puissent se réunir. Mais où ?Céleste réfléchit tout d'abord à vitesse grand V. Comment leur transmettre un message sans être repéré ? Elle avait bien pensé au hibou, à un patronus mais ces solutions ne lui convenaient pas au fond. Ils pouvaient être traqués. Alors que...La jeune femme s'enveloppa dans sa cape et alla se réfugier au couvert des arbres. Cela faisait presque un an qu'elle ne l'avait pas vu, presque un an que toute cette sombre histoire était arrivée. Pourtant elle n'hésita pas une seule seconde.“Daisy! Daisy j'ai besoin de toi. J'ai besoin de toi maintenant !!!”Le coeur de Céleste se mit à battre. Pourquoi, pourquoi n'arrivait elle pas... Était il arrivé quelque chose à Daisy ? Où refusait elle simplement de voir son ancienne maîtresse ?“DAISY ! Je t'en prie !”Un plop sonore se fit entendre en même temps que des gémissements tiraillés et des pleures, et une petite forme sombre se précipita sur Céleste. Elle avait oublié que cette petite chose frêle avait autant de force car elle faillit basculer en arrière ou alors était-ce elle qui n'avait plus de force ce soir ?“Madame ne pas supplier Daisy, oh non s'il vous plait, ne pas la supplier. Cela fait trop mal à Daisy...”S'ensuivit un torrent de larme et de plainte en tout genre. Quelque chose n'allait pas, mais cela la brunette qu'elle était devenue pouvait facilement le deviner. Elle n'avait pas le droit de voir Céleste et si sa maîtresse apprenait sa déviance de ce soir elle se ferait sévèrement punir. Cela fit beaucoup de peine à la sorcière, mais elle avait besoin de Daisy. Elle ne pouvait compter sur personne d' attrapa la petite elfe de maison par les épaules et plongea son regard bleu azur dans les siens.“Je suis heureuse de te revoir Daisy. Et je sais que tu n'as pas le droit d'être là, mais j'ai besoin de toi. Tu es certainement au courant que les aurors ont quelques problèmes en ce moment. Je suis certaine que tu le sais déjà. Je vais bien ne me regardes pas comme ça. Et tu sais que je vais me débrouiller. Mais j'ai besoin que tu me rendes un service. Que tu ailles chez chacun de mes amis aurors et que tu découvres s'ils sont en bonne santé et en sécurité. Après cela je ne te demanderai plus jamais rien. Je t'en...”Céleste n'avait pas terminé sa phrase que son elfe avait déjà disparut. Elle reviendrait pour lui donner des bonnes nouvelles, ou pas. Mais ensuite elle avait l'intime conviction qu'elle ne la verrait plus jamais. Une larme perla sur sa joue alors qu'elle retourner vers l'endroit qu'elle avait réussi à trouver pour se reposer un peu.~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~Daisy se pressait dans les rues de Loutry Ste Chaspoule, à la recherche des différentes maisons qu'on lui avait demander de retrouver. Elle changeait rapidement de place afin de ne pas se faire repérer. Plop, plop, plop. Elle était loin, très loin de chez elle et ne connaissait pas vraiment cet endroit. Mais les elfes de maison sont futés et leur pouvoirs inégalables, alors Daisy ne craignait pas de se tromper. En revanche elle avait peur. Elle avait peur et aussi froid. Le petit être rabougri tremblait de tout ses membres quand enfin elle aperçut la maison de la première personne qu'elle devait allé voir. Lily petit elfe renifla et ferma les yeux quelques secondes. Son cœur battait la chamade. Mais elle devait faire vite. Sa maîtresse...L'elfe se tapa la tête contre un poteau. Non son ancienne maîtresse ! il fallait qu'elle se rentre ça dans le crâne ! Elle avait besoin de ces informations le plus vite possible. Et puis plus vite elle aurait terminé, plus vite elle pourrait rentrer pour aller se punir en se repassant les mains au fer à petit elfe couina avant de se retrouver dans un plop sonore au milieu d'un salon et au milieu non pas d'un comme elle l'avait imaginé, mais de trois sorciers. Le petit elfe se recroquevilla et hurla de toute ses forces en fermant les yeux, comme si elle avait peur qu'on ne la frappe.“C'est Madame Céleste qui m'envoie. Elle a un message pour Lily Gordon.”Daisy voyant qu'aucun coups ne venaient finalement, ouvrit les yeux et se tourna vers celle aux yeux bleus. Elle était brune et avait des yeux bleus. C'était elle la maîtresse de maison. On ne lui avait pas menti elle était très belle. Elle reprit d'une petite voix hésitant et tremblotante.“Madame Céleste voudrait vous informer que tout va bien pour elle. Elle est en sécurité. Et elle voulait savoir si vous alliez bien, et si vous étiez en sécurité vous aussi. Elle demande également si vous avez des informations à lui fournir sur ... elle baissa la voix ... les évènement récents.”Daisy sursauta tout d'un coup comme si elle venait de s'apercevoir de la présence des deux autres sorciers et pointa son petit doigt sur l'homme qui se tenait non loin.“Et lui c'est qui ?”Puis se tournant vers Wena.“Et elle ? Madame Céleste veut que je lui apporte toutes les informations importantes. Je vous précise également qu'un point de rendez vous secret a été mis en place.”Daisy attendit patiemment qu'on veuille bien lui donner les informations. Si on ne les lui donnait pas, elle était capable de mordre. Elle n'avait pas le droit de l'aimer. On le lui avait interdit. Pourtant en secret, elle aimait son ancienne maîtresse plus que tout. Et pouvoir l'aider ce soir était un grand fois que les informations lui furent fournies, l'elfe fit une révérence et disparut sans demander son reste. Elle avait eut l'information sur les aurors. Qui plus est, trois pour le prix d'un. Et elle en était extrêmement puis ça lui ferait toujours un peu moins de travail... Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Dim 7 Aoû - 1735 [PV Lily Gordon][Avec l'accord de Lily Gordon][En cours de correction]Ce mois d’août était bien étrange. Depuis trois mois déjà, le temps avait été chaud, clair et on ne peut plus accueillant pour tous les touristes qui, dés le moi de juin, débarquent en Grande-Bretagne, forts des préjugés sur la météo britannique, et découvrent que, en effet, même ici, il fait relativement beau l'été. Ces voyageurs ont de spécial ce réflexe ils gardent toujours le k-way à porté de mains, comme si ce rituel conjurait le mauvais sort, et empêchait la pluie d'arriver. Juin avait été chaud, comme juillet... août devrait être pluvieux. Gabriel, pour des raisons encore inconnues aux yeux du lecteur et que je ne développerais pas encore, avait passé la nuit dans les alentours de Loutry Ste Chaspoule. L'homme aimait se promener en forêt, et celles qui encerclaient le village lui plaisaient particulièrement pour l'absence presque totale d'humains, et la présence de nombreux animaux qu'il se plaisait à observer, sentir, et suivre. Depuis quelques temps, le sorcier était libre des obligations professionnelles qui l'asseyait presque tous son temps derrière un bureau où il gérait les affaires de son employeur, ce très estimé Whitworth. Ce dernier venait de mourir, dans des circonstances que je ne dévoilerais pas non plus, mais que vous pourrez lire d'ici quelques jours, dans d'autres lieux. Après une courte période de chômage, et après avoir utilisé avec un certain talent ses charmes, il avait été engagé comme porte-parole du ministère de la magie et entamait de privilégiés rapports avec l'actuel ministre de la magie, un homme un peu gauche, mais profondément niais. Sa mission officielle était de rendre compte à la population, en communiqués, les décisions, décrets et autres arrêtés, du ministre de la magie, de ses directeurs et de ses magenmages. Plus officieusement, il conseillait le ministre sur les décisions relatives à la sécurité du ministère. Le récit se déroule donc quelques jours après cette nomination, vers dix heures du matin, dans quelque bruyante forêt de Ste Chaspoule. En levant la tête, Gabriel ne pouvait voir le ciel la végétation formait un dôme verdoyant que seuls les oiseaux pouvaient percer. Le sol était humide. Les pieds du sorcier s'enfonçaient plus ou moins à chacun de ses pas. Les odeurs montaient au nez de ce sorcier à l'allure si stricte, et s'entrechoquaient, en formant d'obsolets fumets. Gabriel marchait à pas lents, écoutant le bruits de ses chaussures et les petits cris des oiseaux. Il ne s'était pas changé depuis la vielle, et portait toujours ce costume sombre qu'il avait appris à apprécier au service de monsieur Whitworth. Le sol instablement boueux engendrait parfois de périlleux mouvements qui plaquaient la chemise blanche du sorcier contre son corps transpirant. A plusieurs reprises, et en de disgracieux gestes, il la tirait en avant, pensait qu'il ferait bien de rentrer prendre une douche le plus rapidement possible. Il arriva en un point où la forêt semblait prendre fin. Il reconnu une habitation... mais sur laquelle il ne pouvait mettre de propriétaire. Il se souvenait être passé là, un soir, accompagner son employeur. Lorsque Gabriel sortit des bois, un léger rayon de soleil écarta le gris des nuages, et vint se poser sur la maison, comme un signe de la providence. Dans le même instant, une pluie épaisse et puissante s'abattit sur le sorcier qui ne bougea pas, paraissant renifler avec délectation l'odeur nouvelle qui se présentait à ses narines. L'herbe mouillée a une odeur qui ne plait pas à tout le monde, mais que lui appréciait. Un cri féminin arriva aux oreilles de Gabriel. Il semblait venir de la petite bicoque. Se saisissant de sa baguette... magique, il se dirigea vers la porte qu'il poussa elle était ouverte. - Ma... dame ? appela-t-il une première fois. Un nouveau râle, plus lourd, oppressant, se fit entendre à nouveau. - Madame... je suis chez vous, est-ce que tout va bien ? Rien à l'intérieur ne semblait en désordre. Tout était rangé. L'intérieur était coquet. Gabriel s'avança à travers le salon, rapidement, se dirigeant vers les soupirs. Il arriva devant une porte, qu'il poussa sans ménagement. Une silhouette semblait se débattre dans la baignoire de la petite salle de bain. Observant quelques secondes, il se souvint. La jeune femme était une jeune auror au physique séduisant, à la taille fine et au galbe prononcé. Son corps ainsi nu, troubla l'esprit du sorcier, mais ses cris le réveillèrent. Sans réfléchir d'avantage, il s'approcha de la jeune femme, la saisit sous l'épaule et par la taille, et l'aida à sortir de la baignoire. Le contact de ce corps mouillé contre le sien, tout aussi mouillé, hypnotisa Gabriel. - Mes excuses pour... la terre sur le tapis de bain... dit-il, posant son regard dans celui de la séduisante créature qui se trouvait collée à lui. Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Mer 10 Aoû - 1516 Plouf ! Quelques centimètres de mousse en guise de boléro, les vapeurs d’une eau aussi brûlante que celle d’un spa-pool, deux bonnes heures où absolument rien n’était venu troubler le cérémonial du bain de Miss Gordon… Oui, c’était dimanche, et il y avait encore toute la journée pour profiter du temps qu’il restait avant de se retrouver sous les mauvais augures qu’apporte en général le Lundi lundi, dans n’importe quel pays où l’on habite, quelque soit l’âge, le sexe, la profession ou le rang social bien qu’il soit plus agréable d’appréhender un lundi matin sur le pont d’un Yacht, personne n’était à l’abri de la malédiction du lundi. Ca pourrait d’ailleurs donner un très bon titre de film d’épouvante. Seulement, le cauchemar qu’entraînait ce jour n’avait rien de fictif. Si vous attendiez la paye en début de mois pour changer le joint de culasse de la voiture, c’est un lundi que le moteur vous lâchera. Si votre bien-aimé attendait le bon moment pour vous annoncer que finalement, il ne vous méritait pas, qu’il valait mieux en rester là », c’est un lundi qu’il le fera. Et les impôts sur le revenu, ne cherchez pas non plus, ça sera bien un lundi que le hibou du Trésor Public se perchera sur votre fenêtre ! Et il revenait, tous les 7 jours, irrémédiablement, comme pour narguer le monde et lui signifier qu’il lui réserverait une surprise de plus dès que le dimanche minuit aurait sonné. Alors oui, s’il y avait bien un jour durant lequel profiter du calme avant la poisse, c’était bien aujourd’ serein dimanche… Le bain était délicatement parfumé avec quelques gouttes de lilas, le poste de radio moldu était posé sur le rebord de la baignoire et crachait quelques notes de Jazz. Lily savourait cet instant de grâce, les paupières fermées, la nuque appuyée sur la faïence, laissant quelques mèches échappées d’un chignon se noyer dans le nuage de mousse. Tout était par-fait !Les derniers événements dans le monde magique avaient bouleversé la plupart des sorciers ainsi que leur quotidien. La récente illégalité des Aurors, bien qu’elle n’ait pas duré des lunes, avait signifié un tournant dans la vie de ces derniers. Pourtant, Lily ne s’était pas affolée, bien au contraire. C’était leur ancienne patronne qui était recherchée ; ses employés étant seulement dans l’obligation de se présenter à une convocation officielle. Convocation que la demoiselle avait prit soin d’ignorer ! On ne finissait pas à Azkaban pour un simple rendez-vous manqué, de toutes façons !C’est donc l’esprit léger et la peau lustrée qu’elle entreprit de sortir enfin ! de l’eau. Dans un soupir las, elle lorgna sur sa montre posée un peu plus loin et consentit donc à émerger. Du bout du pied, elle pressa le bouchon qui s’ouvrit, ne laissant de ce bain agréable qu’un souvenir parfumé sur la peau de la jeune femme. D’un geste nonchalant, elle ramena ses genoux contre elle et se leva. Peut-être le lundi avait-il un peu d’avance ? Peut-être le Destin voulait-il se faire un remake à la Claude François ? Toujours est-il que le poste de radio bascula du rebord, pour finir sa course dans le reste d’eau au fond de la baignoire. Instinctivement, dans un réflexe certes humain, mais parfaitement idiot, Lily tenta de mourir avec panache de rattraper l’appareil avec le pied. Erreur… Grosse erreur… Lorsque le facteur héréditaire concernant l’absence de coordination du corps entre en ligne de compte, il faut s’attendre à un échec cuisant. Cuisant mais surtout douloureux ! Non seulement la petite sorcière perdit l’équilibre dans un hurlement à réveiller un mort narcoleptique, mais en plus elle atterrit avec violence dans le fond de flotte et de douleur fut fulgurante. Et dans un sanglot étouffé, elle porta sa main sur son épaule gauche en grimaçant. Elle tenta de relever le buste pour se remettre sur ses pieds mais fut incapable de faire le moindre mouvement, clouée par une douleur lancinante. Génial… Devait-elle appeler un elfe de maison du Ministère ?... Gratt’papier ne serait de toute évidence pas assez costaud pour la soulever. Peut-être avec un peu de Magie y parviendrait-il ? Avec une voix sanglotante, elle appela Gratt’papier ?....Gratt’papieeeeeeeeeeeeeeeer ?..... GRATT’PAPIEEEEEERRR !!! »Son épaule la rappela à l’ordre illico. Et pour exorciser son agacement, elle donna un coup de poing rageur dans la paroi de la baignoire. Ramène tes fesses ici, par Merlin !.... GRRRAAAATT’PAAAAP……. »La porte s’ouvrit avec fracas, laissant apparaître une créature non des moins intéressantes. Non, pas un gobelin. Non, pas un Strangulos. Non non, pas un Poufsouffle non plus… Je vois déjà le suspense grandir dans vos yeux ébahis, chers lecteurs. Ne cherchez pas, ça n’est pas Gratt’papier qui craint les représailles du lendemain son lundi matin sera sans doute à la hauteur de sa désobéissance. Non, il s’agissait d’une espèce rare et particulièrement recherchée l’Homme au syndrome du Superhéro ! Grand, brun… employé de Feu Joseph. Gabriel n’avait jamais échangé un seul mot avec elle. C’est à peine si elle connaissait le son de sa voix. Sa démarche, sa stature par contre, elle l’aurait repéré entre mille, pour l’avoir vu suivre son patron des heures durant lors de ses balades hivernales avec Lily. Oui, le fidèle Gabriel était là, au beau milieu de sa salle de bain…*Mais… Qu’est-ce… Qu’est ce qu’il attend ?...*A croire qu’il lisait dans ses pensées puisqu’il se précipita quelques secondes après une nouvelle plainte agacée. Il la releva avec précaution avant de s’excuser pour avoir ruiné son tapis de bain. Ok… Attrape cette serviette, là…en désignant une chaise d’un geste du menton… J’te jure que si tu ne gardes pas les yeux relevés, c’est plus que le tapis de bain que je te ferais avaler, Superman… »Elle ne se fit pas prier pour s’enrouler dans la serviette qu’il tendit devant elle, prenant soin de conserver le bras gauche collé à son buste pour limiter les qu’elle avait du mal à le regarder dans les yeux, la Lily ! Etait-ce un léger rougissement qui pointait sur les pommettes de la demoiselle ? Elle dégagea une mèche collée sur sa joue d’un geste énervé avant de fixer l’invité surprise d’un air exagérément hautain. Hum… c’est un vieux… le tapis, j’veux dire »Elle afficha une moue amusée puis grimaça sous l’élancement de son articulation. Sa pauvre épaule n’était pas luxée à première vue, mais les tendons n’avaient sans doute pas aimé les 50kgs qui s’étaient abattus sur eux avec grâce et légèreté ! Dans un Ploc sourd, un petit elfe aux grands yeux larmoyants apparut devant les deux sorciers. Il plissa les yeux et couina, comme dans l’attente de se recevoir un coup. Gratt’papier ! J’aurais eu le temps de claquer 15 fois… »Couinement. Peux-tu transplaner à Ste Mangouste et demander à Monsieur Stanley s’il peut passer ici dans la journée ? Il aura sans doute de quoi soigner ça instantanément. »La petite créature se tenait debout, dans l’attente d’un ordre supplémentaire. Tu ne veux pas non plus un thé citronné ?... EXECUTION ! »…et sans demander son reste, Gratt’papier disparut en direction, elle l’espérait, de l’hôpital. Elle n’était même pas sure que son collègue soit de garde un dimanche. S’il n’était toujours pas passé en fin d’après-midi, elle irait le voir directement chez lui. Hésitante, elle se tourna vers Gabriel. Il va falloir m’aider à enfiler quelque chose ! » on parle bien de vêtements, hein ?!Lily se dirigea vers la chambre et attrapa une espèce de pull assez long pour lui camoufler le haut des cuisses. Ca suffirait en attendant Jason et ça éviterait qu’elle ne doive se tortiller pour enfiler un pantalon en plus. Avec un doigt autoritaire, elle lui fit signe de lui tourner le dos et laissa tomber lourdement la serviette au sol. Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Dim 22 Avr - 2146 La lune ronde et pleine dansait dans le ciel, épitaphe astrale d’une nuit de chasse. Courir. Ne pas s’arrêter. Sa vie en dépendait. Il allait la tuer… Il était là, à quelques mètres derrière elle, se rapprochant inéluctablement avec une rapidité inhumaine. Elle n’allait pas lui échapper, elle en était certaine à présent. Elle s’arrêta derrière un arbre, tremblante, haletante. Elle se recouvrit la bouche de sa main, pour dissimuler le bruit de sa respiration erratique, avant de retenir son souffle. Il était là… Elle pouvait entendre les énormes pattes dans les fourrés à quelques mètres d’ici. Elle ferma les yeux, attendant que les grognements frénétiques arrivent jusqu’à elle. Dans combien de temps les griffes allaient-elles s’abattre sur sa gorge ? Allait-elle hurler ? Allait-il la tuer en un seul coup de mâchoire ou bien savourerait-il les derniers battements de son cœur avec une délectation non dissimulable ? Serait-elle consciente, souffrirait-elle ? Aimera-t-il ça ?... Un souffle chaud dans sa nuque mit un terme à ses questionnements. Elle se retourna pour apercevoir deux pupilles jaunes, avant de sentir un museau fondre dans ses s’éveilla, le visage baigné de sueur. Ses boucles collaient à son front, sa respiration était saccadée, sa vision encore floue. Elle tenta de bouger mais une douleur lancinante à l’épaule l’immobilisa, lui arrachant un cri. Une douleur vive, brûlante, tranchante. Les traits crispés, elle laissa courir un regard autour d’elle. Les murs étaient recouverts d’un bois clair, une couverture en laine était posée sur elle et une odeur de café flottait dans l’air. Elle était chez elle à Loutry, dans sa propre chambre. Elle posa les yeux sur son épaule douloureuse, désormais recouverte d’un pansement et immobilisée dans une attelle. Le monde semblait tanguer autour d’elle, pourtant elle voulut se lever. Elle releva le buste dans une grimace puis posa les pieds au sol. Pourquoi était-elle ici ? Poudlard… La mission Basilic… Un sortilège qui était venu la frapper de plein fouet. La dernière chose dont elle se souvienne, c’était la pierre froide contre son dos, l’odeur de sang, et le regard inquiet de Revanor au-dessus d’elle. Elle l’avait senti la traîner à l’abri. Puis les ténèbres avaient remplacé le décor de l’école de sorcellerie et le combat qui faisait rage. L’avait-il évacuée ensuite ? Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Elle n’avait aucun souvenir de son séjour à Ste Mangouste, cependant. Avec difficulté elle se leva enfin, avec un équilibre plus qu’approximatif. Qui l’avait ramenée chez elle, et quand ? Un pas, puis un autre. Le poste de télévision moldu dans le salon crachait le dernier tube à la mode. Sa tête tourna, la douleur s’amplifia et elle se sentie sombrer. Elle se raccrocha à l’encadrement de la porte et tenta d’appeler son elfe du Ministère d’une voix qu’elle espérait claire. Gratt-papier……. »Encore un effort et elle arriverait à se traîner jusqu’au séjour, où le feu crépitait. La pluie frappait les carreaux en de grosses rafales, mélopée automnale d’un ciel pourtant d’avril. Quelle heure était-il ? La jeune femme passa sa main valide sur son visage pour en dégager quelques mèches. Ses yeux s’échouèrent sur une missive officielle provenant du Ministère, posée sur la console du couloir. Elle parcourut grossièrement les quelques lignes signifiant qu’elle était relevée de ses fonctions d’Auror en raison d’une blessure grave l’empêchant d’exercer son métier durant plusieurs mois. Son monde semblait s’écrouler autour d’elle sans qu’elle n’ait aucune prise dessus. Elle s’était éveillée d’un cauchemar mais la réalité semblait bien plus sombre. Souffrance. Gémissement de douleur. La lettre glissa de sa main pour venir toucher le plancher avec légèreté. Ses genoux flanchèrent sous l’élancement, le sang frappa dans ses tempes avec force. Et juste avant que sa tête ne cogne le sol, elle aperçut de nouveau les deux pupilles ambrées dans les ténèbres qui l’enveloppèrent. Elle s’y laissa tomber, comme on s’abandonne aux bras d’un tendre amant. Puis le néant. Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Mer 23 Mai - 2313 La lune est belle, elle brille comme à son habitude depuis des temps immémoriaux. Entité à part entière, la vieille dame semble pourtant ne pas avoir perdu de son charme et continue de séduire de jeunes rêveurs qui ne demandent qu'un instant dans ses bras. Sans doute est-ce du fait que cette sirène astrale ne dévoile sa plus belle mélodie que la nuit. Combien de gens avaient-ils pu se perdre quelques minutes, des heures entière dans son reflet, avant de se rendre compte que la réalité qu'on leur avait imposé n'était pas des plus jolies. La réalité n'a rien d'agréable. Allez dire ça aux idéalistes qui maintiennent encore que la vie est belle. Foutaise. Cette même réalité n'est qu'un ploc qui vient faire éclater la bulle de rêve que l'étoile nous accorde chaque nuit. Niché dans les bois, je suis seul. Pas un bruit pour déranger le calme transcendant dans lequel je me trouve. Les senteur boisées et parfumées de l'encens dans la pièce obscurcie réveillent en moi de bien agréables sensations. Le doux nectar ambré quant à lui vient apporter la lumière dans le reflet du cigare incandescent. La toile est belle, le décor est posé. L'obscurité réveille et amplifie des sens que je pensais endormis depuis bien longtemps. Mon instinct de chasse s'en était allé avec elle, la nuit où la belle m'avait tout pris, sur mon propre territoire. Le prédateur soumis par la frêle égarée. A cette pensée, bien que je ne sois plus à même de contrôler la moindre de mes pensées, je me plaisais à croire que ces quelques secondes où je semblait partagé entre deux mondes était les miennes et que jamais personne ne pourrait venir les contester. Cependant, alors que le temps ne semblait plus avoir d'emprise sur ma personne, je me surprenais moi-même à ressentir ce frissonnement dans les muscles. Comme une sorte de... frustration. Sentiment étranger à l'être libre et sans attaches que j'étais, mais qui pourtant, semblait bien vouloir s'inviter au tour de cette table bancale, seul vestige d'une vie morte et enterrée. Ce soir le loup serait remis en cage, et je pourrai finalement profiter des quelques absurdités que la vie, en dehors de ces murs branlants pouvaient m'accorder. Un peu de distraction dans un ennui qui se veut sans fin. Mister Revanor renaît de ses cendres ce soir et gare au loup braves gens, n'est pas démon qui veut sans en avoir mérité le méfait. C'est dans un crac sonore à réveiller un mort que je disparu, laissant derrière cet ultime départ sans retour, les ruines de cette bicoque qui m'avait si souvent servit de refuge. Ce soir, je ne me cache plus, ce soir, je profite enfin de ce que la vie a à m'offrir et quoi de mieux, oh oui quoi de mieux... que de savourer cet élan de jeunesse autour d'un bon whisky purfeu ? Dublin. Temple Bar. Haut lieu de soirées pubs de la capitale irlandaise, je ne pouvais rêver meilleure ambiance après tant de semaines passées dans le calme le plus total. Le brouhaha environnant camoufle a la perfection mon arrivée plus ou moins douteuse dans les palettes de l'arrière cour du lieu dit. Tu rouilles mon ami... Besoin d'aide ? » Quand j'aurai besoin de toi, je te le ferai savoir sombre malin. Cette nuit est mienne et il n'est point encore temps de verser le premier sang. Laisse moi savourer le spectacle qui s'offre à moi. Je sens qu'il s'apaise. Je peux presque l'entendre ronronner. La bête se délecte de la chair fraîche qui s'agite sous ses yeux frétillants et moi... je bois. Oh oh ! Buvons l'ami, l'ivresse a toujours été notre meilleure alliée, pourquoi la laisser derrière et ne pas l'embarquer dans notre formidable épopée ? Alors qu'après m'être dirigé au comptoir, bousculant au passage deux penots qui semblaient avoir envie d'en découdre l'un avec l'autre, venait le moment de payer mon dû, je ne pu m'empêcher de la ressentir... Cette vague de nostalgie qui se frayait un chemin tout le long de mon cœur. Plongeant ma main droite dans la poche intérieure de ma veste en cuir, je les sentais... ces lunettes de soleil qui avaient tant de fois dissimulé à la perfection mes expression faciales les plus carnassières. Les verres fumés dans cette si subtile couleur ambrée qui me faisait littéralement chavirer, je ne pouvais me séparer d'elles. A croire qu'elles étaient revenues à leur maître le soir où celui-la même avait décidé de ré-apparaître. La lumière est tamisée, juste de quoi laisser apercevoir quelques jolis minois, étudiantes sans doute encore pucelles cherchant le frisson du risque de se faire prendre alcoolisée en rentrant chez elles... si toute fois elles y parvenaient. Un bestiaire à part entière mon tendre ami. Je sais que tu apprécie tout autant que moi ce que tu vois... Mais cette nuit tu n'auras droit qu'au doux nectar qui me fais depuis toujours planer. Alors que je m'enivre de toutes les sensations qui s'offrent à moi, me délectant ainsi de la vue, du goût et de l'ouïe de ce titre moldu ma foi fort agréable, je ne peux que me laisser porter par le rythme de la musique et m'imaginer qui peuvent être toutes ces personnes. Tiens... le premier que j'aperçois est cet abrutit de semi-homme qui ne sent pas encore assez de poids dans son caleçon pour aborder la jeune dévergondée qu'il reluque depuis dix minutes, se déhanchant sur un rythme endiablé qui essouffle déjà les quelques asthmatiques que je repère. C'est vrai qu'elle est pas mal... Elle sait visiblement jouer de sa crinière ténébreuse, faisant onduler sa silhouette hypnotique avec agilité, découvrant de tant à autres un tatouage circulaire dans le creux de ses reins. Sans doute une supercherie de plus pour aguicher un amateur d'aventures risquées. Je me surprends moi-même à l'observer de plus en plus longtemps. Elle semble ne jamais s'arrêter. Où alors est-ce moi qui aurait appuyé sur pause ? Le verre que je tiens dans ma main me rappelle sa présence. Non... l'alcool n'y est pour rien, je le sais... c'est autre chose. La musique aussi semble ralentie. Seule la lumière conserve son apparence. C'est bon signe... je suis encore sans doute en vie. Qui es-tu démon ? Que cherches-tu ? Pourquoi ne s'est-elle encore pas tournée une seule fois ? Cette jeune femme m'intrigue. Elle suscite en moi la curiosité. Je me déplace, lentement, le verre toujours serré dans ma main droite, je me fraye un passage a travers la foule qui semble toute fois encore animée. Le temps semble avoir pris une drôle de dimension. J'y suis presque, je peux bientôt apercevoir son visage... oui bientôt j.... …. Mon sang s'agite et déferle dans mes tempes tel un torrent déchaîné. Le récipient de ce si délicieux nectar s'échappe de mes mains et entame une chute longue... interminable alors que moi-même je reste figé dans cette tumultueuse avalanche d'émotion qui s'abat sur moi. Son visage m'apparaît enfin diaboliquement angélique, il recel quelque chose que je ne comprends pas. Ses yeux bleus océans m'inondent les poumons et accélèrent ma respiration, ses lèvres pulpeuses ne laissent deviner que les choses les plus malsaines du monde souterrain, et ses tâches de rousseur... discrètes mais bien présentes, ne sont que les épices qui viennent apporter toute la sournoiserie et le feu d'un visage mutin que je ne connais que trop bien. Oui... Ce visage, portrait artistique en lui-même demeurera bien assez longtemps gravé dans ma mémoire pour que je ne puisse y rester de marbre. Mais alors que je m'approche, je sens ses yeux se poser sur moi l'espace d'une seconde et le temps reprend son cours, accélérant de plus belle la musique aux sonorités rock, endolorissant mes tympans au son du brouhaha ambiant et du bruit du verre se brisant sur le sol. Ploc... Elle disparaît, elle aussi. Laissant place à une toute autre créature... blonde celle-ci se déhanchant sur le même rythme endiablé. L'aurai-je rêvé ? Quelle est donc cette sensation qui m'envahit soudain... Je me surprends à sentir le bout de mes doigts trembler, et bien vite l'incompréhension s'empare de toute mon âme. Que vient-il de se produire ? N'étiez-vous donc qu'une illusion ? Pourquoi ? Comment ? Que diable faisiez-vous ici à un moment où je suis sorti de votre vie ? Pourquoi cet acharnement ? Pourquoi je ne l'oublie pas ? Et toi... où es-tu ? Pourquoi ne dis-tu rien ? … Le silence.... REPONDS !!!Où es-tu mon vieil ami... Toi qui a toujours réponse à tout, pourquoi me laisses-tu dans l'impasse à un moment où je ne comprends fichtrement rien ? Serais-tu vexé ? REPONDS MOI !!!!!!! Le sang s'affole une fois de plus dans mes veines et je sens déjà le bout de mes extrémités trembler à nouveau. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Quelle est donc cette sorcellerie ? Pourquoi suis-je seul ? Où est-il passé lui le prédateur carnassier qui n'aurait pas loupé une occasion pareille de pouvoir lancer un sarcasme de plus sur cette impuissance intolérable ? Je suis perdu... je commence à avoir le tournis et alors que je me précipite vers la sortie du pub afin de respirer une bouffée d'air frais, des échos s'emparent de ma tête dansants au rythme des bourrasques de vent extérieures. Je m'appelle Lily Gordon » ... ….Lily Gordon.... » ... ... Tu peux venir chez moi si tu le souhaites.... » ... Lilyyy... Gordoooon.... » … Loutry » … Séléné...... »Les voix disparaissent dans un soupir glacial, les portes du pub s'ouvrent, les videurs semblent heureux de voir un ivrogne de plus détaller... Ça leur fera toujours un merdier en moins à nettoyer ce soir.. Je disparais, il faut que je m'en aille, loin... loin de cette folie absurde et que je ne comprends pas. Et je transplane tant bien que mal sans réfléchir, ne pensant qu'aux derniers mots qui viennent de m'être prononcés et laissant derrière mois les débris d'un scooter que je fis exploser dans mon départ tonitruant. Il fait nuit noire et les alentours, éclairés par la seule maîtresse universelle de la pénombre, me donnent chaud au cœur. Ma respiration est encore affolée par ce qu'il vient de se passer. Mon esprit est confus... je ne sais pas.... je suis perdu. L'endroit ne m'évoque rien. Comment est-il seulement possible que je puisse y transplaner ? L'humidité des alentours m'évoque une sensation que j'ai déjà connu... Serait-ce toi vilaine bête qui serait déjà venue y faire ta balade nocturne ? Serait-ce toi qui m'a conduit ici ? Pourquoi ? A quelques mètres de là, une boite au lettre m'apparaît révélant derrière elle, les formes d'une habitation, très habilement camouflée dans la végétation verdoyante des bois alentours. Je m'approche, le pas chancelant et hésitant. Je me surprends pour la première fois depuis longtemps à me méfier du terrain où je m'aventure... Le doute et l'incompréhension cèdent vite leur place à l'excitation et l'appréhension. Sur l'écriteau, je peux désormais clairement y lire l'inscription Villa Séléné, si c'est qu't'y es, c'est qu't'es pas paumé pov'con ! » Ces initiales m'interpellent, je ne les connais que trop bien... toujours cet amalgame avec les loups garous quand je les lis et pourtant c'est une toute autre créature qui se cache derrière ces deux lettres maudites... Pourquoi m'as-tu amené jusqu'ici ? Réponds... Le silence règne, ça et là le bruit de quelques grenouilles, grillons et autres colocataires animaliers. La lune est belle... elle au moins, ne me quittera jamais. Cependant... elle ne m'apporte pas plus de réponses et je n'ai nulle part où aller. Je dois comprendre ce que je fais ici. Il faut que j'en ai le cœur net. Je m'avance sur les dalles qui tracent le modeste chemin menant à la porte d'entrée, et empoignant la tête d'écureuil en métal forgé, je frappe trois fois. * Frap * Je retire mes lunettes, ma respiration s'accélère. * Frap *Je place mes lunettes sur mon col, un frisson se fraye un chemin le long de mon dos. * Frap *Ma respiration s'arrête, et la lumière fut. Des bruits de pas se font entendre, un craquement et la porte entre en mouvement... lentement.... Son visage apparaît. Un dernier souffle s'échappe de mes poumons, et de sa voix mélodieuse, elle brise le silence.... Bonsoir vous... je crois que j'ai besoin de toi. Tu me feriez l'honneur de m'inviter chez toi ? Invité Re [Habitation] Villa SélénéInvité, le Mer 30 Mai - 1943 *Ô douce torpeur et violente douceur ! Où suis-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Suis-je en vie ? Un silence assourdissant, un calme tumultueux ne peuvent exister. Chimères salvatrices, gardez moi près de vous, par pitié. Pourquoi mes pieds touchent de nouveau terre, pourquoi ma lucidité revient-elle, promesse d’un retour à la réalité ? Un retour en classe économique, inconfortable, et sans la petite collation servie par une hôtesse trop parfumée. Oh oui, je suis en vie… Un tel mal-être ne peut être ressenti ailleurs qu’ici bas. Inconscience adorée, rouvre moi tes bras ! Ne méritais-je pas ta protection ?Oh non… Tout redevient clair… Ma vue, mon ouïe. Mon cerveau recommence à fonctionner normalement et de façon rationnelle. Le plancher est tiède sous ma joue. Pourquoi ai-je froid, alors ? J’avais si chaud il y a quelques heures. Tout était merveilleux, j’aimais la vie, j’aimais les gens. Même mes ennemis ! D’ailleurs, je n’avais plus d’ennemis… J’avais envie de sortir hurler au monde à quel point je l’aime. Tout était plus léger, sans contraintes. Tout était plus agréable avant le redresse la tête, il fait sombre dehors. Quelle heure est-il ? Je regarde ma montre. Il s’est écoulé 4 heures en 20min. Mon épaule est encore douloureuse mais ça n’est pas pour cette raison que la boîte de Codéine est quasiment vide. Pour être honnête, mon épaule n’est pas douloureuse au point d’en prendre autant. De continuer à en prendre tout de passion violente, de lente agonie sur fond de piano. S’abîmer l’âme, parce que c’est bon. Brûler pour se sentir en boivent pour oublier, moi je me Codéine pour me souvenir. Me souvenir de tout. Me souvenir de rien. Me souvenir d’un temps où j’ai peut-être été heureuse. Me souvenir d’une époque où ma drogue était un regard et un sourire. Pas besoin de cachets, j’étais à la merci de ses yeux et de ses lèvres. Est-ce le souvenir de son parfum qui rend ma respiration difficile, ou bien le bad trip est plus bad que trip ? Aimerais-je de nouveau aussi fort ? Et si oui, à quelle heure ?Pourquoi je me pose autant de questions ? Pourquoi je ne m’en posais aucune tout à l’heure ? Quelles sont les coordonnées GPS du pays des Merveilles ? Je veux y retourner… Y a-t-il un joli Lapin Blanc dans le coin ? Les lapins frappent-ils aux portes ?... Tire la bobinette et la chevillette cherra. Ou pas. Le monde tourne-t-il si vite d’habitude ?Je me lève, chancelante et aperçois mon visage dans le miroir qui fait face. Qui êtes-vous ? Où est Lily Gordon ? Est-ce elle, sous ces traits tirés, les cheveux échevelés, les yeux yeux-tifiés ?*Pilotage automatique jusqu’à la porte d’entrée, qu’elle aurait préférée de sortie. Elle ouvre, doucement, machinalement. Son regard remonte sur la silhouette qui lui semble familière. Comme vous avez de grandes dents ! Surprise, prenant conscience qu’elle doit avoir une mine désastreuse, elle tente de faire bonne figure, remonte le gilet débraillé sur son épaule, repousse quelques mèches de cheveux derrière son oreille. Sourire poli. Elle mettra son état vaseux sur le compte de la fatigue et de la convalescence. Elle va mieux depuis des semaines. Mais Revanor le sait-il ?! Elle prononce les premiers sons sortant de sa bouche depuis des jours. Dan ?... Tout va bien ?... »Son collègue semble planer autant qu’elle. Les tâches d’alcool recouvrant le bas de son pantalon apportent un début de réponse… Tu veux entrer ? »Elle n’attend pas qu’il ouvre la bouche et s’écarte pour le laisser passer. Elle referme le battant de la porte, après avoir jeté un œil à la forêt enténébrée. Avec hâte, elle ramasse quelques affaires échouées au sol, prenant soin de conserver son épaule convalescente immobile. Assieds toi ! » l’invite-elle, d’un geste en direction du sofa. Désolée pour le bazar…» s’excuse-t-elle. J’ai donné quelques RTT à mon Elfe. Pour être…tranquille. »Pourquoi ne le regardait-elle pas dans les yeux, depuis qu’il était apparu dans l’encadrement de la porte ? Avait-elle peur de croiser son regard inquisiteur ? Redoutait-elle qu’il entame une conversation où le sempiternel comment vas-tu ? » arriverait comme un poil dans la gamelle, et où elle mentirait d’un beau bien, merci, et toi ? » ? S’il plongeait les yeux dans les siens, arriveraient-ils à tenir une discussion d’une banalité à pleurer alors que ni l’un ni l’autre ne semblait dans son état normal ?Qu’as-tu, Dan Revanor ? Tu sembles avoir croisé un fantôme. Ton teint est pâle, ta respiration difficile, tes yeux perdus cherchent une réponse. C’est dans les siens que tu souhaites la trouver ? Tu n’y trouveras rien, à part deux pupilles dilatées. La jeune femme finit par venir s’asseoir près de lui, les yeux toujours baissés. Pourquoi la fixes-tu ainsi, Dan Revanor ? Tu l’as déjà fait par le passé…Quel est ce sentiment d’insécurité grandissant lorsqu’il est près d’elle ? Un sentiment dont elle se nourrissait autrefois, et qui lui apportait la dose d’adrénaline et de danger qu’elle recherchait. Le goût du risque… Etait-ce ça dont elle avait de nouveau besoin ? Peut-être oui. Alors vas-y Lily, regarde-le droit dans les yeux, laisse-le scanner ton âme. Tu as peur, petite sorcière ? Aimes-tu ça autant qu’autrefois ? Défie la Bête du regard ! Que crains-tu ? Est-ce si important au final ? Tu hésites… Pleutre ! Tu hésites ! Où est donc passée cette incroyable assurance qui faisait de toi un individu superficiellement parfait ? Ce mordant, l’as-tu perdu dans les méandres des plaisirs artificiels ? Redresse-toi, et fais-lui face ! Maintenant ! MAINTENANT !D’un cillement de paupières, elle plante son regard dans celui du sorcier. Franc, droit, étrangement sur de lui, ce regard… Essaie-t-elle de se convaincre qu’elle n’a pas changé, qu’elle est toujours cette femme piquante qui décide de son avenir ? Un test oui, un test à elle-même, pour se prouver qu’elle n’est pas la sale petite lâche qui se planque au pays des Merveilles plusieurs fois par semaine, en se jurant de ne plus recommencer. Jusqu’à la fois suivante… Tu sais à quel point j’adore nos conversations, Revanor… Mais tu passes si souvent que je commence à me lasser de ta douce présence » ne se sont pas vus depuis des lustres. Fallait-il qu’elle manque de claquer en combat pour qu’il lui accorde une petite visite ? Ou bien avait-il besoin de quelque chose ? Sa tête tourne légèrement, et elle s’agace. Que veux-tu ? Je suis fatiguée…et tu perds tes poils sur mon tapis… »Plantée au sommet d’un pin, la lune les observe, témoin inébranlable de retrouvailles pour le moins étranges. Et dans un soupir silencieux, elle se fait gardienne d’un passé qui risque à coup sur d’encombrer un avenir plus qu’incertain. Devon StarckPoufsouffle Re [Habitation] Villa SélénéDevon Starck, le Mer 8 Aoû - 1327 [huit mois après la dernière apparition d'Azphel..]-Les mois étaient passés lentement, avec une longueur interminable et éreintante pour Azphel. Retranché dans son manoir, il était resté reclus du monde sorcier qui l'avait vu naître et dans lequel il avait grandi. La douleur de l'année passée était encore bien présente et le bruit des glaçons qui tournaient dans le whisky au creux de sa main ne la rendait pas moins douloureuse. Il se massa inconsciemment l'épaule, là où la louve l'avait agressé. Il ne se rappelait que le nom qu'elle avait bien voulu lui donner, Belle, et la déception amère qu'elle lui avait laissée - en plus de son cadeau animal. Un moment, il avait cru trouver quelqu'un qui semblait s'intéresser autant à lui que l'inverse, mais force était d'avouer que la manœuvre était intéressée. Azphel, coureur de jupons amateur qui avait longtemps songé passer pro, n'avait jusqu' alors jamais imaginé que ses petites chasses quotidiennes se retourneraient un jour contre dernière transformation remontait à quinze jours, mais le traumatisme était toujours présent. -Il remua encore son whisky dans sa main et l'avala d'une gorgée avant de briser le verre sur l'accoudoir de sa chaise. Il faisait frais là où il se trouvait, une fraîcheur qui contrastait avec la vague de chaleur qui lui montait au crâne. Un jais de lumière étincelant l'éblouissait bien que la pièce était plongée dans une pénombre totale. Elle suintait d'humidité. Il se releva pour laisser apparaître dans le champ de lumière l'armature d'une chaise de prisonnier à laquelle il avait soudé des chaînes magiques pour les bras et les jambes. Le bruit du verre brisé craqua sous ses pas et il quitta son propre cachot, situé sous son manoir, une bouteille à la remonta les longs couloirs en titubant jusqu'à son salon et ouvrit les portes fenêtres pour rejoindre sa terrasse. Il était neuf heures du matin et le soleil était aveuglant. Devant lui, en contrebas de la colline où avait été érigé son manoir, on pouvait distinguer forêts et plaines qui défilaient. Plus au loin, Londres étouffait la beauté de ce paysage avec son urbanisme écœurant. Londres, quel bordel, pensa le sorcier. S'il était resté les huit derniers mois cloîtré dans son manoir le plus possible, pour s'habituer à sa lycanthropie, il avait eu l'occasion de se rendre plusieurs fois dans la capitale pour y quérir des conseils ou se ravitailler en potion tue-loup. Mais l'agitation provoquée par les jeux olympique lui donnait la nausée. Trop de monde, de bruit, de cela il reprenait un goût certain à la vie et manifestait une envie croissante de retrouver l'extérieur. En cette journée, il voulait prendre l'air, voir du monde, pourquoi pas des gens qu'il connaissait. Il s'était sentit mourir et l'avait même cru un moment, avant de comprendre brutalement ce qui lui était réellement arrivé. Le pire dans tout cela c'est qu'avant d'être transformé il était convaincu que sa mort était imminente et que son cancer aurait eu raison de lui. Mais quelque chose s'était produit et la malédiction qui le frappait maintenant avait aussi eu un effet inverse sur sa maladie. Il ne se l'expliquait pas vraiment, peut-être qu'à la suite de sa morsure son organisme chamboulé avait fourni davantage d'anticorps, suffisamment pour combattre la maladie. Au fond cela n'avait pas d'importance, Azphel avait maintenant la vie devant lui, une vie entachée par un fardeau démoniaque...-... Les heures de la matinée écoulée, il s'était mis en route vers le pourtour londonien de bonne humeur, une humeur entretenue par son taux d'alcoolémie qu'il avait veillé à maintenir proche des un gramme. Il n'était pas rasé depuis trois jours, mais il avait fait l'effort de soigné sa coiffure et s'était habillé d'un de ses vieux costumes noir qui dormait dans son placard, classieux et sobre, mais le "S" brodé de vert et d'or sur le coeur n'y tromperait pas les sorciers aguerris. Préférant éviter les artères de la capitale anglaise, Azphel transplana finalement. Quelques secondes après il réapparut dans la petite bourgade de Loutry sainte Chaspoule. Il ne savait pas où il voulait aller mais il n'avait pensé qu'à une seule personne sur le moment ce qui l'avait naturellement amené ici. Il ne l'avait pas revue depuis longtemps et il se demandait bien ce qu'était devenue cette sorcière, qui était au passage une aventure passée d'Azphel. Mais les temps sont soumis au changement et il ne venait pas la voir pour cela. De plus, il s'interdisait les rapprochements dangereux avec sa condition au poil, un acquis de conscience bénéfique qui lui éviterait de répéter ses grosses erreurs était tombé sur l'adresse de Lily Gordon dans un journal qui recensait les historiques de ventes et d'achats de propriétés des sorciers, non pas qu'il s'intéressait vraiment à l'immobilier mais le nom de la sorcière l'avait frappé et il avait retenue l'information inconsciemment. Après avoir tourné en rond pendant un moment dans le village, il trouva un peu à l'écart la résidence qu'il cherchait. Elle était aussi isolée que discrète et on y voyait un amas d'arbres qui dépassaient du jardin. Deux choses frappèrent le sorcier, d'une part que le coin devait être aussi calme et plaisant que ne l'était la campagne de son manoir. D'autre part, la maison de Gordon était ridiculement Il remonta l'allée principale pour rejoindre la porte d'entrée, se doutant bien que les alentours de la villa devaient être truffés de sortilèges de détection et qu'elle l'entendrait surement arriver. Il se demandait ce qu'elle était devenue, peut-être Gordon était elle mariée maintenant ? *beurk* Cette idée le répugna. "Quoique, avec tous les mecs qu'elle se tapait"... En y réfléchissant, il admit que le mariage était d'ailleurs, probablement même, une meilleure perspective d'avenir que le dépeçage d'enfant à chaque pleine lune... Il sortit de sa veste de costume une cigarette d'un paquet qu'il reposa dans sa poche avec sa baguette. Il tira une longue bouffée avant de frapper à la porte. Re [Habitation] Villa SélénéContenu sponsorisé, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Savoir c’est savoir qu’on sait, disait Alain. Disons plutôt : tout savoir est conscience de savoir. SARTRE, L’être et le néant, I, 2, 1, p.88. Questions : Quelle contradiction Sarte relève-t-il dans la notion d’inconscient ? Pourquoi la théorie psychanalytique n’est-elle pas acceptable d’un point de vue existentialiste ?
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ChezSigmund Freud, l’inconscient n’est pas une simple spéculation philosophique. L’inconscient est une véritable découverte scientifique qui permet de guérir les maladies du système nerveux. Il constate que bien de maladies du trouble de comportements sont dû aux disfonctionnements du mécanisme des représentations mentales depuis l’enfance. COURS
Le concept d'inconscient a un sens déterminé il s'agit d'un concept forgé par la psychanalyse pour rendre compte du fonctionnement du psychisme humain. Cependant, le travail philosophique sur cette notion implique d'interroger plus largement les sens de l'inconscient. On peut ainsi parler, plus largement, d'inconscience pour désigner une conduite irresponsable, mais aussi pour désigner ce dont une personne ne se rend pas compte par exemple lorsqu'elle dort. Quel que soit le sens retenu pour parler de l'inconscient, cette notion renvoie au problème de la connaissance de soi et de la liberté du sujet agissant. ILes marques de l'inconscient ALes perceptions échappant au sujet On pense souvent que le sujet est transparent à lui-même il aurait conscience de tout ce qu'il sent, de tout ce qu'il perçoit, et de tous ses désirs. Pourtant, l'expérience commune nous apprend que nombre de ces choses peuvent lui échapper. C'est ce qu'illustrent les actions réflexes, comme éteindre son réveil ou éviter un projectile. Il y a un certain nombre d'actions que le sujet fait sans même y dans ses Nouveaux essais sur l'entendement humain, s'intéresse de près à ces choses qui échappent à un sujet et remarque notamment qu'un grand nombre de perceptions ne sont pas conscientes. Perception La perception correspond au fait de saisir la réalité par l'esprit. Cela se fait grâce aux cinq sens du Leibniz, certaines perceptions ne sont perçues que lorsqu'elles forment un tout. C'est par exemple le cas du bruit d'une vague. Le sujet ne perçoit pas le bruit de chacune des gouttes d'eau qui composent la vague. En revanche, il perçoit comme un tout le bruit que fait la Wilhelm LeibnizNouveaux essais sur l'entendement humain, Jacques Brunschwig, Paris, éd. Flammarion 1993Bien qu'on ne saisisse que le tout de ces perceptions, chacune d'entre elles produit bien un effet sur nous. BL'opposition entre pensées conscientes et pensées inconscientes Il y aurait une différence de degré entre les perceptions conscientes et les perceptions inconscientes. Poser une différence de degré entre le conscient et l'inconscient présuppose une continuité de l'un à l'autre. Contrairement à l'idée d'un sujet pleinement conscient de lui-même, il semblerait que l'inconscient soit au fondement de la vie philosophe Arthur Schopenhauer propose de concevoir le psychisme sur le modèle d'une opposition entre les pensées conscientes et les pensées inconscientes. Comparons notre conscience à une eau de quelque profondeur ; les pensées nettement conscientes n'en sont que la surface ; la masse, au contraire, ce sont les pensées confuses, les sentiments vagues, l'écho des intuitions et de notre expérience en général, Monde comme volonté et comme représentation, Die Welt als Wille und Vorstellung, trad. Auguste Burdeau, Paris, éd. Félix Alcan 1885Alors que les pensées inconscientes sont extrêmement nombreuses, les pensées conscientes ne représentent qu'une infime partie de ce à quoi le sujet a y aurait donc une opposition entre d'un côté les pensées conscientes, celles auxquelles le sujet a accès et, d'un autre côté, la masse de ses pensées inconscientes, qui constituent la matrice, le fondement de toutes ses pensées connues. CLe mode d'existence des pensées inconscientes Si l'homme n'a accès qu'à ses pensées conscientes, il importe de préciser le mode d'existence des pensées Bergson s'est intéressé à cette question. Généralement, on considère que les états psychologiques passés, tels que les souvenirs ou les rêves, n'existent pas ou plus, car ils ne sont pas conscients. Contrairement à cette idée répandue, Bergson tente de mettre en évidence que le fait de n'avoir pas conscience de ses états psychologiques ne signifie pas qu'ils n'existent pas et qu'ils n'ont pas d'effet sur le expliquer cette idée, il procède par analogie ce n'est pas parce que je n'ai pas conscience de l'existence de la ville autour de moi en un instant précis que celle-ci n'existe pas. De la même façon, ce n'est pas parce que je n'ai pas une représentation consciente de mes souvenirs à un instant précis que ceux-ci n'ont pas d' ainsi que Bergson distingue deux types de mémoire La mémoire habitude Il s'agit d'une mémoire fondée sur la répétition. Elle permet par exemple d'apprendre par cœur un poème ou une leçon. La mémoire pure Il s'agit des souvenirs qui restent endormis dans notre conscience. Ils ne sont pas présents pour notre conscience, ce qui ne signifie pas qu'ils n'existent plus. Les souvenirs que ma mémoire conserve ainsi dans ses plus obscures profondeurs y sont à l'état de fantômes spirituelle. Essais et conférences, Paris, éd. Félix AlcanLes souvenirs continuent donc d'exister dans le sujet malgré le fait qu'il n'en ait pas à tout moment une représentation est possible de parler de représentations inconscientes dès lors que l'on comprend qu'il existe un certain nombre de contenus mentaux qui, tout en n'étant pas conscients à un moment précis, n'en continuent pas moins d'exister et d'avoir un effet sur le sujet. Ces représentations inconscientes peuvent resurgir à un instant précis du présent dès lors qu'il présente un intérêt pour une action à réaliser. IIL'inconscient psychanalytique ALa révolution psychanalytique 1L'invention de la psychanalyse À l'origine, Freud est un médecin qui se spécialise dans l'étude du système travaux qu'il présente sont d'abord conçus comme des hypothèses scientifiques, et plus particulièrement comme des outils cliniques destinés à soigner les névroses. Névrose Selon Freud, la névrose est le résultat d'un conflit entre les pulsions inconscientes et les exigences morales de la conscience. Elle est différente de la psychose, dont le malade n'a pas conscience et qui est plus Freud est considéré comme le père de la psychanalyse, c'est parce qu'au cours de ses travaux sur les névroses, il en vient à forger l'hypothèse de l'existence d'un inconscient dans le psychisme humain. Formuler l'hypothèse de l'inconscient est pour lui à la fois une nécessité théorique, pour comprendre comment fonctionne le psychisme, mais aussi pratique, puisqu'elle doit permettre de guérir des malades ne présentant pas de symptômes physiques expliquant leurs névroses. 2La rupture philosophique introduite par Freud La formulation du concept d'inconscient est décisive pour la pensée philosophique du sujet. En effet, ce concept introduit l'idée que l'homme n'est pas transparent à lui-même. L'idée d'un homme gouverné par son inconscient psychique s'oppose à l'idée d'une suprématie de la conscience. En introduisant la vision d'un sujet décentré par rapport à lui-même à cause de ses pulsions inconscientes, Freud fait de la conscience une partie infime du psychisme humain. Le moi n'est pas maître dans sa propre de psychanalyse appliquée, trad. Marie Bonaparte et E. Marty, Paris, éd. Gallimard, coll. Les Essais » n° 61, 1952Freud introduit une vraie révolution en s'attaquant à la vision classique du sujet conçu comme entièrement conscient de lui-même, capable d'une totale maîtrise de ses passions. C'est pourquoi Freud affirme que la théorie de l'inconscient est la troisième des trois grandes blessures narcissiques » de l'humanité. La première a été introduite par Nicolas Copernic, qui a mis en évidence que la Terre n'était pas le centre de l'Univers. La seconde a été introduite par Charles Darwin qui a démontré que l'homme n'était pas le centre de la création. Finalement, Freud et la psychanalyse introduisent l'idée que l'homme n'est pas maître de sa propre conscience. BLe concept d'inconscient freudien 1La structure de l'appareil psychique L'inconscient freudien comprend d'abord tout ce à quoi le sujet ne pense pas. Par exemple, le sujet a sans cesse des automatismes, dans les gestes, les pensées et les paroles. Qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même de psychanalyse appliquée, trad. Marie Bonaparte et E. Marty, Paris, éd. Gallimard, coll. Les Essais » n° 61, 1952Ce n'est pas parce que le sujet ne perçoit pas ce qui se passe en lui que des choses n'existent pas à l'intérieur de lui. La définition freudienne de l'inconscient n'inclut pas uniquement ces choses auxquelles le sujet ne pense pas. Pour lui, l'inconscient comprend aussi des pensées refoulées par l'esprit, non pas de manière volontaire, mais spontanée. L'inconscient, au sens freudien, est le produit du refoulement. Il s'agit en fait de désirs et de pulsions refoulés dans l'inconscient en raison de leur incompatibilité avec les exigences morales et sociales intériorisées par le rendre plus claire sa conception du psychisme humain, Freud propose une première division de l'appareil psychique, qu'il décrit comme une maison à trois étages Le conscient est ce qui permet l'adaptation du sujet au réel. Le préconscient regroupe tout ce dont le sujet n'a momentanément pas conscience, bien qu'il puisse l'exprimer par le langage. Par exemple, un patient de Freud déclare j'ai rêvé d'une femme plus âgée, mais ce n'est pas ma mère ». Dans cet exemple, le patient parle réellement de sa mère, mais déniant » cette interprétation, qui est juste. Il ne reconnaît que ce que sa conscience accepte. Le langage sert donc à la fois à parler de l'inconscient et à le censurer en conformité avec la morale de la conscience. L'inconscient, qui représente la plus grande part de l'appareil psychique, regroupe l'ensemble des désirs qui cherchent à rejoindre le préconscient mais qui sont refoulés, sous l'effet d'une censure morale interne au sujet. À partir des résultats de ses nouveaux travaux, Freud propose bientôt une nouvelle division de l'appareil psychique Le ça » est le réseau désordonné et inconscient des pulsions, entièrement régi par le principe de plaisir. Le surmoi » est l'instance morale, également inconsciente, qui regroupe les normes sociales et familiales intériorisées par le sujet. Le Moi » qui représente la plus petite part de l'appareil psychique est un médiateur, qui cherche à concilier les pulsions du ça » avec les interdits du surmoi ». De cette instance dépend l'équilibre psychique de la personne. Les divisions de l'appareil psychique humain d'après Freud Refoulement Le refoulement est un mécanisme psychique de défense consistant à mettre à distance, à reléguer dans l'inconscient, un souvenir, un désir, une émotion qui entre en conflit avec la conscience. Le refoulement est un mécanisme inconscient le sujet conscient ne sait pas qu'il refoule une pensée, celle-ci lui est donc inaccessible en dehors des diverses manifestations de son inconscient. 2Les manifestations de l'inconscient Le concept d'inconscient est au départ forgé afin de guérir des patients atteints d'importants troubles du comportement les handicapant dans leur vie quotidienne. Mais finalement, la structure de l'appareil psychique mise en évidence par Freud concerne tous les êtres humains. Ainsi, les pulsions inconscientes sont actives et tentent en permanence de se satisfaire chez nous se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués erreurs, oublis, lapsus, les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient. Freud recense d'ailleurs ces manifestations dans son ouvrage Psychopathologie de la vie ces différentes manifestations de l'inconscient, les rêves jouent un rôle majeur remplis de symboles qui doivent être interprétés, leur analyse constitue pour Freud la voie d'accès royale à l'inconscient ». Pour la psychanalyse, le rêve est en effet la réalisation imaginaire de désirs refoulés, et il doit être analysé en fonction de son double contenu Le contenu manifeste » C'est le récit que l'on peut faire consciemment d'un rêve. Le contenu latent » C'est la signification réelle du rêve du point de vue de l'inconscient. L'interprétation du rêve consiste, à partir du contenu manifeste, à essayer de remonter au contenu latent. L'interprétation des rêves est une activité très difficile, dans la mesure où les significations dépendent de chaque individu, de son histoire et de ses désirs. C'est la raison pour laquelle il n'existe pas une méthode valant absolument pour expliquer les rêves le rêve ne peut se comprendre que rapporté par celui qui l'a fait et interprété selon son histoire personnelle. 3L'appropriation par le sujet de son inconscient L'hypothèse de l'inconscient semble donc mettre en évidence le fait que l'homme n'est pas entièrement maître de lui-même, de ses pensées et de ses actions. Néanmoins, cette réduction du pouvoir qu'il a sur lui-même ne doit pas être pensée comme une fatalité l'inconscient et ses manifestations peuvent aussi faire l'objet d'une appropriation par le sujet. C'est l'enjeu de la cure psychanalytique lorsqu'un patient entame un travail sur lui-même avec un psychanalyste, les manifestations de son inconscient sont étudiées, en même temps que le passé de l'individu. Là où était le Ça, le Moi doit conférences sur la psychanalyse, trad. Anne Berman, Paris, éd. Gallimard, coll. Idées » n° 247 1971, 1936Le but de la cure psychanalytique, pour le patient, est d'être à nouveau capable de vivre normalement, en faisant advenir à la conscience les mécanismes inconscients qui jouent comme autant de blocages. La cure psychanalytique a pour but, grâce à un travail sur les diverses manifestations de l'inconscient d'un patient éclairé par son histoire personnelle, d'aider celui-ci à vaincre ses troubles du comportement. Cette cure repose largement sur l'usage de la parole, et notamment sur la libre association d'idées. Il s'agit pour le sujet de conquérir un pouvoir sur cette partie de son psychisme qui lui à la cure psychanalytique, Freud évoque aussi le mécanisme de sublimation, mécanisme par lequel un individu parvient à exprimer positivement ses pulsions, empêchant ainsi qu'elles soient à l'origine de pathologies. C'est en particulier ce qui se passe dans l'exercice d'activités telles que l'art, la littérature ou bien encore la recherche scientifique. IIILes critiques adressées au concept d'inconscient ALe concept d'inconscient n'est pas scientifique Tout d'abord, le caractère scientifique de la théorie de Freud a été remis en Freud, la psychanalyse constitue une science à part entière elle est supposée avoir le même degré de scientificité que les autres sciences de la nature. Elle s'appuie cependant sur la biologie, dont Freud, médecin, va jusqu'à écrire qu'elle englobera un jour la psychanalyse. Cette approche n'est pas celle de la très grande majorité des psychanalystes, qui pensent que la psychanalyse, sans être exactement une science, est pourtant autonome. La psychanalyse est une pratique liée à la parole et non, comme la biologie et la médecine, au les observations et analyses des cas cliniques viennent-elles selon lui prouver son hypothèse de l'existence de l'inconscient. C'est justement ce critère de scientificité de la psychanalyse que le philosophe des sciences Karl Popper remet en effet, selon lui, une théorie n'est scientifique que s'il est possible d'énoncer les conditions dans lesquelles elle serait fausse c'est le critère de falsifiabilité. Autrement dit, une théorie n'est scientifique que dans la mesure où l'observation ou l'expérience peuvent théoriquement la réfuter. Or, il est impossible de tester expérimentalement la psychanalyse, où tout semble être interprétation, à commencer par le rêve que Freud considère comme la voie royale d'accès à l'inconscient ».Aucun type d'expérience ne permet de penser une réfutation possible de l'interprétation, qui est ainsi trop vraie pour être scientifique » d'après le critère de Popper. Conjectures et réfutations la croissance du savoir scientifique, Conjectures and refutations trad. Michelle-Irène B. de Launay, Marc Buhot de Launay, Paris, éd. Payot, coll. Bibliothèque scientifique » 2006Popper ne rejette donc pas la psychanalyse en tant que telle, puisqu'il reconnaît sa forte valeur explicative des comportements humains. Néanmoins, il refuse qu'on lui octroie le statut de science en raison de son caractère non falsifiable. BLe concept d'inconscient n'est pas moral La contestation la plus directe des théories de l'inconscient de Freud vient probablement du philosophe Alain. En effet, Alain adresse deux reproches majeurs à la théorie de l'inconscient, et notamment aux dérives auxquelles donne lieu cette théorie. D'une part, pour lui, il semble absurde d'affirmer l'existence de pensées auxquelles on ne pense pas toute pensée requiert un sujet qui les pense. De ce point de vue, l'inconscient est une invention, à la manière d'un personnage mythique. D'autre part, Alain souligne que dire du sujet qu'il n'est pas la source de ses pensées, qu'un autre pense en lui l'inconscient, c'est lui ôter toute responsabilité quant à ses actes. C'est ce qui, pour Alain, est inacceptable. Éléments de philosophie, Paris, éd. Gallimard, coll. Folio essais » 1990Accepter l'hypothèse de l'inconscient, compris comme l'existence dans un sujet d'une instance qui lui est étrangère et prend des décisions à sa place, constitue une faute morale. En effet, cela revient à se dégager de la responsabilité de ses actions et de ses pensées. Jean-Paul Sartre reprendra cette critique morale de l'inconscient tout en la radicalisant. Pour comprendre cette critique, il faut prendre en compte l'idée majeure de Sartre selon laquelle l'homme est condamné à être Sartre, ce qui définit l'homme, c'est d'abord le fait d'exister. Il n'y a donc pas d'autre nature humaine que le fait d'exister et de pouvoir librement choisir sa vie. L'existence est donc première par rapport à l'essence, c'est-à-dire à la nature de l'homme, qui n'est que le résultat de ce qu'il fait de sa vie. De ce point de vue, la liberté humaine est totale et inaliénable, mais elle comprend des conséquences inévitables, à commencer par la en raison de cette entière liberté de l'homme que l'hypothèse d'un inconscient psychique ne peut être acceptée par certains philosophes l'homme ne se définit pas par son essence ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. L'homme est responsable de chacun de ses actes et de chacune de ses pensées il ne peut pas invoquer, à titre d'excuse, un inconscient qui déciderait à sa place. Affirmer l'existence de l'inconscient revient à faire preuve de ce que Sartre nomme mauvaise foi », car cela permet de se dédouaner de sa responsabilité morale. L'individu qui invoque l'inconscient tente ainsi de se cacher derrière autre chose, afin de ne pas assumer les conséquences de ses choix.
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